Habitat du Gard Budget 2009 : • 136,7 M €, dont 64,6 M € en investissements.• 692 logements sont en cours de construction dans 12 communes.• 300 nouveaux logements et 350 logements à réhabiliter par an : tels sont les objectifs de la nouvelle convention entre le Conseil général et Habitat du Gard. L’aide par logement construit est portée de 3 000 à 8 000 €, voire 10 000 € quand d’autres conditions seront remplies (adaptation au handicap, qualifications environnementales, etc.). William DUMAS, premier vice-président du Conseil général, délégué au logement : « Débloquer du foncier dans les communes, c’est une question de volonté politique. » 4 GARD mag’n°62 - été 2009 Logement social le plan de relance du Conseil général A vec la réforme des offices HLM, Habitat du Gard est devenu le « bras armé » de la politique de logement social du Conseil général, qui maintient, par ailleurs, son soutien aux autres bailleurs sociaux, comme la Semiga. Car pour Damien Alary, président du Conseil général, il y a urgence : « Le problème se situe dans la quantité de nouveaux logements produits comme dans la qualité du parc existant. Le Gard compte 13% de logements sociaux contre 17% en moyenne nationale. » Un chiffre alarmant s’il est adossé aux 75% d’habitants éligibles au logement social, d’autant que les besoins ne faiblissent pas : « 170 000 Gardois sont attendus d’ici 2030, soit l’équivalent des populations de Nîmes et d’Alès Denis Bouad président d'Habitat du Gard et vice-président du Conseil « général Le Conseil général s’engage à doubler les fonds propres qu’Habitat du Gard investira dans la construction. La Fête des Voisins dans le quartier des Amandiers, à Uzès : une occasion pour Denis Bouad, président d’Habitat du Gard et conseiller général du canton, de construire mieux et plus, avec les habitants. « Les aides de l'Etat ont diminué de 5 600 € à 2 200 € par logement même si, ici, le préfet joue le jeu. Mais sans les aides du Département et de la Région, on n'aurait pas de logement social dans le Gard. On demande simplement l'application de la loi SRU qui en prévoit 20% par commune. » en 2004 » - la majorité de cet afflux démographique étant le fait de classes moyennes concernées par l’accès à une habitation au loyer adouci. Engagement financier inédit Le logement n'est pourtant pas une compétence obligatoire du Département. Mais sa pénurie entraîne des conséquences sociales majeures que le Conseil général est appelé à traiter, « comme l'éducation des enfants, l’accès à l’emploi, les difficultés familiales, argumente Stéphane Cabrié, directeur d'Habitat du Gard. Nous voulons, avec le Département, répondre au défi du 21 e siècle : construire et rénover plus et mieux ». Justifié, l'engagement |