[30] Le Gard mag' n°69 avril 2010
[30] Le Gard mag' n°69 avril 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°69 de avril 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (200 x 270) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 2,0 Mo

  • Dans ce numéro : le Gard, notre part de planète durable.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Eco-village Depuis des années, Alexis Abbou et sa compagne cherchaient un terrain pour accueillir plusieurs familles : « Plutôt que de vivre seuls dans notre coin, l’idée était de partager notre sensibilité écologique avec des gens désireux de tenter l’aventure humaine et collective ». En quinze jours, le groupe est constitué. Ensemble, six familles achètent en 2004 un terrain de dix hectares (dont deux constructibles) sur la commune de Vabres, à la lisière du Parc National des Cévennes. Bartas n’a pas grand-chose à voir avec un lotissement classique. Il s’agit d’une expérience d’habitat durable étendue à tout un hameau. De nombreux espaces collectifs autogérés en font un lieu d’expérimentation in situ pour les énergies, les petites cultures, l’assainissement etc. Comme son projet est devenu pilote pour le Département en 2005, le collectif a reçu l’appui des architectes-conseils du CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement), de la DDE, la DDASS, le Conseil général et la commune de Vabres. Alain Bourbon, directeur du CAUE, explique : « Notre rôle était d’inciter chacun à consulter un architecte urbaniste afin de gagner en cohérence dans l’agencement des maisons, de proposer une vision globale du hameau ». Il salue aussi, au-delà de l’aspect écologique de la construction, la petite révolution sociale opérée par ce collectif qui a su mener à bien un projet autonome. Exemplaire comme cadre de vie, le lieu se veut également culturel, avec un projet de 14 GARD mag’n°69 - avril 2010 Bartas : hameau durable théâtre de verdure, et convivial, avec un local commun. Enfin les contraintes sont partagées : entretien du terrain, du chemin d’accès, de la station phytosanitaire, du jardin potager bio, de l’aménagement des bords de rivière, de l’enfouissement des câbles électriques... Page réalisée par K.D. De l’habitat durable et solidaire piloté par les habitants de ce hameau où la philosophie écologique est devenue un art de vivre. Un projet de vie Quittant leur yourte montée près d’Uzès, Thomas Chaurand, artisan en éco-construction, et sa petite famille ont construit selon la philosophie écologique : minimiser l’impact sur l'environnement, en se passant de fondations lourdes (remplacées par 22 plots de béton au ciment blanc), avec ossature bois, isolation paille, torchis et chaux, toilettes sèches, chauffe-eau solaire, cuisinière à bois pour seul chauffage. « J’apprécie que la maison s’intègre au sein d’un hameau cohérent. Ainsi, chaque foyer est relié à l’unique station phytosanitaire constituée de quatre bassins plantés. Chacun s’engage à utiliser des détergents écologiques. Toutes les toitures seront végétalisées. Pour autant, on ne s’impose pas non plus de règles trop strictes, pour préserver une marge de liberté. A l’usage, lorsque tout le hameau sera habité, les idées progresseront d’ellesmêmes... ». Eco-habiter, cohabiter, habiter ! Après le succès de l’an passé à Vabres (3 000 visiteurs), le 2 ème Forum Rural sur l’Eco-Habitat en Cévennes-Garrigues se tiendra les 22 et 23 mai à Soudorgues. www.forum-eco-habitat.com. Thomas Chaurand est le premier, avec sa famille, à habiter le hameau, depuis plus d’un an. Il y a construit la maison de ses rêves.
