[30] Le Gard mag' n°68 mars 2010
[30] Le Gard mag' n°68 mars 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°68 de mars 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (200 x 270) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 3,4 Mo

  • Dans ce numéro : dessinons une enfance souriante.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 14 - 15  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
14 15
Le Département solidaire des Haïtiens Face à l’ampleur de la catastrophe survenue à Haïti, le Conseil général se mobilise. Ainsi, son Président proposera à l’assemblée départementale de financer la mise en place d’une unité de potabilisation de l’eau près de Pandiassou (140 km au Nord de Port-au-Prince) où sont rassemblés près de 5 000 réfugiés. Elle est mise en service par les agents de la S.E.S.A.M. Haïti, filiale de la société Lysa, implantée dans le Gard à Saint-Come et Maruéjols. « Personne ne peut rester insensible au cauchemar que vit la population haïtienne. Avec l’assemblée départementale, il me semble important de tenter d’atténuer la souffrance des Haïtiens, notamment en favorisant l’accès à l’eau potable. Plus qu’un acte de solidarité ou de générosité, c’est un devoir humain », affirme Damien Alary. Seront également soumis à l’approbation des élus la reconstruction d'un orphelinat et l'envoi de matériels... 14 GARD mag’n°68 - mars 2010 Haïti : les pompiers sur le « qui-vive » Ils ont installé leur « hôpital mobile » à l’intérieur du lycée français de Port-au-Prince, l’un des rares bâtiments épargnés par le séisme qui a frappé l’île d’Haïti le 12 janvier dernier : les sapeurs-pompiers gardois membres de l’ESCRIM, comprenez l’Elément de la Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicalisée, est une cellule unique en France. Elle intervient à la demande du ministère des Affaires Etrangères sur des catastrophes naturelles et toute mission à caractère humanitaire. Après le Kosovo et l’Algérie en 1999, l’Iran en 2004, l’Indonésie en 2005, plusieurs pompiers du Gard ont donc pris, à la mi-janvier, la direction d’Haïti. Parmi les 27 pompiers gardois qui composaient la première équipe médicale, on comptait des médecins, chirurgiens, anesthésistes, infirmiers, logisticiens et un pharmacien. Le 28 janvier, une seconde équipe de vingt-cinq personnes a pris le relais. Elle est restée sur place jusque fin février. Entre 60 et 100 patients étaient accueillis chaque jour au sein de l’hôpital français. Tous souffraient de pathologies lourdes, notamment de fractures compliquées. Parmi eux, de nombreux enfants à l'image de ce petit Haïtien, pris en charge par le lieutenant colonel Isabelle Arnaud, médecin au sein du SDIS 30 (au centre). Pendant un mois, une cinquantaine de pompiers gardois a soigné, au sein de son hôpital de campagne, une partie des victimes du séisme haïtien. Une intervention médicale en même temps qu’un investissement humanitaire pour ces Gardois, tous volontaires. Page réalisée par I.T. Solidarité Le goût des autres... « Les demandes de pompiers pour se rendre sur place étaient nombreuses. Certains étaient déçus de ne pas pouvoir apporter leur aide aux Haïtiens. Tous les pompiers sont partis sur la base du volontariat et leur présence à Haïti s’est faite sur leur temps de congés. Les pompiers ont été les ambassadeurs gardois des valeurs propres à notre Département, du courage, du souci d'autrui, de la solidarité internationale", rend hommage Damien Alary, président du Conseil général du Gard. Installé en huit heures, l’hôpital de campagne français fonctionnait 24 heures sur 24 avec un service d’urgence, d’imagerie médicale, un laboratoire d’analyse biologique, un bloc opératoire et un service de réanimation. « En raison des problèmes d’approvisionnement, c’était parfois le système D pour trouver des médicaments », commente le commandant Bruno L’Héritier. D’où la volonté du SDIS de privilégier l’envoi sur place des pompiers expérimentés, rompus à ce genre d’exercice.
