[29] Penn ar bed n°128 fév/mar 2013
[29] Penn ar bed n°128 fév/mar 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°128 de fév/mar 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Finistère

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 8,5 Mo

  • Dans ce numéro : le Conseil général accompagne tous les âges de la vie.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Quimper 100 ans d’horticulture La Société d’horticulture et d’art floral de Quimper fête ses 100 ans cette année. Une belle association qui favorise les échanges et les rencontres de jardiniers, amateurs et professionnels. Elle cultive aussi l’esprit de convivialité. 40 finistère penn-ar-bed I n°128 Faire pousser des légumes, gérer un verger, associer plantes, fleurs et couleurs dans un espace convivial et sans esprit de compétition, telles sont les activités et les valeurs prônées par les responsables au sein de la Société d’horticulture et d’art floral, née en 1913 à Quimper. Une association qui a pour objectif d’enseigner et de vulgariser l’horticulture en Cornouaille. Lors de sa première assemblée générale, le 13 avril 1913, le marquis de Cheffontaines, élu trésorier, demandait « que la société s’occupe non seulement de propager les sciences horticoles et sylvicoles parmi ses membres, mais aussi d’initier les habitants des campagnes et surtout les enfants des écoles, aux charmes de l’horticulture… » Cent ans plus tard, les notions de transmission, de partage, et l’émerveillement demeurent les fondamentaux de l’association qui compte aujourd’hui quelque 120 familles adhérentes, passionnées de jardinage. Une passion transmise notamment lors des « réunions techniques mensuelles » programmées le troisième dimanche de chaque mois, de septembre à juin, à la Maison pour tous d’Ergué-Armel (de 9h30 à midi), et qui rassemblent une centaine de participants sur une thématique précise. Le 24 février prochain : la stimulation biologique des plantes. Les voyages et visites de jardins procurent aussi des moments riches de souvenirs vivaces et d'échanges toujours fructueux. Par ailleurs, l’association entretient un verger expérimental situé au vallon Saint- Laurent à Quimper (derrière l’hôpital Laënnec). Mis en place par Roger Rose -un ancien président de l’association – et la municipalité de Quimper, il représente un cadre idéal pour la pratique de taille des plants, du bouturage, du greffage, ou du jardinage en carrés… L’installation de ruches, en 2010, complète la pédagogie pratique dispensée dans ce vaste espace de six hectares. L’association participe aux jurys des maisons fleuries : les jardins sont jugés sur leur fleurissement, leur respect de l'environnement, l’aspect artistique… Un événement phare pour fêter l’anniversaire : Plein PotS Jardins « spécial 100 ans » Un événement fort, animé par les adhérents, va marquer l’anniversaire de cette société d’horticulture et d’art floral de Quimper : Plein potS Jardins « spécial 100 ans ». Au programme : des ateliers techniques et des démonstrations de tailles de plantes, de bouturage, de greffage et de semis… des expositions de bonsaïs et de courges transformées en personnages et caricatures. Le camellia sera également à l’honneur. Il fera l’objet d’une conférence donnée par Max Hill, directeur de l’International Camellia society France. Et L’occasion d’un baptême, celui d’une nouvelle variété dont le nom sera dévoilé. Ce jour-là, il sera aussi question d’art floral avec des compositions de bouquets pour les enfants, et des démonstrations pour les adultes. Des ateliers de confitures et des dégustations de crêpes viendront rassasier les gourmands, sans décevoir les amateurs de convivialité. Car, comme le disait Pierre Richard, l’ancien président de l’association décédé en juillet dernier : « Que souhaiter à ceux qui peinent ? Petit ou grand, modeste ou ambitieux : un jardin. » n wwInfos : www.horti-quimper.blogspot.fr w Tél. 02 98 53 87 42 Agenda : • Le 15 mars : conférence sur la culture et l’utilisation des plantes aromatiques, Plomelin• Le 17 mars : Plein potS Jardins « spécial 100 ans », à la MPT d’Ergué- Armel, Quimper• Le 25 mai : porte ouverte au verger du vallon Saint- Laurent, à Quimper, avec Roger Rose
