> enj eux Objectif Faire face aux enjeux écologiques et garantir la pérennité du patrimoine Le patrimoine naturel du Finistère est remarquable. Il est pourtant confronté aux menaces subies par les écosystèmes à travers le monde : épuisement des ressources, espèces en voie de disparition, réchauffement climatique… Sans oublier la pression foncière sur le littoral. Le Conseil général est donc engagé dans une politique de réduction des consommations énergétiques, d’autant plus importante que la hausse des coûts pèse sur les ménages et peut déstabiliser certaines activités économiques. Parallèlement, le Département poursuit ses actions visant à valoriser le patrimoine naturel, en particulier la mer et le littoral, et à préserver la biodiversité. Essentielles, la conservation et la gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles contribuent à l’attractivité du territoire et aux retombées économiques induites par le tourisme, tout en favorisant la cohésion sociale au travers des usages qui y sont associés. Précurseur, le Département dispose d’une politique espaces naturels sensibles depuis plus de 40 ans. Cela a permis d’acquérir 3 700 hectares, de les aménager et de les ouvrir au public. Depuis 2010, près de 250 hectares ont été achetés, notamment sur les sites du Cragou à Plougonven (85 ha), de la forêt de Landerneau (80 ha), du bois de Saint-Gildas à Cast (45 ha)… Cette année, le Conseil général lance le Schéma départemental des espaces naturels sensibles et de la biodiversité, afin de coordonner ses actions et celles de ses partenaires. Il reposera sur un état des lieux et définira les actions à mener liées aux enjeux de biodiversité et de paysage, à la stratégie d’ouverture au public et à la qualité des itinéraires de randonnée (par exemple 1 107 km de « chemins remarquables » ont été sélectionnés pour le schéma en 2012 contre 983 km en 2011). Ce travail fera appel à une large concertation permettant d’intégrer les attentes des partenaires et des citoyens. n 7,73 millions d’euros Chiffres clés w 3 700 hectares d’espaces naturels sont la propriété du Conseil général, répartis sur plus de 100 sites. w 3 700 hectares = 1 750 terrains de football. w 1% de la surface du département (et 20% du linéaire littoral finistérien protégé) appartient au Conseil général ou au Conservatoire du littoral (une soixantaine de sites). Consommations énergétiques : rigueur et sobriété Ces objectifs sont rapportés dans le Plan climaténergie territorial (PCET). Ainsi, 30 actions visent à réduire les émissions de gaz à effets de serre, soit en baissant les consommations soit en favorisant des énergies renouvelables. Par exemple, grâce au PCET, 5 200 tonnes équivalent CO2 n’ont pas été rejetées en 2009-2010, ce qui correspond aux émissions produites en un an par plus de 2 100 voitures roulant 20 000 kilomètres. Les risques liés au changement climatique sont bien réels dans notre département (voir p.13) : inondations (Morlaix, Landerneau, Châteaulin, Quimper, Pont-Aven…), submersion marine (Ile-Tudy, baie de Goulven), risques pour l’agriculture durant les sécheresses, enjeux d’approvisionnement en eau potable dans le sud du département, impact sur les routes lors d’épisodes de froid intense… Le PCET a permis d’évaluer les résultats obtenus depuis 2009, en matière de maîtrise de la demande : ils s’élèvent à environ 50,4 gigawattheure (GWh) par an. Cela équivaut à la consommation d’énergie de 2 020 foyers. Côté énergies renouvelables, les productions depuis 2009 auxquelles le Conseil général a contribué sont évaluées à 15,9 GWh (la consommation de 640 foyers). En 2013, le PCET va être révisé. Il s’agit notamment d’établir des diagnostics par thèmes de l’action du Conseil général (logement, transports, fonctionnement de la collectivité…). 24 finistère penn-ar-bed I n°128 |