[30] Le Gard mag' n°67 février 2010
[30] Le Gard mag' n°67 février 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°67 de février 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (200 x 270) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 1,1 Mo

  • Dans ce numéro : sur le terrain, avec les équipes du Conseil général.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Economie La nouvelle donne gardoise Paroles de présidents Le Département a réuni en conférence économique, le 15 décembre dernier, les présidents des quatre chambres consulaires, devant un public de chefs d’entreprises, responsables financiers et agriculteurs. Un acte politique fort qui souligne la nécessité (plus vive encore en situation de crise économique) de coordonner les actions à l’échelle du territoire. La rencontre a permis au Conseil général de faire émerger les engagements concrets de tous les partenaires à travailler sur des objectifs partagés et durables, à partir d’enjeux pour le Gard clairement dessinés, de façon transversale : • « La structuration et l’aménagement du territoire, des zones d’intérêt stratégique régional aux plus petites zones rurales » pour Denis Volpilière, président de la CCI de 2 GARD mag’n°67 - février 2010 Le Gard fait face à la crise en misant sur ses atouts, sur la synergie des acteurs locaux et la capacité du Conseil général à coordonner une vision commune d’aménagement durable du territoire. « Le Gard reste un département attractif », résume Patrice Prat, vice-président du Conseil général délégué à l’économie, à l’emploi et à l’insertion par l’économique. « Il peut s’appuyer sur une situation géographique favorable, une offre foncière et immobilière attractive, un tissu économique fécond et un fort potentiel dans les activités « durables » (environnement et bio), services à la personne, tourisme... » La qualité et la proximité de ressources naturelles (soleil, vent, eau, bois), l’investissement dans les technologies vertes, la transformation des produits naturels pour les secteurs alimentaires et cosmétiques, l’agriculture bio et le tourisme durable : autant de pistes prometteuses qui n’épuisent pas le sujet. Le Gard peut aussi compter sur des entreprises expertes, comme les services à l’industrie nucléaire, innovantes (comme Looki France, voir page 12) dans les viviers que sont les bassins de Nîmes, d’Alès et du Gard rhodanien... et enfin sur une agriculture et une viticulture qui ont recherché (et obtenu) des labels de qualité. Le Conseil général et les chambres consulaires ont décidé de repenser leur partenariat pour accompagner ces mutations (voir encadré). Page réalisée par P.F. « Quand il soutient la création et la reprise d’entreprises, quand il favorise les filières d’avenir et aide les territoires en difficulté, quand il crée ou consolide des emplois via la politique d’insertion par l’économique, le Département remplit une mission irremplaçable d’animateur du développement local, pourtant menacée par les projets de réforme qui mettent en péril ses ressources », rappelait Damien Alary lors de la dernière conférence économique. De gauche à droite, autour du président du Conseil général : Denis Volpilière, Dominique Granier, Pascal Binelli, Francis Cabanat et Patrice Prat. Owens Corning : un leader mondial de la fibre de verre implanté à L’Ardoise. Nîmes, et déjà une belle avancée, avec : « Le schéma départemental des zones d’activité économiques (ZAE) qui permet de développer une offre attractive et d’optimiser les moyens. » Objectif : prévenir les délocalisations et accueillir de nouvelles entreprises sur les 870 ha de surface disponibles à court ou moyen terme.• « Des cessions et reprises d’entreprises facilitées grâce au programme RELANCE », a souligné Francis Cabanat, président de la CCI d’Alès-Cévennes, « et déjà une centaine de mises en relation avec des repreneurs pour 35 reprises effectives à ce jour. » • « Le renouvellement des salariés compétents grâce aux contrats aidés, à la formation et à la gestion des ressources humaines », a insisté Pascal Binelli, président de la chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard, d’autant que l’environnement est plus complexe : « La dématérialisation des marchés publics exige des compétences qu’il est possible de mutualiser grâce aux chambres. » • « Le développement du tourisme, y compris culinaire, pour que les agriculteurs en bénéficient, et l’effort porté sur les circuits courts de distribution, » a noté Dominique Granier, président de la Chambre d’Agriculture du Gard, qui participait pour la première fois à une conférence commune avec les chambres de commerce et d’industrie : « Les agriculteurs sont des chefs d’entreprise à part entière : ils produisent, ils vendent et ils aménagent le territoire. »
