> tr i b une li b r e - grou p e s politique s Ensemble, construisons un Finistère plus dynamique et solidaire en 2013 Le groupe de la majorité « Finistère à gauche, Finistère pour tous » Dans un contexte contraint et difficile, marqué par la hausse du chômage qui affecte nombre de nos concitoyens, la priorité de l’action gouvernementale porte sur le redressement économique de la Nation et la lutte contre le chômage, grâce au pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, à la future loi qui traduira l’accord conclu entre les partenaires sociaux pour la sécurisation de l’emploi et à de nouveaux dispositifs, tels les emplois d’avenir. Cette mesure s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés. Le Conseil général, échelon de la proximité et des solidarités à tous les âges de la vie, s’engagera pleinement dans ce programme qui apporte un premier emploi et une véritable formation qualifiante aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, avec la création de 70 postes dans la collectivité. Cette action constitue l’une des nombreuses améliorations menées pour renforcer les solidarités et accompagner les personnes les plus fragiles en Finistère. Ainsi, en 2013, nous mettrons en œuvre un nouveau pacte territorial d’insertion, décliné par pays, pour favoriser une insertion professionnelle réussie, l’autonomie des jeunes et l’inclusion sociale. Nous adopterons les orientations du quatrième schéma pour l’accompagnement des personnes handicapées et poursuivrons les travaux de mise en accessibilité du patrimoine bâti départemental, dont les collèges publics. Nous travaillerons en partenariat avec les acteurs du secteur de l’aide à domicile pour améliorer les services apportés à nos aînés. Nous généraliserons progressivement la démarche du projet pour l’enfant afin de répondre au mieux aux besoins de l’enfant et aux attentes des parents. Nous agirons également en 2013 pour favoriser le développement de nos territoires, grâce aux contrats signés avec les communautés de communes, qui couvrent l’ensemble du département, et nous permettent d’adapter les actions que nous menons aux spécificités locales. Nous finaliserons le schéma départemental d’alimentation en eau potable pour sécuriser la qualité et la quantité de la ressource. Nous réaliserons en concertation avec les acteurs du secteur, un plan départemental de l’habitat, outil qui facilitera l’accès de tous à un logement, la lutte contre l’étalement urbain et la consommation du foncier. Nous maintiendrons nos efforts pour favoriser la réussite scolaire grâce à notre schéma de modernisation des collèges. Nous serons attentifs aux évolutions à venir au niveau européen pour l’agriculture et la pêche, secteurs structurants en Finistère. Nous renforcerons l’attractivité et soutiendrons l’économie grâce à notre participation au projet Bretagne Très Haut Débit, au programme Bretagne à Grande Vitesse, et notre soutien aux pôles de compétitivité, sources d’innovation sur notre territoire. Toutes ces politiques, ambitieuses pour notre département, sont possibles grâce à notre gestion saine et rigoureuse. En 2013, nous poursuivrons dans cette voie en maîtrisant nos dépenses de fonctionnement, avec un recours limité à l’emprunt, et en maintenant notre niveau d’investissement. En 2013, nous continuerons à agir pour rendre le Finistère plus dynamique et solidaire. n wwPour contacter le groupe majoritaire : w 32 bd Dupleix - 29196 Quimper Cedexw tél. 02 98 76 60 32w http://finistereagauche.blogspirit.com Pour un Conseil général w qui protège vraiment les Finistériens Les Conseillers généraux de l’Alliance pour le Finistère Rassemblement de la Droite et du Centre Gildas BERNARD ; Michel CANEVET ; Antoine COROLLEUR ; Gérard DANIELOU ; Didier GUILLON ; Yvonne GUILLOU ; Jacques GOUEROU ; Erwan LE FLOCH ; Pierre MADEC ; Marie-Françoise LE GUEN ; Raymond MERCIER ; Jérôme RONVEL ; Georges TIGREAT On le sait, la situation de l’économie française, et donc de l’emploi, s’est fortement dégradée en 2012. Il en va de même dans le département. Au deuxième trimestre de cette année le taux de chômage a atteint 8,9%. Il était de 8,1% en 2011 et dépasse désormais les mauvais chiffres de 2009. Ici, la situation de l’emploi est particulièrement préoccupante en raison des menaces qui pèsent sur l’activité agroalimentaire qui fournit tant d’emplois aux familles finistériennes. Devant la dégradation de la conjoncture économique nationale et locale, accélérée par les décisions inconséquentes du gouvernement et de la majorité parlementaire qui ont décidé de taxer plus lourdement les Français, la majorité départementale reste passive et indifférente devant le quotidien et le sort des Finistériens. Pourtant, la gravité de la situation appelle à un sursaut des élus du département pour qu’ils activent un véritable effort départemental de relance. Le Conseil général n’est pas impuissant. Pour peu qu’il le décide, il peut mettre en œuvre des moyens pour protéger les Finistériens des coups portés par la crise à l’économie locale. Pour cela, des choix judicieux doivent être faits pour orienter le budget départemental vers cet effort de protection. Notre groupe estime notamment que le département doit mettre en œuvre des plans d’aide aux filières économiques finistériennes en difficultés : agroalimentaire, et agriculture notamment ; mais également que les finances départementales soient mobilisées pour donner du travail aux entreprises finistériennes. Plusieurs secteurs souffrent et risquent donc d’avoir recours à des licenciements : génie civil, bâtiment… Le Conseil général peut leur donner du travail de manière anticipée pour faire réaliser des travaux qui seront de toute manière à effectuer comme, par exemple, sur les routes départementales. Le Conseil général en a les moyens et, en agissant ainsi, il ne gaspillera pas l’argent public comme il peut le faire lorsqu’il finance grassement des structures parapubliques dépensières aux résultats incertains. La majorité départementale reste silencieuse devant ces demandes. Elle ne se sent pas concernée. Notre groupe estime au contraire que le Conseil général, au titre de sa compétence insertion puisqu’il verse le RSA, doit être mobilisé sur la question de l’emploi. Ce sentiment se trouve encore renforcé lorsque l’on constate une augmentation importante des versements concernant cette allocation : + 500 000 euros par mois. Cette précarisation doit être combattue par la réalisation d’un travail, en amont, en appui à l’économie locale car, si aider les personnes qui connaissent des difficultés sociales est une mission des pouvoirs publics, leur éviter d’y être un jour confrontées doit être le souci premier des élus. Dans cette période de grave crise, il faut avoir le sens des priorités. La gestion passéiste du département, en décalage total avec les préoccupations des Finistériens, qui consiste à mener les politiques traditionnelles sans jamais les remettre en question n’est plus supportable. Le temps est venu de prendre en compte les difficultés et les attentes réelles des Finistériens. n 46 finistère penn-ar-bed I n°128 |