Au Château de Kerjean à Saint-Vougay La bourse ou la vie ! Du 2 mars au 3 novembre 2013, au château de Kerjean, le visiteur est transporté dans l’univers des brigands et des bandits de grands chemins des XVI e, XVII e et XVIII e siècles. Un conseil : restez sur vos gardes… b Pistolet à rouet, vers 1660 (C) Paris - Musée de l’Armée, Dist. RMN- Grand Palais - Emilie Cambier En Bretagne, des complaintes et des récits racontent les histoires de certains criminels fameux ayant vécu au XVI e, XVII e ou au XVIII e siècle. À l’appui de la mémoire populaire, les archives permettent de mieux connaître la criminalité professionnelle ou les violences plus ordinaires déclenchées par une dispute, un conflit de voisinage ou la boisson. La réalité quotidienne – parfois triviale – des hommes et des femmes de l’époque se dévoile alors : les parents, les amis et les amants, les insultes et les réconciliations, les coups de colère et les coups de pistolets, les petites combines et les grosses arnaques. Au-delà des clichés, une mentalité à la fois proche et toute autre émerge alors de ce fourmillement d’informations, donnant une image bien plus incarnée de cette Bretagne de l’Ancien Régime. Qui dit crime ne dit pas forcément meurtre prémédité ou duel héroïque. La « criminalité ordinaire », celle qui forme la quasi-totalité des cas, est souvent bien moins spectaculaire. Elle se nourrit de conflits quotidiens qui n’ont rien de glorieux mais qui montrent comment chacun tente de préserver ses intérêts ou ceux de ses proches au sein de la société. Cette société d’Ancien Régime n’est cependant pas exempte de récidivistes : 45% des personnes arrêtées pour vol l’ont déjà été au moins une fois auparavant. Inscrite au fer rouge sur leur épaule, la lettre « V » de voleur les désigne aux yeux de tous. Ces malfaiteurs se regroupent bien souvent dans des bandes. Attachées à un village, à un canton, elles terrorisent et rançonnent la population afin de s’assurer de son silence. Les dénonciations sont rares et les bandes font long feu. Principalement occupées par le vol, elles se diversifient parfois dans la contrebande de sel ou de tabac, mais aussi dans l’écoulement de fausse-monnaie. C’est donc une petite histoire de la criminalité que retracera la prochaine exposition du Château de Kerjean, réalisée en partenariat avec le Musée de l’armée. Cette histoire nous est essentiellement connue par les archives, documents parfois difficiles d’abord mais ô combien instructifs et truculents. Lecture sera donnée de ces textes au fil des salles. Plus, quelques brigands fameux prendront la parole pour transporter le visiteur dans leur univers : la chef de bande Marion du Faoüet, le capitaine La Fontenelle et le comploteur Pontcallec ouvrent les portes de leurs repaires. Il reste encore à faire face aux armes du crime : de nombreux pistolets, b L’Ankou, bois sculpté Le Musée de Morlaix, Musée de France épées et arbalètes des XVI e -XVIII e siècles montrent les évolutions techniques de l’armement au cours de cette période. La justice heureusement veille, une justice certes brutale mais soucieuse du droit et qui ne condamne pas sans preuve. Un riche parcours émaillé d’objets et de documents, de bornes d’écoute, d’animations multimédias. n wwExposition La bourse ou la vie ! La criminalité en Bretagne sous l’Ancien régime au Château de Kerjean à Saint-Vougayw tél. 02 98 69 93 69 w courriel : château.kerjean@cdp29.fr, Ecu de Louis XVI Musée de Bretagne, Les Champs Libres, Rennes Les condamnations Voici un éventail de peines de l’ancien régime et la rémunération apportée au bourreau pour l’exécution de chacune : Pour fustiger : 8 livres 10 sols Pour pendre, y compris la potence et le charroi du corps aux fourches patibulaires : 28 livres Pour donner la question : 10 livres Pour couper le poing : 9 livres Pour rompre un criminel : 35 livres Pour mettre au carcan : 3 livres Les cadets de noblesse La province de Bretagne se caractérise par un nombre très élevé de nobles pauvres, qui constituent entre la moitié et les deux tiers des effectifs de la noblesse entre 1500 et 1700. Parmi ceux-ci se trouvent de nombreux cadets de famille appauvris par le système héréditaire défini par la Coutume de Bretagne, qui leur est très défavorable. Certains choisissent donc la voie de la délinquance en espérant améliorer leur sort et se retrouvent parfois à la tête de véritables bandes armées. Guillaume Le Merdy, sieur de Kernolquet, multiplie les exactions pendant sept ans à partir de 1653 : avec ses comparses, il se lance dans la fabrication de fausse monnaie et le trafic de bétail, assassine les marchands sur les routes. Il est tué d’un coup de feu lors de son arrestation en 1660. n°128 I finistère penn-ar-bed 41



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