Tribunes Groupe Socialiste et apparentés Des avancées durables La séance publique du 4 février dernier a été l’occasion de dresser un bilan d’étape du plan d’actions Gard Durable que la majorité départementale a initié il y a un an, afin de favoriser un mode de développement économique et social responsable et partagé par tous. Aujourd’hui, la moitié des projets prévus a déjà été engagée. Parmi les projets phares que nous avons votés en 2009 figure l’élaboration, par 19 citoyens gardois, d’une charte de la concertation citoyenne qui nous a été présentée lors de cette session. Loin d’être un coup médiatique ou politique, cette charte est un véritable pilier du développement durable, un contrat moral entre les citoyens et les élus pour mettre noir sur blanc les bonnes pratiques à suivre afin de mieux se comprendre et agir en toute responsabilité, chacun à son échelon. Ce bilan d’étape a également été marqué par le lancement de notre Plan Bio qui vise à accompagner les acteurs de l’agriculture biologique dans la mise en place de filières de production et de distribution structurées et susceptibles de répondre à une demande grandissante. L’autre axe stratégique Gard Durable où des avancées notables ont été réalisées en 2009 est le lancement du projet de Plans locaux d’urbanisme durable. Une démarche qui vise à soutenir et accompagner les communes dont la volonté est d’harmoniser modes de vie, aménagements et déplacements. Enfin, l’année 2009 a été surtout celle de la mise en place d’EDGARD, un véritable service public de transport qui garde le cap sur l’intérêt général avec des déplacements plus accessibles, des dessertes plus nombreuses, plus confortables et plus sécurisées, un tarif unique à 1,50 € pour tous les Gardois et la gratuité maintenue pour les scolaires. La volonté du Département est, aujourd’hui, de poursuivre dans cette voie. C’est un processus que nous engageons sur le long terme pour aboutir à ce que tous les projets du Conseil général, petits et grands, s’insèrent logiquement dans une démarche de développement durable et contribuent à améliorer, à innover et à moderniser notre département. Damien ALARY (Saint-Hippolyte-du-Fort), Lucien AFFORTIT (Saint-Jean-du-Gard), Bernard AUZON- CAPE (Nîmes VI), Denis BOUAD (Uzès), Roland CANAYER (Le Vigan), Bernard CASAURANG (Nîmes IV), Martin DELORD (Trèves), Jean DENAT (Vauvert), William DUMAS (Saint-Mamert), Olivier GAILLARD (Sauve), Gérard GAROSSINO (Vézénobres), Lionel JEAN (Quissac), Françoise LAURENT-PERRIGOT (Lédignan), Juan MARTINEZ (Beaucaire), Francis MAURIN (Saint-André-de- Valborgne), Rémy MENVIEL (Lasalle), Alexandre PISSAS (Bagnols-sur-Cèze), Laurent PONS (Alzon), Bernard PORTALES (Bessèges), Patrice PRAT (Roquemaure), William TOULOUSE (Sumène), Christian VALETTE (Sommières) et Yvan VERDIER (Lussan). Groupe-Socialiste@cg30.fr Groupe Communiste Utiles au quotidien L’Assemblée départementale est composée de trois groupes politiques (Groupe Socialiste et apparentés, Groupe communiste et Intergroupe Républicain et Libéral) et deux élus non inscrits, Geneviève BLANC et Christophe CAVARD (Gauche alternative). Avec l’actualité de ces dernières semaines, les Gardoises et les Gardois ont pu vérifier que la présence du Conseil général à leur côté et au quotidien n’est pas seulement une volonté, et encore moins un slogan, politique mais bien une réalité dont ils ont pu mesurer en direct l’efficacité et l’utilité. Les rigueurs de l’hiver et les difficultés créées par la neige ont mobilisé les équipes du Conseil général qui n’ont pas ménagé leur peine pour essayer de rendre au maximum à leurs concitoyens le service qu’ils attendaient d’eux. Les agents des routes ont démontré qu’à leur efficacité, le Conseil général alliait la proximité ; celle des agents et celle des élus départementaux qui n’ont eu de cesse d’intervenir pour que les réponses soient apportées au plus près des besoins du terrain. Le drame d’Haïti et de sa population était d’une tout autre ampleur et la mobilisation est naturelle