Écrivain né à Nîmes, il est l’auteur de « Matin Brun », pamphlet contre la pensée unique vendu à 2 millions d’exemplaires et traduit en 25 langues. « Depuis toujours, je me suis attaché à poser des mots sur du papier. Écrire, c’est laisser des traces et, plus tard, quand on relit ses notes, ses textes, il nous revient en mémoire des tranches de vie. Je trouve cela incroyable. Pourtant ce n’est qu’au lycée, pour le journal des élèves, que j’ai montré mes écrits pour la première fois. Le regard des autres a été formidable et j’ai alors pris conscience qu’en écrivant je ne gardais plus mes émotions, je les partageais ». Après avoir signé plus de 30 romans, nouvelles ou poèmes, Franck Pavloff se définit volontiers comme un écrivain des frontières qui peint souvent l’exil en toile de fond de ses œuvres  : « Ma formation en psychologie et en sociologie m’a permis de m’engager dans des associations d’aide à l’enfance en Afrique, en Asie ou en Amérique Latine. La littérature permet aussi de faire des passerelles entre les gens tant la puissance des mots est extraordinaire et universelle ». Ce voyageur est resté gardois et réside à Monoblet, terre d’accueil et de résistance, « deux mots que j’attribuerai volontiers en devise au Département ! ». PARTICIPEZ AU GRAND PRIX D’ENCRE ET DE GARD  : Présentez vos textes jusqu’au 28 février 2019 sur le thème de la différence. L'action doit se dérouler dans le Gard ou avoir un lien fort avec le département. Informations et inscription sur gard.fr Écrire, c’est laisser des traces FRANCK PAVLOFF Écrivain des frontières selfie Président du jury du Grand Prix d’écriture « C’est un honneur pour moi d’affirmer que l’écrit est toujours vivant ! Étant natif de Nîmes et résident gardois, j’ai naturellement accepté d’être Président du jury de ce concours. Mais ce Grand Prix m’a également séduit par son format. En s’adressant à tous, des collégiens aux retraités, le Département a relevé un beau challenge pour promouvoir la création littéraire. J’ai hâte de découvrir les productions proposées tant l’écriture de nouvelles est un exercice captivant  : moins il y a de mots, plus il faut être juste ! » La Nuit des enfants qui dansent éditions Albin Michel Son dernier roman nous fait vivre la rencontre d’un vieil hongrois exilé, prisonnier de son passé, et d’un jeune équilibriste tourné vers le futur. Dans une ville de Budapest marquée par l’arrivée de migrants, les deux protagonistes réussiront-ils, au gré des rencontres, à ancrer leur vie dans le présent ? 15