[29] Penn ar bed n°128 fév/mar 2013
[29] Penn ar bed n°128 fév/mar 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°128 de fév/mar 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Finistère

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 8,5 Mo

  • Dans ce numéro : le Conseil général accompagne tous les âges de la vie.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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> ac teu r s > politique en fa n c e et fami l l e du con s e i l généra l Accueil en foyer Un accompagnement de tous les instants Le Conseil général accompagne les familles qui rencontrent des difficultés dans l’éducation de leur enfant. Les jeunes peuvent être notamment confiés à une structure départementale comme le foyer de la Garenne à Saint-Martin-des- Champs ou à une association habilitée, telle Ty Ar Gwenan à Lesneven, qui prend en charge des adolescents et jeunes adultes. Ty Ar Gwenan, Lesneven Le foyer existe depuis 1966. Il héberge et accompagne en internat sept jeunes filles (de 15 à 21 ans) sur le chemin de l’autonomie. « Ces jeunes nous sont adressés par différents services sociaux. Notre rôle n’est pas nécessairement de rétablir un lien familial distendu ou rompu, mais de les aider à construire leur projet de vie. Le travail avec les parents se fait en fonction de chaque situation », explique Jean-Pierre, éducateur. « Ici, je me sens soutenue, écoutée », témoigne Gwen, 19 ans, au foyer depuis quatre années. La lycéenne, son baccalauréat passé, envisage d’intégrer ensuite un appartement, soutenue par le service Starti’Jeunes. « Ces jeunes ont été confrontés à des situations familiales difficiles, douloureuses. Ils ont dû s’en éloigner et apprennent avec notre aide à se gérer tout seuls », poursuit Gwen, éducatrice pour le dispositif Starti’Jeunes qui suit sept garçons ou filles, logés dans des studios autonomes. Contrairement au foyer, la présence de l’éducateur n’est plus permanente. « On leur montre tous les aspects de la vie quotidienne, à eux ensuite de se prendre en main. Le plus dur c’est certainement la solitude, mais en semaine ils peuvent passer au service, faire une lessive, boire un café et le week-end, il y a toujours du monde au foyer. » À la fin de l’année, l’association (foyer et locaux de Starti’Jeunes) emménagera dans un bâtiment neuf, basse consommation (BBC), plus fonctionnel, construit par le Logis Breton et financé par le Conseil général Les accompagner dans leur vie quotidienne (1,3 million d’euros). n L’unité enfance La Garenne F. Betermin On joue contre le temps Le Centre départemental de l’enfance et de la famille (CDEF) est une structure d’accueil gérée par le Conseil général. Elle regroupe différentes unités, dont l’unité enfance La Garenne de Saint-Martin-des-Champs qui prend en charge, au travers de son service SAAGA (Service d’accueil adolescents de La Garenne), des filles et des garçons de 16 à 18 ans. « La plupart du temps, ils arrivent déscolarisés, explique Jean-François, éducateur spécialisé. Notre rôle est de travailler à l’émergence d’un projet, de commencer à construire leur future vie d’adulte. On joue contre le temps, car ils ne restent ici que jusqu’à leur majorité. » « C’est le service qui va s’adapter à la problématique du mineur et pas l’inverse, rappelle Bruno Castrec, responsable des services adolescents de l’unité. C’est pour cette raison que l’on peut à la fois l’héberger en internat ou lui mettre à disposition l’un des appartements, en fonction de son projet et de sa maturité. » Tous les repères peuvent être à organiser. « Notre travail commence par recréer du lien avec un adulte grâce à des activités simples. Nous les aidons aussi à retrouver l’estime de soi », développe Yann, éducateur spécialisé. L’apprentissage des règles, le respect de l’autre, la vie en groupe aident le jeune à se structurer. Des activités et séjours aboutissent à des résultats très positifs. Cet été, quatre adolescents ont ainsi navigué avec l’association Vents d’Ouest entre Morlaix, Brest et Douarnenez lors des fêtes maritimes. À bord, se trouvait un jeune adulte de l’Établissement et service d’aide par le travail (ESAT) des Genêts d’or. « La semaine a été très forte avec des moments extraordinaires, soulignent les éducateurs. Une solidarité s’est créée, ceci malgré les différences. » n 10 finistère penn-ar-bed I n°128