Tribunes Groupe Socialiste et apparentés Solidarité sans frontières L’élan de solidarité qui s’est manifesté au lendemain de la catastrophe qui a frappé l’île d’Haïti – qui connaissait déjà bien des difficultés – ne devait pas rester sans lendemain. Le Service départemental d’incendie et de secours du Gard a figuré au premier rang pour intervenir très rapidement sur les lieux du drame. Profondément marqués par les catastrophes naturelles qui ont endeuillé notre département ces dernières années, nos sapeurs pompiers savent ce que les mots « aide, soutien et solidarité » signifient en ces moments difficiles. C’est pourquoi ils ont spontanément répondu à l’appel de la solidarité internationale en appliquant cette devise qu’ils honorent au quotidien : courage et dévouement. Pendant près de deux mois, quatre-vingts pompiers volontaires et professionnels gardois ont soigné, au sein de leur hôpital de campagne, une partie des victimes du séisme haïtien. Plus récemment et non loin de chez nous, en Vendée et en Charente-Maritime, la population a été cruellement frappée par le sort après le passage de la tempête Xynthia. Là encore, deux groupes inondations formés par trente-huit sapeurs pompiers du Gard se sont rapidement mobilisés comme ils savent le faire, avec générosité, détermination et courage. Nous tenons à rendre hommage à leur engagement, à leur efficacité, à leur professionnalisme et aux services qu’ils ont rendus aux Haïtiens et dans l’hexagone. Ils ont apporté leur savoir-faire professionnel, ils ont aussi été les ambassadeurs gardois des valeurs propres à notre département qui n’a pas été épargné ces dernières années par les caprices du temps : celles du dévouement, du courage, du souci d’autrui, de la solidarité nationale et internationale, en un mot, de l’intérêt général qui reste au cœur de nos préoccupations et de nos actions. Damien ALARY (Saint-Hippolyte-du-Fort), Lucien AFFORTIT (Saint-Jean-du-Gard), Bernard AUZON- CAPE (Nîmes VI), Denis BOUAD (Uzès), Roland CANAYER (Le Vigan), Bernard CASAURANG (Nîmes IV), Martin DELORD (Trèves), Jean DENAT (Vauvert), William DUMAS (Saint-Mamert), Olivier GAILLARD (Sauve), Gérard GAROSSINO (Vézénobres), Lionel JEAN (Quissac), Françoise LAURENT-PERRIGOT (Lédignan), Juan MARTINEZ (Beaucaire), Francis MAURIN (Saint-André-de- Valborgne), Rémy MENVIEL (Lasalle), Alexandre PISSAS (Bagnols-sur-Cèze), Laurent PONS (Alzon), Bernard PORTALES (Bessèges), Patrice PRAT (Roquemaure), William TOULOUSE (Sumène), Christian VALETTE (Sommières) et Yvan VERDIER (Lussan). Groupe-Socialiste@cg30.fr Groupe Communiste L’Assemblée départementale est composée de trois groupes politiques (Groupe Socialiste et apparentés, Groupe communiste et Intergroupe Républicain et Libéral) et deux élus non inscrits, Geneviève BLANC et Christophe CAVARD (Gauche alternative). Le rail est l’avenir du Gard Dans le contexte général de tension entre collectivités locales et Etat et de désengagement de ce dernier des politiques publiques, il a pu apparaître comme paradoxal que le Conseil général du Gard s’engage fortement dans le financement de la ligne TGV vers l’Espagne pour sa partie de Manduel à Montpellier. C’est pourtant un choix politique d’aménagement et de développement durable du territoire essentiel pour l’avenir du Gard ; car notre engagement est lié à un certain nombre de conditions : l’engagement d’autres collectivités tout d’abord mais surtout le développement d’un véritable réseau secondaire et d’une politique de fret ambitieuse et efficace à l’économie locale. L’amélioration, la réouverture et la rénovation d’un certain nombre de lignes au trafic voyageur (Alès-Nîmes, rive droite du Rhône, Alès-Bessèges, Sommières-Nîmes...) correspondent à la fois à une ambition de service public et de préservation de l’environnement, mais aussi une réponse aux besoins et aux attentes des citoyens, de plus en plus sensibles et demandeurs de transports en commun sûrs, fiables et peu onéreux. Le développement des possibilités de transports des marchandises par rail, le fret, est lui un enjeu primordial pour le développement économique du Gard. Aujourd’hui, le « plan fret » du Gouvernement a divisé par deux l’activité fret de la SNCF dans notre département, les lignes et embranchements ferroviaires dédiés au fret sont sousexploités alors que de nombreuses entreprises, et notamment les plus importantes du Gard, sont demandeuses de ce service. Notre département a besoin d’un développement du fret ambitieux, lié aux besoins identifiés et à venir des entreprises, afin de répondre aux enjeux environnementaux et industriels de l’avenir. Les conseillers généraux communistes du Gard sont fortement mobilisés sur ce dossier comme ils l’ont été pour la réalisation du Pont ferroviaire et du centre de maintenance TER de Nîmes, comme ils le sont pour la rénovation de la ligne Alès-Bessèges, la création du centre de maintenance diesel à Alès et d’une manière générale tous les dossiers qui participent d’un développement économique du Gard et du grand service public qu’est et doit rester la SNCF. Patrick BONTON (Rhôny-Vidourle), Edouard CHAULET (Barjac), Alain CLARY (Nîmes 3), Guy LAGANIER (Génolhac), Patrick MALA- VIEILLE (La Grand’Combe), Jean-Claude PARIS (Saint-Ambroix), Jean-Michel SUAU (Alès Ouest), Jacky VALY (Alès Nord-Est). groupecommuniste@cg30.fr Intergroupe Républicain et Libéral Le Développement durable dans le Gard : une préoccupation hors clivages politiques... Avec ce printemps qui s’annonce à nous, c’est une belle période de renouveau où peuvent s’illustrer tous nos projets d’avenir. La préservation de notre environnement est la seule voie que la nature nous autorise pour assurer notre devenir collectif. Le territoire est la cellule de base pour la mise en pratique des résolutions. Avec un tel Département qui offre des paysages, des milieux naturels et des sites aussi divers que nombreux, le Conseil général du Gard dit s’être engagé dans une politique de préservation de son patrimoine environnemental. Il souhaite s’afficher en fervent défenseur d’un territoire équilibré. Loin de l’exposé de ses nobles intentions, la mise en œuvre concrète de projets comme la stratégie foncière départementale, la préservation des Espaces naturels sensibles, les Plans locaux d’urbanisme durables, ou encore la charte du citoyen... regroupés sous l’appellation ronflante de Gard durable reste à l’état embryonnaire. Alors que d’autres départements ont su depuis longtemps faire adhérer la communauté humaine qui les compose à la pertinence de leurs actions, le Gard peine à convaincre. Préférant les colloques à l’action de terrain, privilégiant les engagements sur le papier à l’investissement réel dans nos cantons, une majorité aussi grisée par des discours convenus sur le développement durable que figée lorsqu’il s’agit de passer à l’action. Une avancée notable a été enregistrée en 2007 par la mise en place du SCOT du Sud Gard (Schéma de cohérence territoriale) document élaboré par 75 communes, applicable à ses 310 000 habitants et qui exprime sérieusement la volonté des élus de façonner le territoire de demain. Il fait actuellement référence en France. En effet, le Gard durable n’est ni de droite ni de gauche et notre opposition politique a toujours a été constructive. Même si ce visage d’un Gard durable est insuffisant, nous ne pouvons qu’afficher notre volonté d’aller ensemble dans la même direction. Espérons que l’exécutif du Conseil général saura mettre en pratique ses intentions y compris dans des démarches symboliques de gestion, comme l’achat de véhicules de service, le volume de carburant ou au sujet de la dématérialisation des actes administratifs... Marie-Chantal BARBUSSE (Nîmes I), Gilbert BAU- MET (Pont-Saint-Esprit), Gérard BLANC (Aramon), Olivier LAPIERRE (Saint-Gilles), William PORTAL (Marguerittes), Thierry PROCIDA (Nîmes II), Franck PROUST (Nîmes V), Léopold ROSSO (Aigues-Mortes), Gérard ROUX (Alès Sud-Est), Jacques SAUZET (Remoulins), Patrick VACARIS (Villeneuve-lez-Avignon), Thomas VIDAL (Valleraugue), Jean YANNICOPOULOS (La Vistrenque) yannicopoulosj@cg30.fr n°69 - avril 2010 GARD mag’15



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