> tr i b une li b r e - grou p e s politique s Face à la crise, le Conseil général agit Le groupe de la majorité « Finistère à gauche, Finistère pour tous » Depuis les premières alertes relatives aux crédits « subprimes » en 2007, la crise économique n’a cessé de s’amplifier. Dans cette période délicate, les Français ont fait le choix lors de la dernière élection présidentielle de porter François Hollande à la Présidence de la République. Ils lui ont ainsi accordé leur confiance pour redresser notre pays grâce à un effort juste, partagé par tous, à travers la mise en œuvre d’une politique pour l’emploi, pour la compétitivité et pour le redressement des comptes publics. Cette ambition, les élus du groupe « Finistère à gauche, Finistère pour tous » la partagent pleinement. Nous sommes bien conscients des difficultés rencontrées par nombre d’entreprises et de nos concitoyens en Finistère. Ainsi, la situation du groupe Doux est toujours source d’inquiétudes pour l’ensemble de la filière avicole dans notre département. Dès le début, le Conseil général s’est mobilisé avec les partenaires publics pour défendre une filière industrielle forte, maintenir un maximum d’emplois et préserver l’outil de production. Aussi, le Conseil général est plus que jamais déterminé à agir, aux côtés de l’ensemble des acteurs économiques, pour renforcer l’attractivité du Finistère, faciliter le développement économique et favoriser l’emploi. A ce titre, nous agissons pour améliorer l’accessibilité de notre département, en maintenant notre effort pour construire les équipements structurants nécessaires au développement et à la modernisation du Finistère. Notre engagement financier de 68 millions d’euros pour la réalisation du projet Bretagne à Grande Vitesse qui permettra de relier Paris depuis Brest ou Quimper en 3 heures participe pleinement à atteindre cet objectif. A cette fin, nous avons également investi 19,4 millions d’euros pour permettre à tous les Finistériens d’accéder à un débit minimum de 2 mégabits par seconde et contribuer ainsi, dans l’attente du déploiement d’un réseau de fibre optique, élément essentiel du développement des entreprises aujourd’hui. En outre, nous accompagnons les filières qui connaissent de profondes mutations, telles la pêche et l’agriculture. Le Conseil général poursuit son action pour favoriser le développement d’une agriculture innovante, dynamique et respectueuse de l’environnement. Nous modernisons également nos ports de pêche pour les rendre plus sûrs et plus performants. Grâce à toutes ces actions, complétées par notre soutien aux pôles de compétitivité et à l’enseignement supérieur, le Conseil général agit au quotidien pour développer la vitalité, le dynamisme et l’innovation en Finistère, et ainsi, en lien avec l’ensemble des acteurs départementaux, contribue à faciliter la création de nouveaux emplois et construire le Finistère de demain. n wwPour contacter le groupe majoritaire : 32 bd Dupleix - 29196 Quimper Cedex tél. 02 98 76 60 32 http://finistereagauche.blogspirit.com/Agro-alimentaire : alerte sur l’emploi Alliance pour le Finistère Rassemblement de la Droite et du Centre Alors que la crise frappe la France depuis 2008, la Bretagne et le Finistère ont été, jusqu’à présent, plus épargnés au plan de l’emploi que d’autres régions de France : la filière agroalimentaire, notre force régionale, a en effet bien résisté. Néanmoins, cet été, la dégradation de la situation de la société Doux a plongé le Finistère dans l’angoisse concrète des suppressions d’emplois massives. Avec cette crise dont l’épicentre se situe dans le département, mais aux répercussions régionales et nationales, c’est toute la filière avicole qui est secouée : éleveurs, transporteurs, transformateurs, sous-traitants… Les inquiétudes dépassent désormais cette seule branche de la filière agroalimentaire et atteint même l’économie régionale dans son ensemble, la filière automobile est ainsi également frappée, et des menaces pèsent sur le transport maritime. Celle de l’abattage, et de la découpe est aussi fragilisée, soumise à une concurrence européenne importante utilisant une main d’œuvre étrangère à bas coûts. La filière porcine va, quant à elle, devoir « encaisser » la coûteuse mise aux normes des exploitations pour le bien être animal qui pousse d’ores-et-déjà nombre d’éleveurs à baisser les bras et préférer mettre un terme à leur activité. Il en est de même dans la filière laitière ou l’on observe, depuis quelques mois, de nombreux exploitants qui désirent arrêter cette production. Devant ces difficultés, coûteuses en terme d’emplois pour notre département et notre région – Pôle Emploi chiffre à 13,7% l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi par rapport à 2011 dans le secteur –, les actions de soutien sont rares. Pire, certains discours culpabilisants poussent encore à l’augmentation des contraintes réglementaires sur les exploitations agricoles. Est-ce raisonnable ? Non. C’est sans doute là le meilleur moyen de précipiter notre économie régionale vers une atonie qui, une fois installée, ne pourra plus être combattue. C’est prendre le risque de promettre à l’économie bretonne et finistérienne le même avenir que celui de la filière sidérurgique du Nord de la France. Nous l’avons dit et répété depuis longtemps au Conseil général : l’économie et l’emploi doivent être les actions prioritaires des pouvoirs publics et, le soutien des collectivités territoriales aux acteurs professionnels doit être renforcé. C’est par le soutien à ces acteurs qui, par leurs productions, créent des richesses dans notre département, que nous nous sortirons de cette crise. Alors que les agriculteurs attendaient des soutiens et des encouragements, beaucoup les ont constamment décriés. Notre groupe rappelle régulièrement que l’agriculture est la vraie richesse du Finistère, que la bataille pour la qualité de l’environnement ne pourra être gagnée qu’avec les professionnels et non-pas en les montrant constamment du doigt au risque de les décourager. Il en va de l’enjeu industriel dont il a beaucoup été question pendant la dernière campagne de l’élection présidentielle, pour préserver les emplois directs et indirects de la filière agroalimentaire. Cela passe par un accompagnement des professionnels du secteur primaire en difficulté pour aider à passer le cap de la crise, par un allégement des charges sociales pour améliorer la compétitivité des entreprises et, ainsi, favoriser l’emploi. n wwPour contacter l’Alliance pour le Finistère : http://alliancefinistere.org/blog - courriel : alliancefinistere@cg29.fr 46 finistère penn-ar-bed I n°127 |