pour aider à y faire face. Le Conseil général du Gard y prend sa part, à sa place et avec son expertise ; en choisissant de financer et d’accompagner l’accès à l’eau potable de plus de 5 000 personnes, l’assemblée départementale a clairement exprimé son souci de solidarité entre territoires, locaux ou internationaux. La protection de l’enfance et le nouveau dispositif Alerte Enfance Gard témoignent eux aussi de l’importance du Conseil général dans la solidarité à l’égard des plus fragiles, dans le développement de notre capacité collective à répondre aux enjeux de la prévention comme de l’urgence. Enfin, Gard Durable et la Charte de la Citoyenneté ont signé en ce début d’année notre engagement d’élus à bâtir, avec et pour les Gardoises et les Gardois, un territoire soucieux de son présent et de son avenir. Politique départementale des déplacements, plan d’optimisation des performances énergétiques des bâtiments départementaux, développement de la production d’énergies douces, soutien à l’agriculture traditionnelle et à l’agriculture bio, élaboration et évaluation des actions avec les citoyens sont les premiers actes forts d’un projet politique qui nous mobilise totalement. Alors qu’il est « à la mode » de s’en prendre aux collectivités et élus locaux, nous pensons que ceuxci sont au contraire des garants efficaces de la démocratie et du service public, de la vie des territoires et de l’égalité des citoyens Et nous revendiquons notre capacité à le prouver au quotidien. Patrick BONTON (Rhôny-Vidourle), Edouard CHAULET (Barjac), Alain CLARY (Nîmes 3), Guy LAGANIER (Génolhac), Patrick MALA- VIEILLE (La Grand’Combe), Jean-Claude PARIS (Saint-Ambroix), Jean-Michel SUAU (Alès Ouest), Jacky VALY (Alès Nord Est). groupecommuniste@cg30.fr Intergroupe Républicain et Libéral La réforme des collectivités locales et le territoire gardois En septembre 2009, nous consacrions déjà notre tribune à la réforme des collectivités territoriales. Quelques mois se sont écoulés mais notre actualité politique locale est toujours autant marquée par cette réforme à la fois nécessaire et ambitieuse. Contrairement à un certain courant politique de notre Département, nous ne souhaitons pas jouer sur le registre de la terreur. Nous récusons cette façon d’agir qui consiste à masquer ses propres difficultés de gestion en s’abritant derrière des réformes territoriales qui dirigeraient vers un soi-disant « anéantissement » total. Faire croire aux administrés que les impôts locaux vont augmenter, que le Département du Gard ne pourra plus aider les communes et les associations, que les territoires ruraux seront abandonnés... Nous souhaitons restituer à sa juste valeur cette réforme. Nous reprochons toujours à cette même classe politique locale de faire « dans l'affrontement stérile, le dénigrement du travail du gouvernement et de l'opposition systématique ». Nous partageons le vœu de ne pas augmenter les impôts et de mettre fin au clientélisme. Nous souhaitons en finir avec des dépenses mal maîtrisées. Nous citerons comme exemple celles de communication. Lorsqu’on s’exprime au nom de l’Assemblée départementale et qu’on utilise les moyens matériels, techniques et administratifs de cette collectivité territoriale, ce ne peut être que pour servir l’intérêt général, non pour organiser une contestation purement partisane, une critique orchestrée. Nous souhaitons stopper cette technique d’actions qui se place dans le registre du dogme et de l’idéologie, loin de l’intérêt des Gardois. Marie-Chantal BARBUSSE (Nîmes I), Gilbert BAU- MET (Pont-Saint-Esprit), Gérard BLANC (Aramon), Olivier LAPIERRE (Saint-Gilles), William PORTAL (Marguerittes), Thierry PROCIDA (Nîmes II), Franck PROUST (Nîmes V), Léopold ROSSO (Aigues-Mortes), Gérard ROUX (Alès Sud-Est), Jacques SAUZET (Remoulins), Patrick VACARIS (Villeneuve-lez-Avignon), Thomas VIDAL (Valleraugue), Jean YANNICOPOULOS (La Vistrenque). yannicopoulosj@cg30.fr n°68 - mars 2010 GARD mag’15



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :