[30] Le Gard mag' n°67 février 2010
[30] Le Gard mag' n°67 février 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°67 de février 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (200 x 270) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 1,1 Mo

  • Dans ce numéro : sur le terrain, avec les équipes du Conseil général.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Des vœux… de bonne santé ! Si la santé n’a pas de prix, elle a assurément un coût ! Seule collectivité territoriale à participer au financement du robot, le Département y a contribué à hauteur de 600 000 euros. Un investissement non négligeable mais légitime qui avait, à l’époque, poussé Damien Alary, président du Conseil général, à mettre fin aux cérémonies des vœux aux agents et personnalités. Et ce durant toute sa mandature... « Conscient des progrès médicaux que permet d’entrevoir un appareil de ce type, je ne souhaitais pas, malgré tout, que la participation du Conseil général se fasse au détriment d’une autre action à destination des Gardois. J’ai estimé - et je suis sûr que cela n’a choqué personne, bien au contraire - que les vœux pouvaient prendre une forme plus économe. Aujourd’hui, à l’heure d’un premier bilan, avec la majorité départementale, nous pouvons être fiers d’avoir pris cette décision pour le bien-être de tous les Gardois », confirme Damien Alary. Le robot en 3 chiffres Première en France. Mi-2009, des chirurgiens nîmois ont réalisé une ablation totale de la glande thyroïde avec l’assistance d’un robot chirurgical afin d’améliorer les suites opératoires de cette intervention (moins de complications et une cicatrice plus réduite). 4 spécialités médicales (la gynécologie, l’urologie, la chirurgie digestive et l’ORL) sont aujourd’hui principalement concernées par cette chirurgie robotisée. 100 interventions réalisées en six mois. 4 GARD mag’n°67 - février 2010 Santé Le premier bilan fait par Damien Alary et les équipes médicales confirme le bond dans le futur que permet le robot chirurgical. Accessible à tous les patients, le recours au robot n’engendre pas pour eux de frais supplémentaires. En quelques mois seulement, le robot chirurgical mis en service au CHU de Nîmes a fait la preuve de son utilité. Il avait été cofinancé par le Conseil général, soucieux de promouvoir l’accès de tous à une chirurgie de qualité. Un robot pour une médecine humaine A près tout juste dix mois d’utilisation, le robot chirurgical fait déjà l’unanimité. « Aujourd’hui, nous effectuons trois à quatre interventions par semaine. Nos prévisions indiquent que, pour répondre efficacement aux futures demandes, le rythme parfait serait de deux interventions par jour », prévient Pierre Costa, professeur d’urologie au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nîmes. De quoi justifier la participation de 600 000 euros consentie par le Conseil général, le reste étant assumé par le CHU pour un coût global de 1,8 million d’euros. « L’hôpital ne pouvait raisonnablement financer, seul, un tel équipement. Autant dire que sans l’aide du Département, le projet n’aurait pu être mené à bien. A l’heure d’un premier bilan, nous ne pouvons être que satisfaits. Pour les Gardois, l’utilisation du robot est synonyme d’interventions de qualité, moins contraignantes et plus précises », souligne Jean-Olivier Arnaud, directeur du centre hospitalier local. Au service de la recherche... Réalisées uniquement à Nîmes, les interventions chirurgicales concernent pour autant toute la population, sans aucune discrimination. Son accessibilité à l’ensemble des Gardois était d’ailleurs une exigence du Page réalisée par I.T. Conseil général, comme le rappelle son président Damien Alary : « Un rapide état des lieux de l’origine géographique des patients nous confirme que tout le Département est concerné. Qu’on habite à Nîmes, Villeneuvelez-Avignon, Le Vigan, Alès ou Le Grau-du-Roi, on peut être pris en charge par le robot, sans surcoût financier. C’est un robot gardois qui donne accès à une médecine de qualité pour tous. » Cette technologie de pointe permet également à l’hôpital, sur le plan professionnel, d’être attractif pour les jeunes chirurgiens et les praticiens expérimentés, de favoriser la recherche médicale et de jouer pleinement son rôle de pôle médical universitaire... « Nos confrères exerçant habituellement dans les hôpitaux de Ganges, Bagnols ou Le Vigan profitent également de cette technologie qui est mise à leur disposition », tient à préciser le professeur Pierre Marès, chef du service gynécoobstétrique et président de la commission médicale d’établissement du CHU de Nîmes. Il y a un an, la question de la pertinence d’un second* robot était posée par les plus sceptiques. Le doute a rapidement été levé, et les arguments sont désormais tout trouvés pour les promoteurs d’un troisième robot chirurgical. (*) La clinique Kennedy, à Nîmes, a, la première, procédé à l’acquisition d’un robot chirurgical.
