[30] Le Gard mag' n°66 déc 09/jan 2010
[30] Le Gard mag' n°66 déc 09/jan 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°66 de déc 09/jan 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Gard

  • Format : (200 x 270) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 2,0 Mo

  • Dans ce numéro : un budget à visage humain.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Dossier Un budget 100% humain 6 865 millions d’euros : le budget 2010 – en hausse (+ 14 M € par rapport à 2009, effet quasi-mécanique de la montée en charge des dispositifs sociaux : RSA, APA... et de l’inflation) – s’affirme surtout comme un budget 100% utile. « Notre feuille de route était particulièrement contraignante cette année, rappelle Damien Alary, président du Conseil général, commentant le vote de l’assemblée départementale, le 18 décembre dernier. Mais, tout en réalisant des économies, nous continuerons à agir pour garantir l’essentiel, car nous avons été élus pour gérer un territoire et répondre aux besoins des habitants. Nous ne reculerons pas non plus dans notre ambition de soutenir les communes, les associations et les acteurs économiques locaux, même si nos marges de manœuvre sont plus étroites. » Témoignages de Gardois qui le confirment : le budget départemental est, avant tout, 100% humain. La maîtrise de nos propres déchets « Nous avons fait le choix, dès 2000, de traiter nous-mêmes nos déchets. Le Conseil général a accueilli favorablement notre idée d’un petit centre de proximité, qui présentait beaucoup d’avantages : une bonne acceptation sociale, car le site de Bordezac accueille uniquement les déchets des 6 500 habitants de nos 6 communes, ce qui limite aussi les nuisances et les camions sur les routes ; une maîtrise de nos coûts et la création de huit emplois locaux. Il nous a donc accordé son soutien technique et financier (240 000 €). Aujourd’hui, notre expérience intéresse beaucoup d’autres intercommunalités, qui viennent visiter le site. Il comporte d’une part, le centre d’enfouissement des ordures ménagères que nous avons réhabilité en 2007, d’autre part, un centre de stockage des déchets ultimes – qui ne sont plus valorisables – conforme aux normes européennes. » Sylvestre Jamet, directeur artistique de la Compagnie Malabar, Quai des Arts à Sommières GARD mag’n°66 - déc. 2009 - janv. 2010• 583 kg/an/hab. de déchets gérés• 144 500 € engagés par le Département pour la collecte et le traitement des déchets organiques (39% du total des investissements) Des aides pour pérenniser l’emploi « Nous préparons actuellement un spectacle sur le vin, « Bacchus », qui sera présenté en octobre 2010. Même ces périodes « calmes » où nous élaborons les décors, avant de partir en tournée internationale, nous mobilisent beaucoup. Les aides du Conseil général à la création et à la structure nous ont été indispensables pour pérenniser les emplois de la compagnie et consolider notre activité. Nous avions eu un coup de cœur pour Sommières, mais le vrai partenariat noué avec le Département a été le déclencheur de notre installation dans le Gard : le service culturel se déplace pour voir nos créations, en discute avec nous... On se sent partie-prenante d’un projet culturel : le Languedoc-Roussillon est devenu la deuxième Région de France pour le théâtre de rue, après l’Ile-de-France. Et le théâtre de rue français est le spectacle culturel qui s’exporte le•450 structures subventionnées en 2009 (théâtres, festivals, écoles de musique, danse, arts plastiques, audiovisuel etc.)• 1,07 M € pour maintenir l’emploi de 853 intermittents du spectacle (enquête 2007) Olivier Martin, président de la communauté de communes Cévennes- Actives. mieux dans le monde : c’est d’ailleurs une compagnie nationale qui a été sollicitée pour l’anniversaire de la chute du mur de Berlin, et nous-mêmes tournons dans cinquante pays. Cet été, la compagnie comptait 60 comédiens et techniciens, contre 80 l’an dernier. A cause de la crise, entre 2008 et 2009, nous avons perdu 30% de notre activité. En fait, la crise nous pousse à nous déplacer de plus en plus loin : l’an dernier, nous nous sommes produits au Pôle Nord, sur une scène de glace. C’était merveilleux mais... très froid. »
