[29] Penn ar bed n°127 oct 12 à jan 2013
[29] Penn ar bed n°127 oct 12 à jan 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°127 de oct 12 à jan 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Finistère

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 10,0 Mo

  • Dans ce numéro : faciliter l'accès au service public.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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> ac teu r s » > Le SDIS 29 (Service départemental d’incendie et de secours du Finistère) est l’établissement public chargé de gérer les unités de sapeurs-pompiers du département. Son rôle ? Assurer le secours aux personnes, la prévention et la lutte contre les incendies, les accidents, les risques naturels et technologiques. Pennar Bed vous fait découvrir ces missions. SDIS Quel bilan pour la départementalisation ? Né sous sa forme actuelle en 2000, le SDIS 29 (Service départemental d’incendie et de secours du Finistère) est l’établissement public chargé de gérer les unités de sapeurs-pompiers du département. Auparavant, les centres de secours dépendaient des communes. Désormais, ce service est principalement mis en action par le Conseil général. Professionnalisation, uniformisation, hausse des moyens : la départementalisation a plus de dix ans, l’occasion d’un bilan. e En parlant de départementalisation, on évoque une révolution au sein des centres de secours : depuis la fin des années 1990, leur gestion incombe au Conseil général. « C’est une bonne chose et c’est logique pour des services de sécurité civile et de protection de la population », rappelle Didier Le Gac, président du SDIS 29 et conseiller général du canton de Saint-Renan. Professionnalisation et homogénéisation Pour l’élu, le bilan de la départementalisation est largement positif. « Les centres se sont professionnalisés. Pour preuve, l’installation récente du logiciel Start : il optimise les moyens matériels et humains en temps réel et facilite la décision de l’opérateur qui reçoit l’appel d’urgence. » La formation s’est améliorée : « Au niveau national, les référentiels de formation ont été revus, les exigences se sont accrues », précise le colonel Candas, directeur du SDIS. Avant la départementalisation, chaque corps communal défendait son organisation, ses moyens… « L’homogénéisation et la mutualisation des ressources financières, matérielles et humaines a rendu la gestion plus équitable et les secours plus efficaces sur le territoire », dit-il. Côté matériels aussi, la départementalisation a du bon. « Avant 2000, l’âge moyen des véhicules était de 12 à 15 ans. Aujourd’hui, il est tombé à 9-10 ans », rappelle le colonel Candas. Et Didier Le Gac d’ajouter : « Il faut noter que la contribution financière du Conseil général est passée de 5 à 20 millions d’euros par an entre 2000 et 2010. » F Betermin La contribution financière du Conseil général est passée de 5 à 20 millions d’euros par an en 10 ans Un certain consumérisme ? Seul bémol que relève le conseiller général : un certain éloignement de la part de quelques élus locaux et une méconnaissance d’une partie de la population. « Même si la gestion des centres de secours ne dépend plus directement du maire, celui-ci conserve un pouvoir de police sur le territoire de sa commune. Et puis la sécurité civile est l’affaire de tous ! affirme Didier Le Gac. Nous constatons une augmentation préoccupante du nombre d’interventions (plus de 50 000 en 2011). Peut-être qu’une partie de la population appelle les pompiers un peu trop facilement. Peut-être aussi que dans les zones rurales, ils remplacent des services inexistants, notamment médicaux. » n 10 finistère penn-ar-bed I n°127
> ac teu r s Sécurisation des routes Une préoccupation quotidienne pour les Agences départementales Le Conseil général gère 3 560 kilomètres de routes départementales. Il est un acteur de premier plan en matière de sécurisation routière grâce, notamment, aux interventions quotidiennes des personnels des Agences techniques départementales (ATD) et aux programmes d’amélioration du patrimoine routier, menés sur le réseau. l Les agents des ATD, identifiables par leurs véhicules jaunes, assurent les entretiens courants du réseau départemental : renforcement d’une chaussée dégradée avec mise en œuvre d’un enrobé, renouvellement des panneaux, fauchage des accotements, etc. pour un montant total de 18 millions d’euros par an. Ils sécurisent également les routes. « On peut intervenir sur le lieu d’un accident pour baliser, mettre en place une déviation ou nettoyer la chaussée souillée par du gazole par exemple, précise Denis Simon, technicien route à l’ATD de Pont-l’Abbé. Parfois, il arrive que l’on ne trouve rien : l’objet repéré a été ramassé, l’animal en divagation n’est plus sur la voie. Du moment que l’on est appelé par les autorités ou les pompiers, on se déplace. » En plus des astreintes hebdomadaires qui mobilisent, 24 heures sur 24, plusieurs agents et un chef d’équipe, les ATD assurent des astreintes hivernales de décembre à mars. « L’effectif est alors doublé. C’est le responsable de garde qui va déclencher une sortie des véhicules pour un salage préventif. Nous connaissons les points sensibles et il nous arrive d’aller sur le terrain alors qu’il n’y a pas d’alerte Météo France », précise Christian Le Coz, responsable de l’antenne bigoudène. Pour son équipe, l’opération débute alors dès 4 heures du matin par le réseau principal : l’axe Quimper-Douarnenez, la Transbigoudène, les routes de la périphérie de Quimper. Autre mission des agences techniques : moderniser le réseau routier en supervisant les aménagements de voies, principalement des carrefours. Le Conseil général investit 1,7 million d’euros chaque année dans des opérations de sécurisation du réseau. n Perturbations routières : un service pour se tenir informé Grâce à la nouvelle plateforme du Conseil général (lire également page 22), les usagers de la route peuvent se tenir informés quasiment en temps réel des travaux, accidents… et adapter ainsi leur temps de trajet ou programmer un autre itinéraire. Ce nouvel espace numérique répertorie tout ce qui concerne les routes départementales. Il est possible de s’inscrire pour recevoir les informations sur sa messagerie Internet, via le réseau Twitter ou de consulter directement le site. wwedemarches.cg29.fr/Inforoute29 ou www.cg29.fr Nous connaissons les points sensibles P.Sicard Travaux et accidents : respectez la signalisation ! Lorsque les agents du Conseil général interviennent sur une route départementale, ils sécurisent la voie à l’aide de panneaux, de feux en alternance ou de grandes flèches clignotantes pour les axes importants. Le premier réflexe pour les automobilistes doit être de réduire la vitesse de leur véhicule. Cette signalisation sert à adapter la circulation pour que les personnes travaillent dans de bonnes conditions. Même si elles sont équipées de vêtements rétroréfléchissants pour être mieux vues, elles restent particulièrement exposées. La vigilance des conducteurs est donc primordiale. Le non-respect des panneaux ou d’un feu, même provisoires, est une infraction au Code de la route, au même titre que le dépassement d’une saleuse en intervention avec un gyrophare bleu actionné, considérée comme un véhicule prioritaire. n°127 I finistère penn-ar-bed 11



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