Déplacements Etape essentielle dans la réalisation de la ligne grande vitesse Méditerranée, le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier, auquel participe financièrement le Conseil général, favorisera le développement et la sécurisation des trafics régionaux. Le nécessaire et le superflu Le contournement ferroviaire à grande vitesse de Nîmes et de Montpellier se précise... Le Conseil général, par la voix de son président, Damien Alary a réaffirmé son engagement à hauteur de 34,6 millions d’euros, soit 7,1% de la participation des collectivités territoriales. « Ce contournement s’inscrit dans la volonté du Département de faciliter les déplacements et d’optimiser l’étoile ferroviaire de Nîmes. A ce titre, le projet revêt deux enjeux : développer le fret ferroviaire qui doit passer par la nouvelle ligne en évitant de traverser les centres villes et, dans le même temps, utiliser les lignes libérées par le fret pour augmenter le nombre et la fréquence des trains régionaux de voyageurs. » Livraison prévue en 2015-2016 Mixte (train à grande vitesse et trains de fret) et long de 70 km, ce contournement s’inscrit dans une logique d’aménagement global du territoire et devrait s’achever en 2015. Le Conseil général avait conditionné son engagement financier à la réalisation par Réseau ferré de France de trois autres projets majeurs : le viaduc de Courbessac et la modernisation de la ligne Alès-Nîmes, la réouverture de la rive droite du Rhône au trafic voyageur et le raccordement du contournement Nîmes-Montpellier à la ligne du Graudu-Roi. « Sur ces trois projets, des réflexions menées avec les différents partenaires concernés ont permis des réalisations pour le viaduc et des avancées significatives pour les autres », observe Damien Alary. Gare de Manduel : une décision prématurée ! Le Conseil général estimait la démarche prématurée, l’Etat en a décidé autrement en lançant une réflexion sur une nouvelle gare à Manduel. De nombreux élus et usagers avaient pris position contre un accès excentré. « La majorité départementale militait en faveur du maintien le plus longtemps possible d’une gare TGV en centre ville nîmois. Aujourd’hui, une seconde gare reste un aménagement coûteux (120 M € estimés) qui ne répond pas à un réel besoin, notamment en raison du potentiel de développement encore non exploité de la gare nîmoise », explique Damien Alary. A plus long terme, le Département envisageait la constitution d’une réserve foncière à Manduel et Campagnolles. Il faut savoir que la nouvelle gare de Manduel, supposée faire face à l’augmentation du trafic, permettrait de disposer de quatre trains supplémentaires seulement. Page réalisée par I.T. Vers un rapprochement des aéroports de Nîmes et de Montpellier ? L’avenir du transport aérien en Languedoc-Roussillon passe-t-il par un rapprochement des aéroports de Montpellier-Méditerranée et de Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes ? La question est, plus que jamais, d’actualité, au moment où les deux plates-formes aéroportuaires enregistrent une baisse simultanée de fréquentation. Pourtant le Languedoc-Roussillon reste la première destination française en termes de trafic low-cost (1,1 million de passagers par an). C’est dans ce contexte que le Conseil général, l’un des principaux partenaires du syndicat mixte de l’aéroport de Nîmes-Alès- Camargue-Cévennes, avec une contribution annuelle de 500 000 euros, a souhaité étudier les modalités d’un rapprochement entre les aéroports nîmois et montpelliérain en collaboration avec les autres acteurs institutionnels, au sein d’une nouvelle association. Objectif : identifier les complémentarités entre les deux sites pour développer, sans concurrence, les flux touristiques et d’affaires. n°67 - février 2010 GARD mag’3



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