Dossier Une circulation fluide et sécurisée « Quinze mille véhicules passent chaque jour par le rond-point de Pujaut. Jusqu’en 2007, il n’existait, à cet endroit, qu’un carrefour en croix très accidentogène avec des dizaines d’accidents corporels et une centaine d’accrochages matériels par an. La situation était préoccupante. Aujourd’hui, je ne peux que féliciter le Conseil général et me réjouir de sa décision de réaliser un giratoire. 666 000 euros ont été investis et les résultats sont probants, avec une circulation plus fluide et un coup d’arrêt aux accidents. Cet aménagement se justifiait d’autant plus qu’avec la construction du lycée Jean Vilar à Villeneuve-lez-Avignon, en cours à cette époque, l’itinéraire était quotidiennement emprunté par les transports scolaires. Depuis, des îlots séparateurs assurent la sécurité des cyclistes et motocyclistes. » Les élèves demandent à aller au tableau « En mai 2004, le Département a décidé d’expérimenter la mise en service de tableaux interactifs dans vingt collèges publics* dont notre établissement. Ce nouvel outil a représenté une aide importante dans la construction du cours, mais aussi dans l’animation de la classe. Pour ma part, je m’en sers à la fois comme écran pour projeter des informations puisées sur Internet et comme support d’élaboration de cartes. Quand il s’agit de venir au tableau pour commenter tel ou tel phénomène, on observe une plus grande participation des élèves. S’il est difficile de dire dans quelle mesure l’outil participe à la réussite scolaire des élèves, il est sûr qu’il a le mérite de mobiliser l’ensemble de la classe. » * Le Conseil général a acheté 60 tableaux interactifs pour équiper les 53 collèges publics. 8 Stéphanie Goutte, Nîmoise, enceinte, elle a suivi les cours de préparation à l’accouchement du CMS-PMI Nîmes centre*. GARD mag’n°66 - déc. 2009 - janv. 2010 4600 km de routes départementales 3000 ponts Un accompagnement personnalisé pendant ma grossesse « J’ai d’abord vu une assistante sociale du Conseil général car je vivais mal ma grossesse, après deux fausses couches. J’étais sans emploi, j’avais besoin de soutien. Elle m’a orientée vers la PMI. Du coup, j’ai suivi intensivement les cours de préparation à l’accouchement proposés par Claude, la sage-femme, dès le 3 e mois : j’avais besoin de contacts, encore plus que d’apprendre. Après l’accouchement, Claude est venue me voir à l’hôpital. Je n’ai pas de famille ici, je suis arrivée dans le Gard en 2004. Aujourd’hui, mon fils Daniel a neuf mois, et je fréquente avec lui le lieu d’accueil parents-enfants Pirouette, pour les mêmes raisons : échanger avec d’autres mères... et aussi pour toutes les activités d’éveil. » Mélina Belkheir a, elle aussi, été suivie, pendant sa grossesse, par une sage-femme du CMS-• 2936visites à domicile pour le suivi des futures mères• 6 collèges pilotes pour l’ENT (Environnement numérique de travail)• 926 000 € alloués par le Conseil général pour les projets TIC Dossier réalisé par P.F. et I.T. Guy David, maire de Pujaut PMI Nîmes Centre : « Alexandre a six mois et je bénéficie désormais d’un suivi post-natal. Je regrette de ne pas être allée aux séances de massages de bébés qu’ils nous proposent. Je sais qu’ils veulent aussi mettre en place un réseau de soutien à l’allaitement maternel, de mère à mère. » * Centre médico-social-protection maternelle et infantile. Xavier Rothéa, professeur d’histoire-géographie au collège Via Domitia de Manduel |