Mobilité Lancement réussi pour le réseau départemental de transports en commun Edgard, qui a effectué sa première rentrée en respectant sa feuille de route : « De l’équité, de la solidarité, du développement durable », rappelait Damien Alary, président du Conseil général, à l’heure du premier bilan. Avec son tarif unique à 1,50 € et ses autocars bien reconnaissables, Edgard fait désormais partie du paysage gardois, à tel point qu’on oublie ce qui a fait sa particularité à ses débuts : « La déspécialisation, qui permet à tous les voyageurs, scolaires ou commerciaux, de l’emprunter ensemble, souligne Jean Denat, vice-président du Conseil général délégué aux infrastructures et déplacements. Le résultat ? Des rapports pacifiés dans les autocars, grâce à cette mixité entre adultes et enfants : aucune incivilité n’a été constatée le mois dernier. » « L’objectif est de passer de 240 000 à 570 000 voyageurs par an. Les premiers mois, le nombre de tickets vendus a augmenté de 45%, la fréquentation de 75%... », signale Jean Denat. Edgard en pole position Christophe Le Dû, directeur du Comité du Gard de la Prévention Routière et membre de l’observatoire citoyen des transports départementaux « Plus on s’engagera dans les transports collectifs, moins on recensera d’accidents », observe Christophe Le Dû, qui ajoute : « En tant que citoyen, je suis pour le développement durable. » Il salue le choix de la couleur : « Bien visible : c’est important » et les nouveaux équipements : « Les autobus ont la ceinture de sécurité et sont adaptés au transport des personnes handicapées. » La sécurité routière est un domaine où il ne faut jamais baisser la garde, mais : « Les signaux récents envoyés par le législateur Dès le deuxième mois d’activité, 370 salariés avaient opté pour l’abonnement annuel : « Autrement dit, 370 personnes n’utilisent plus leur véhicule personnel pour se rendre chaque jour au travail... une réduction conséquente des gaz à effet de serre et une nette amélioration du bilan carbone du département », relevait alors Damien Alary. A l’écoute des besoins des usagers, Edgard s’est doté d’un observatoire citoyen des transports départementaux qui permet d’améliorer encore la qualité du service rendu. Composé de trois groupes, il permet d’entendre les recommandations de 15 élus locaux (des trois agglomérations et six pays gardois), mais aussi de 30 citoyens, usagers ou non, et de 15 représentants d’associations (environnement, défense des consommateurs, personnes en difficulté, parents et formateurs). Edgard, une affaire qui roule... ont plutôt conduit à une démobilisation des conducteurs. Après une décrue de sept ans, les résultats pour 2009 sont catastrophiques : 76 accidents ont causé 90 morts dans le Gard. En revanche, très peu d’accidents sont à déplorer dans les transports scolaires. La plupart se produisent aux arrêts. Or un effort a été réalisé pour les sécuriser. Au sein de l’observatoire, je serai vigilant sur toutes ces questions de sécurité. » Page réalisée par P.F. Le réseau Edgard, c’est aussi : • 8 000 bénéficiaires du RSA, en recherche d’emploi, qui peuvent emprunter gratuitement ces transports en commun, depuis le 1er janvier 2010.• 80 emplois supplémentaires créés depuis sa mise en place.• 1,85 million de km parcourus au premier trimestre de l’année scolaire 2009-2010.• 7 millions d’euros supplémentaires investis annuellement par le Conseil général (pendant 10 ans) pour donner du pouvoir d’achat aux Gardois. Le Département verse également chaque année 8 M € aux agglomérations gardoises pour cette mission de transport.• 480 interventions pour adapter le service aux besoins des Gardois : ajuster les horaires, modifier des lignes, ajouter des services...• des transports scolaires gratuits pour 23 000 élèves alors que seuls 25 Départements pratiquent la gratuité (il suffit de fréquenter l’établissement attribué par la carte scolaire et de résider à 3 km minimum de l’établissement)*, et un tarif unique d’1,50 € pour les autres voyageurs.• 110 cars jaunes avec la livrée complète Edgard, 100 cars jaunes avec un marquage Edgard et 100 cars blancs (livrés fin mars 2010) marqués Edgard.• 4 tournées hebdomadaires du car Info/vente et 18 communes visitées chaque semaine (les mairies sont informées du circuit par le délégataire 4TDG). (*) Des dérogations sont accordées, avec un tarif préférentiel de 15 € mensuels au lieu de 35 €, grâce à une participation financière du Conseil général. www.edgard-transport.fr - Tél. : 0810 33 42 73 n°67 - février 2010 GARD mag’5



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