[30] Le Gard mag' n°68 mars 2010
[30] Le Gard mag' n°68 mars 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°68 de mars 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (200 x 270) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 3,4 Mo

  • Dans ce numéro : dessinons une enfance souriante.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Viabilité hivernale : le Conseil général s’engage ! Voilà deux ans que, pour améliorer le service public, le vice-président chargé des routes travaille à la mise en place d’un nouveau système de viabilité hivernale. « En cohérence avec la nouvelle réglementation, il s’agit de clarifier nos modes d’intervention, sur le plan humain et matériel, en intégrant les données recueillies lors des événements neigeux généralisés de ces deux dernières années. A ce titre, la relation contractuelle que nous avons développée avec les services de prévision météorologique est importante », présente Jean Denat. Une carte sectorisée et priorisée sera, à terme, accessible au grand public. « Ce document indiquera par un jeu de couleurs la durée minimale et la nature de l’intervention que nous nous engageons à faire pour déneiger chaque itinéraire en fonction de la nature de l’événement climatique. C’est un engagement fort qui nous responsabilise devant les Gardois. L’objectif est d’assurer la viabilité du réseau le plus rapidement possible, de déterminer l’organisation la plus judicieuse pour faire face dans les meilleures conditions d’efficacité et d’intervention à l’événement neigeux », précise le vice-président du Conseil général. 4 GARD mag’n°68 - mars 2010 Routes départementales Mobilisés lors du dernier épisode neigeux, les agents des routes ont multiplié les interventions sur le réseau départemental. En coulisses, le Conseil général travaille à la mise en place d'un nouveau système de viabilité hivernale pour plus d'efficacité. Contre vents et neige Deux mois plus tard, l’épisode climatique qui a touché le Gard, début janvier, alimente encore les conversations. « Il était exceptionnel pour trois raisons : d’abord les fortes neiges puisqu’il est tombé, en 48 heures, jusqu’à 50 centimètres en plaine. Puis, les températures glaciales qui ont provoqué du verglas, enfin, le vent important qui a entraîné la formation de congères », détaille Jean Denat, vice-président du Conseil général délégué aux infrastructures et aux déplacements. De quoi compliquer la circulation sur les routes, et nécessiter l’ouverture d’un « PC de crise » mobilisant, quasiment jour et nuit, quelque 250 agents. « En cas de neige, de tempête voire d’inondations, la mise en place de ce dispositif nous permet d’agir efficacement sur le terrain, mais aussi de continuellement informer et conseiller la population. A l’inverse d’un département comme l’Isère, le Gard n’est pas habitué à un enneigement généralisé. Malgré tout, nos équipes ont assuré la viabilité du réseau routier départemental et ainsi préservé la sécurité des automobilistes qui reste notre priorité », confirme Damien Alary, président du Conseil général. Un Conseil général qui aura investi en deux ans plus de deux millions d’euros en matériel de déneigement. Page réalisée par I.T. Sur les routes toute l’année Pendant une semaine, le ballet des engins de déneigement, de la fraise et des saleuses, fut donc d’actualité. « En janvier, même si nous avons agi en priorité sur les itinéraires principaux, notre volonté a été de ne négliger aucune route. Au regard du manteau neigeux sur l’ensemble du réseau, nous avons dû renouveler régulièrement nos stocks de sel en confiant l’approvisionnement à des entreprises privées pour garder nos moyens d’intervention sur les routes enneigées », souligne Jean Denat. Il s’agissait aussi de préserver la vie économique et sociale sur le territoire. Les professionnels de santé, les personnels de secours, les agents EDF doivent pouvoir circuler pour remplir leurs missions essentielles. « C’est une responsabilité que le Conseil général assume toute l’année. Les agents des routes, dont une partie était auparavant affectée à la Direction départementale de l’équipement (DDE), sont au service des usagers qu’il s’agisse de travaux de surface, de réparation d’ouvrages d’art, de fauchage etc. ». Info routes départementales : 0 810 811 855 (prix d’un appel local) et sur L’éboulement d’une partie de la falaise bordant la RD 980 à Montclus, la veille de Noël, contraint les services à mettre une déviation en place et sécuriser cette portion routière.
Dessinons une enfance souriante Adapter ses réponses aux problématiques des familles, rechercher le « sur-mesure » en mobilisant les compétences croisées des professionnels de l’action sociale et de la santé, inventer des approches innovantes et souples : le Conseil général assume pleinement sa mission de chef de file de la protection de l’enfance, telle que la loi du 5 mars 2007 en a posé les principes, et les résultats sont visibles. Alerte Enfance Gard La protection des mineurs : un enjeu majeur Développer la prévention pour éviter les drames : le Conseil général en a l’expérience. Dès la loi de 1989 sur la prévention des mauvais traitements, il avait mis en place un système de coordination entre services sociaux et éducatifs pour prendre en charge les cas de négligences graves ou de maltraitances d’enfants. La nouvelle cellule de recueil, de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes – « Alerte Enfance Gard » pour le grand public – n’est donc pas une équipe spécialisée supplémentaire, mais plutôt « une porte d’entrée bien repérable par tous, partenaires et familles », souligne Margot Couprie, chef du service. 0 810 8000 30 : derrière ce numéro de téléphone accessible à tout Gardois (particulier ou professionnel, adulte ou enfant), quatre agents du Conseil général recueillent et centralisent les informations préoccupantes concernant des mineurs en danger ou susceptibles de l’être. Ils déclenchent l’intervention des services du Département, au plus près du territoire. Les délais sont rapides et garantis. Hormis la situation de danger avéré qui exige un signalement immédiat à l’autorité judiciaire, cinq jours sont prévus pour que le chef de service social territorial du lieu de résidence de l’enfant réunisse le chef de service d’Aide sociale à l’enfance (ASE) et le chef de service Protection maternelle et infantile (PMI) du Conseil général Une porte d’entrée unique « » pour décider des suites à donner : évaluation (qui devra être rendue avant trois mois), mesure d’accompagnement de la famille, accueil provisoire du mineur etc. La saisine de l’autorité judiciaire n’est plus qu’une option, alors qu’elle était la règle avant la mise en place du dispositif : « Les voisins prévenaient les gendarmes ou la police, qui appelaient eux-mêmes le procureur de la République. Désormais, on va évoluer vers une déjudiciarisation de la protection de l’enfance. Les parents seront moins stigmatisés et comprendront que la position du Conseil général est bien du côté des familles, pour leur apporter tout le soutien nécessaire à l’éducation de leurs enfants », précise Roselyne Bécue, directrice de la petite enfance, de l’enfance et de la famille au Conseil général. Principaux partenaires du dispositif, le préfet du Gard, les procureurs de Nîmes et d’Alès, ont signé avec le Département, le 20 janvier dernier, le protocole qui installe cette nouvelle force d’intervention et concerne tous les jeunes de moins de 18 ans. Mais la cellule s’appuie aussi sur les partenariats avec l’Education Nationale, la CAF, les avocats du Barreau de Nîmes et d’Alès, le Parquet, les centres hospitaliers, la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), tous unis dans l’intérêt des enfants. Les gendarmes jouent aussi un rôle majeur en zone rurale. n°68 - mars 2010 GARD mag’5 Dossier Trois ans après la loi du 5 mars 2007 qui a fait du Conseil général le chef de file de la protection de l’enfance, Alerte Enfance Gard vient donc parachever « un travail mené en transversalité, garant d’une réflexion coordonnée et d’une réponse adaptée à chaque situation », analyse Damien Alary qui appelle à « une vigilance de tous les instants pour protéger les personnes les plus vulnérables : les enfants. » En six mois, avant même la signature du protocole, la cellule s’est vu adresser 480 situations préoccupantes... Carte mémo Alerte Enfance Gard N°d’appel : 0 810 8000 30 (basculé vers un n°national, le 119, pendant la fermeture des services du Conseil général) Accueil : 10 rue Villeperdrix, de 8 h 30 à 17h, du lundi au vendredi N°de fax : 04 66 76 57 75 e-mail : alerte.enfance@cg30.fr Adresse postale : Conseil général du Gard, 10 rue Villeperdrix, 30 044 Nîmes cedex 9 ✂



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