> ac teu r s Sécurisation des routes Faciliter la circulation tout l’hiver C’est l’hiver : jusqu’au 18 mars 2013, les Agences techniques départementales (ATD) sont mobilisées pour intervenir sur les routes en cas de neige ou de verglas, dans les meilleurs délais. 90 agents du Conseil général peuvent être d’astreinte chaque jour, équipés de 35 saleuses. Reportage au centre d’exploitation de Morlaix. ne juge pas qu’avec les relevés météo, même s’ils sont essentiels : l’expérience aussi, ça compte. Sortir ou ne pas sortir, il y a parfois débat : une tonne de sel (le moyen le plus efficace pour faire fondre le verglas) coûte 75 euros, plus le carburant, plus le temps de travail… Mais priorité à la sécurité. Une personne reste au PC, avec des échanges téléphoniques toutes les dix minutes. Sur une carte, elle pointe au fluo les routes « mises au noir », celles qui ne sont plus verglacées. t Trois heures du matin ce jeudi 13 décembre, Fabien Ponnavoy n’attend pas plus tard pour appeler quatorze de ses collègues : risque de verglas dans les monts d’Arrée au lever du jour, il faut saler les routes. « J’aime cette fonction, qui nécessite un esprit de décision, de la lucidité, une connaissance du territoire jusque dans ses moindres recoins », explique l’agent de maîtrise principal, de permanence cette nuit-là. Trois heures intenses La « tournée » du dispositif de viabilité hivernale démarre, les camions chargés de sel la veille (deux silos de 150 tonnes en stock) sortent pour une centaine de kilomètres et trois heures de travail en continu sur les routes départementales. « On a deux secteurs prioritaires : la grande montée de l’hôpital de Morlaix, 24 heures sur 24, et la quatre voies vers Saint-Pol-de-Léon. S’y ajoutent la route de Plounéour-Ménez en direction de Roc Trédudon, point de jonction où les équipes des centres d’intervention limitrophes de Sizun, Pleyben et Huelgoat convergent également. Ainsi que la côte de la route de Guerlesquin et les virages de celle de Lanmeur. » Ailleurs, les priorités sont définies au cas par cas. À partir d’une température inférieure à trois degrés à l’antenne, sur les hauteurs cela gèle. Et puis, on La notion de service public, par tous les temps et à toute heure, est une réalité. F. Betermin Véhicules prioritaires Difficile, la conduite, même pour ces agents titulaires du permis poids lourds ? Oui, lorsque la neige à gros flocons nécessite de rouler en codes, que le croisement d’un camion sur une petite route oblige à des manœuvres périlleuses, qu’il faut manier le rabot de trois mètres cinquante de large pour racler la neige… Heureusement, les pneus sont cloutés et les automobilistes se méfient, avec raison, du gyrophare bleu, signal d’un danger. Les chauffeurs sont toujours deux, il faut une extrême concentration. Le centre de Morlaix, ouvert en 2000, est particulièrement à la pointe en équipements, du niveau de ceux des routes nationales. « Tout le personnel est très motivé, et en hiver il se sait encore plus utile, témoigne Fabien Ponnavoy. La notion de service public, par tous les temps et à toute heure, est une réalité. » n Une organisation rigoureuse Une logistique complexe est mise en œuvre dans le cadre du Dossier d’organisation de viabilité hivernale, afin de rétablir les conditions normales de circulation sur les 3 550 kilomètres dont le Conseil général est responsable. Les réseaux routiers sont classés en quatre catégories suivant un degré d’urgence d’intervention : - Le R1, très sensible, 140 km de routes prioritaires (grandes agglomérations, hôpitaux, ports…), surveillance assurée par des patrouilleurs. - Le R2, structurant, 570 km, liaisons agglomérations-voie express et grandes liaisons inter-agglomérations. - Le R3, structurant complémentaire, 590 km, liaisons entre agglomérations moyennes. - Le R4, secondaire, 2 210 km, à plus faible trafic, très diffus. Autre mission essentielle : diffuser l’information, en direction de la préfecture, des transporteurs, des médias, des usagers. wwPour être averti des perturbations, chacun peut s’inscrire sur le site www.cg29.fr/inforoute29 n°128 I finistère penn-ar-bed 11



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