Une semaine 100% bio à chaque saison « Au début, du bio à la cantine, ça inquiétait les élèves, surtout ceux qui n’avaient pas l’habitude d’en manger. Ils pensaient qu’on allait nous servir des légumes sans goût et qu’il n’y aurait plus de viande. Mais, depuis plus d’un an, pour chaque saison différente, le collège organise une semaine 100% bio à la cantine. De l’entrée au dessert en passant par la sauce ou le sel, tout est bio pendant cinq jours. Ces repas sont maintenant vraiment attendus par les élèves, surtout que, pendant cette semaine particulière, des animations sont organisées : un apiculteur bio, une productrice de fromages ou un boulanger bio. Intéressant aussi : les élèves contribuent à l’élaboration des menus. Aujourd’hui, tous les collégiens sont bien sensibilisés aux avantages du bio. C’est aussi bon que l’alimentation traditionnelle et c’est une excellente chose pour le corps humain. » Laurence Argenson, personne à mobilité réduite Des sportifs bien entraînés « En 2010, nous devrions atteindre les 350 licenciés. Cette progression des effectifs est une grande fierté, en même temps qu’une lourde responsabilité pour notre association. Aujourd’hui, le club Alès-Cévennes Athlétisme est reconnu pour deux raisons : d’une part, un encadrement de qualité des plus jeunes par des animateurs formés, et d’autre part, les bons résultats nationaux et internationaux de nos athlètes qui, depuis quelques années, accaparent les titres de champions de France et multiplient les participations aux championnats du Monde. Pour autant, cette exigence de résultats, cette qualité d’encadrement, l’achat de dossards, les déplacements, l’organisation de manifestations comme les Foulées du Grand’Alès, etc. ont un coût que la subvention du Conseil général nous permet de supporter en partie. Nous profitons également des installations sportives du Conseil général à l’image du domaine de Méjannes-le-Clap où une partie de nos jeunes ont récemment effectué un stage. » •plus de 41 000 repas bio servis dans les 25 collèges signataires•70 ateliers de découverte• 80 cuisiniers formés• +139% de crédits pour les établissements, permettant la création de 336 places d’accueil• 20 000 personnes handicapées prises en charge par le Département• 169 emplois créés dans les établissements spécialisés, 52 dans les services• 900 manifestations sportives soutenues par le Département• 163 000 licenciés (toutes disciplines confondues) Mélanie Loirat, 12 ans, ThomasRanc,13ans, collège de la Gardonnenque à Brignon La MDPH, pour des réponses concrètes Marie-Claude Albaladéjo, présidente d’Alès-Cévennes Athlétisme Dossier « J’ai un handicap de naissance : née prématurée, j’ai des séquelles d’IMC (Infirmité motrice cérébrale) et je me déplace en fauteuil roulant. J’habite aux Capucines, un immeuble aménagé pour les personnes handicapées à Nîmes : portes électriques, ascenseur, appartements adaptés...• 1350sportifs Handisport et Sport Adapté Je vis en autonomie, mais avec l’aide humaine nécessaire : auxiliaire de vie, aide aux transports... Je suis très ouverte sur l’extérieur. J’ai beaucoup d’activités : informatique, espagnol, chant choral, peinture. Régulièrement, je me rends à la MDPH* pour faire le point : ce qu’on peut mettre en place pour des sorties, ce qu’il faut faire quand ma situation évolue... Je perçois la PCH** du Conseil général. Ce que j’aimerais ? Encore plus d’aide pour aller vers l’extérieur. » * Maison Départementale des Personnes Handicapées, tél. 0 800 20 50 88 ** Prestation de Compensation du Handicap n°66 - déc. 2009 - janv. 2010 GARD mag’7



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