[29] Penn ar bed n°128 fév/mar 2013
[29] Penn ar bed n°128 fév/mar 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°128 de fév/mar 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Finistère

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 8,5 Mo

  • Dans ce numéro : le Conseil général accompagne tous les âges de la vie.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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> fi n i st è r e du r a b l e Consommation d’énergie F. Betermin Les Finistériens réduisent leur facture Économies d’énergie : les efforts du Conseil général reconnus Le Conseil général réalise de nombreux travaux sur les bâtiments dont il est propriétaire. Mieux isoler le bâti, remplacer les anciennes chaudières par des appareils moins gourmands et plus efficaces permettent d’effectuer des économies d’énergie notables et contribuent à réduire la production de gaz à effet de serre. Un chèque de près de 93 000 euros lui a été remis pour encourager les actions mises en place en 2011 et 2012 auprès notamment des collèges Max-Jacob à Quimper et de Mescoat à Landerneau. C’est la société Certynergy qui a évalué les économies réalisées afin de les valoriser auprès des fournisseurs d’énergie qui reversent ensuite une prime aux collectivités. Le Conseil général poursuit ses efforts et vient, par exemple, de remplacer le système de chauffage de la Maison du département à Quimper. Selon une étude réalisée par l’Ifop (1) pour le Conseil général, 93% des Finistériens interrogés déclarent faire des efforts pour réduire leur consommation d’énergie au quotidien. Quatre personnes sur cinq sont volontaires pour en faire davantage. Revue de détail. De nombreuses personnes ont ainsi déjà adopté des actions permettant de réduire leur consommation d’énergie : elles font par exemple de courts déplacements à pied ou à vélo plutôt qu’en voiture. Bon nombre d’entre elles sont prêtes à pratiquer le covoiturage, utiliser le train ou les transports en commun. Selon cette étude, la motivation est encore plus forte avec un prix des carburants multiplié par deux. Un scénario qui reste aujourd’hui complètement d’actualité. Les Finistériens apparaissent très impliqués sur la question des économies d’énergie. Ils sont principalement motivés par les bénéfices financiers qui peuvent découler de ces gestes quotidiens, l’argument environnemental n’arrivant qu’en troisième position après l’acte citoyen. De plus, le développement d’alternatives à l’utilisation de la voiture rencontre un écho positif auprès des plus jeunes et des actifs. La réalisation de petits travaux d’isolation, le remplacement du système de chauffage par un équipement plus performant ont déjà été mis en œuvre dans de nombreux foyers (respectivement 33% et 19%). Plus de la moitié des personnes sondées s’engagerait dans ce type de travaux si le coût de l’énergie continuait de grimper. Près du tiers envisagerait alors des changements conséquents (avec un coût supérieur à 15 000 euros, voire un changement de logement) pour réduire la facture énergétique. Une nuance cependant : les personnes interrogées placent en tête des priorités le développement des énergies renouvelables comme mesure principale pour diminuer la production de gaz à effet de serre (GES). Les économies d’énergie réalisées en modérant l’utilisation de la voiture et en améliorant la qualité de l’isolation et du mode de chauffage des habitations sont des leviers d’action non négligeables. En Finistère, les bâtiments résidentiels et le transport représentent 80% des émissions de GES liés à la consommation d’énergie. n (1) Étude réalisée, entre le 8 et 11 octobre 2012, auprès d’un échantillon de 1 003 Finistériens, âgés de 18 ans et plus. wwTous les résultats de l’étude sur w www.cg29.fr, rubrique environnement. 12 finistère penn-ar-bed I n°128
le tableau de bord de l’agenda Et si vous offriez une pause à votre électricité ? Le matin et de 18h à 20h Changement climatique Que sera le Finistère demain ? Hausse du niveau de la mer, augmentation de la température (jusqu’à 4 °C), multiplication des phénomènes climatiques extrêmes (sécheresses, ouragans)… D’ici 2050, le changement climatique aura des effets concrets sur la planète. Qu’en sera-t-il chez nous ? GULFSTREAM - RC Nantes B 389 788 993 - Crédit Photo : Shutterstock. Adoptez l’écoW’attitude, rendez-vous sur www.ecowatt-bretagne.fr Pics de froid : w ayez le réflexe ÉcoWatt ! RTE 002 - Affiche A4 - BRETAGNE.indd 2 06/11/12 14:40 Les pics de froid entraînent chaque hiver des augmentations de la consommation électrique. La Bretagne, dépendante en énergie, est particulièrement vulnérable durant ces périodes. Pour éviter que le réseau sature localement voire totalement, le dispositif Écowatt a été lancé en 2008. Chaque hiver, il alerte les Bretons qui se sont inscrits gratuitement sur le site ÉcoWatt lors des périodes de froid. L’année dernière, 45 000 foyers se sont mobilisés. L’économie réalisée a atteint jusqu’à 3% de la consommation aux heures les plus chargées, soit l’équivalent de la demande cumulée en énergie des villes de Quimper, Saint-Malo et Vannes. Limiter le nombre de lumières dans une habitation, supprimer les veilles des appareils électriques, fermer les volets et surtout différer l’utilisation de certains appareils après 21 heures (four, lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge) sont autant de gestes simples qui permettent à chacun d’agir à son niveau. wwInformations et inscriptions sur www.ecowatt-bretagne.fr Le réchauffement est déjà sensible en Bretagne et devrait s’accentuer dans les prochaines décennies avec des périodes de canicule plus nombreuses et la diminution des hivers très froids. La hausse des températures aux saisons intermédiaires aura des effets probables sur la végétation. « Le principal changement pour le Finistère viendra de la mer, avec une montée du niveau de l’eau », a expliqué David Goutx, en charge des études et développement à Météo France lors de la conférence de l’environnement organisée le 4 décembre par le Conseil général. Cette journée de tables rondes et de débats sur le thème « énergie et climat : comment répondre à l’urgence environnementale » a permis d’aborder les différents scénarios pour la région. « Nous n’avons pas une idée précise de la cartographie du Finistère dans les prochaines décennies, car il y a des imprécisions sur les hauteurs d’eau maximales, a rappelé Catherine Meur-Ferec, maître de conférence en géographie à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO). Nous ne faisons pas partie des territoires les plus exposés comme le Languedoc-Roussillon qui sera plus impacté. Sur le département, certains secteurs sont cependant plus vulnérables comme l’Île de Sein, Loctudy et Guissény. » Il est possible que la montée du niveau de la mer se chiffre en dizaines de centimètres : de 20 à 40 centimètres, selon le scénario le plus optimiste, de 150 à 180 centimètres selon le plus pessimiste. « Dans notre société occidentale, la notion « mer égale danger » a tendance à s’effacer. Il ne faut pas oublier que le bord de mer est mobile et a toujours bougé en fonction de l’histoire géologique. Le changement climatique est seulement un facteur aggravant », a poursuivi Catherine Meur-Ferec. « Il est essentiel de s’interroger sur la vulnérabilité de notre territoire face à ces dérèglements et définir les priorités d’actions », a précisé Yvon Basset, directeur adjoint de l’ADEME Bretagne (Agence de l’environnement et la maîtrise de l’énergie), qui met aux services des collectivités des outils de prédiagnostic de l’impact du changement climatique. n F. Betermin Nouveau n°128 I finistère penn-ar-bed 13



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