> journal collégien » > Le développement durable nous concerne tous. Les collégiens s’y impliquent également à travers leurs Agendas 21, des programmes d’action qu’ils mettent en place dans leurs établissements. À l’instar du collège du Château à Morlaix. La solidarité internationale w au collège du Château à Morlaix Mais dans la pratique comment cela se passe-t-il ? Le club Réo-solidarité internationale a été crée en 1997 par Mme Le Bas, prop Paroles d’élèves, membres du club Réo-solidarité internationale au collège du Château à Morlaix : « Je veux faire connaître la situation des habitants de Réo (Burkina Faso) et d’ailleurs aux autres » (Nathan) « On n’est pas seuls au monde. Beaucoup ailleurs vivent dans des conditions difficiles » (Mailys) « Je me suis mieux rendue compte de l’écart entre les conditions de vie et de scolarisation des élèves de Réo et des miennes » (Nolwenn) « La solidarité est une force » (Laura et Yonna) Ces quelques réflexions faites par les élèves du club Réo résument les objectifs de notre action : prise de conscience des conditions de vie dans les pays pauvres, informer sur les causes et conséquences de la pauvreté, découvrir d’autres cultures, échanger, faire preuve de solidarité… fesseur d’histoire au collège du Château après un voyage au Burkina. Depuis, le collège du Château et le collège-lycée communal de Réo se sont jumelés. Tout au long de l’année des élèves volontaires se réunissent une fois par semaine pour préparer des actions, se documenter, réaliser des expositions… Mais Réo, où est-ce ? Réo est une commune située à l’ouest de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso (ex Haute-Volta) en Afrique de l’Ouest. C’est aussi une ville jumelée avec Morlaix et Würselen en Allemagne. Le Burkina Faso est malheureusement l’un des pays parmi les plus pauvres au monde : le revenu moyen par habitant est inférieur à 50 euros par mois. En France ce chiffre est autour de 1 600 euros. Le collège-lycée municipal de Réo en quelques chiffres : L’établissement accueille environ 900 élèves répartis sur 12 classes soit 75 élèves en moyenne par classe. Mais les élèves sont plus nombreux par classe au collège qu’au lycée car beaucoup Cette année nous essayons de récolter des fonds pour aider nos amis Burkinabés à construire une nouvelle classe pour réduire le nombre d’élèves par classe d’entre eux ne peuvent pas continuer les études au-delà de la 3e. L’an passé en 6 e il y avait 130 élèves dans la classe par exemple. Les actions du club : Depuis sa création en 1997, de nombreuses actions ont été menées pour améliorer les conditions de travail des élèves et des enseignants au lycée de Réo. Dans la mesure de nos moyens nous essayons de répondre aux demandes de nos amis burkinabés. C’est ainsi que grâce à la mobilisation des élèves du collège et des enseignants (cross au profit de Réo, souscription volontaire, ventes de cartes de vœux, ventes de produits africains...) des fonds ont été récoltés pour financer plusieurs projets au fil des années : - électrification du collège, - construction d’un CDI, - construction d’un plateau sportif, - construction d’une infirmerie…, - achat de différents matériels pédagogiques (dictionnaires, cartes, ordinateurs…). Mais le but du club c’est aussi de développer les échanges entre les deux établissements : échanges de courrier entre des élèves, des classes mais également séjours à Morlaix pour des burkinabés et à Réo pour des élèves du club. Cette année nous essayons de récolter des fonds pour aider nos amis Burkinabés à construire une nouvelle classe pour réduire le nombre d’élèves par classe. Cette construction va coûter approximativement 15 000 euros et nous ne pouvons à nous seuls au collège réunir cette somme. C’est pourquoi nous avons fait des demandes de subventions à plusieurs associations (Terre d’espoir, comité de jumelage Morlaix-Réo, Comité de jumelage Würselen- Réo) ainsi qu’auprès du conseil Général du Finistère. En espérant pouvoir y arriver !!! ! n Article réalisé par les élèves du club Réosolidarité internationale du collège du Château, encadrés par Mme Abaléa, professeur d’histoire géographie. 34 finistère penn-ar-bed I n°128