> ac teu r s » > Le SDIS 29 (Service départemental d’incendie et de secours du Finistère) est l’établissement public chargé de gérer les unités de sapeurs-pompiers du département. Son rôle ? Assurer le secours aux personnes, la prévention et la lutte contre les incendies, les accidents, les risques naturels et technologiques. Pennar Bed vous fait découvrir ces missions. SDIS Quel bilan pour la départementalisation ? Né sous sa forme actuelle en 2000, le SDIS 29 (Service départemental d’incendie et de secours du Finistère) est l’établissement public chargé de gérer les unités de sapeurs-pompiers du département. Auparavant, les centres de secours dépendaient des communes. Désormais, ce service est principalement mis en action par le Conseil général. Professionnalisation, uniformisation, hausse des moyens : la départementalisation a plus de dix ans, l’occasion d’un bilan. e En parlant de départementalisation, on évoque une révolution au sein des centres de secours : depuis la fin des années 1990, leur gestion incombe au Conseil général. « C’est une bonne chose et c’est logique pour des services de sécurité civile et de protection de la population », rappelle Didier Le Gac, président du SDIS 29 et conseiller général du canton de Saint-Renan. Professionnalisation et homogénéisation Pour l’élu, le bilan de la départementalisation est largement positif. « Les centres se sont professionnalisés. Pour preuve, l’installation récente du logiciel Start : il optimise les moyens matériels et humains en temps réel et facilite la décision de l’opérateur qui reçoit l’appel d’urgence. » La formation s’est améliorée : « Au niveau national, les référentiels de formation ont été revus, les exigences se sont accrues », précise le colonel Candas, directeur du SDIS. Avant la départementalisation, chaque corps communal défendait son organisation, ses moyens… « L’homogénéisation et la mutualisation des ressources financières, matérielles et humaines a rendu la gestion plus équitable et les secours plus efficaces sur le territoire », dit-il. Côté matériels aussi, la départementalisation a du bon. « Avant 2000, l’âge moyen des véhicules était de 12 à 15 ans. Aujourd’hui, il est tombé à 9-10 ans », rappelle le colonel Candas. Et Didier Le Gac d’ajouter : « Il faut noter que la contribution financière du Conseil général est passée de 5 à 20 millions d’euros par an entre 2000 et 2010. » F Betermin La contribution financière du Conseil général est passée de 5 à 20 millions d’euros par an en 10 ans Un certain consumérisme ? Seul bémol que relève le conseiller général : un certain éloignement de la part de quelques élus locaux et une méconnaissance d’une partie de la population. « Même si la gestion des centres de secours ne dépend plus directement du maire, celui-ci conserve un pouvoir de police sur le territoire de sa commune. Et puis la sécurité civile est l’affaire de tous ! affirme Didier Le Gac. Nous constatons une augmentation préoccupante du nombre d’interventions (plus de 50 000 en 2011). Peut-être qu’une partie de la population appelle les pompiers un peu trop facilement. Peut-être aussi que dans les zones rurales, ils remplacent des services inexistants, notamment médicaux. » n 10 finistère penn-ar-bed I n°127 |