[28] Eurélien n°8 mar/avr/mai 2009
[28] Eurélien n°8 mar/avr/mai 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°8 de mar/avr/mai 2009

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 5,4 Mo

  • Dans ce numéro : emploi... quatre portraits d'Euréliens qui ont réussi à rebondir.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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22 Les gens d’ici Philippe Héraclès : « J’ai tant de souvenirs en Eure-et-Loir » Gros plan Eurélien n°8 - Printemps 2009 - Les gens d’ici Sébastien Bodet, une étoile montante de la natation Sébastien Bodet aux J.O. de Pékin Écrivain et éditeur chartrain, Philippe Héraclès, 54 ans, a fondé en 1978 Le Cherche midi avec le poète Jean Orizet. Trente ans plus tard, cette maison d’édition, dont il assure toujours la direction, vend deux millions d’exemplaires par an et publie près de mille auteurs. Comment êtes-vous arrivé en Eure-et-Loir ? Philippe Héraclès : Je suis arrivé en Eure-et-Loir en 1964 car ma mère était malade et souhaitait être soignée par son frère, le Docteur Minsky à Lucé. Cette région, à proximité de Paris, a plu à mes parents qui sont d’abord restés à Lucé, puis se sont installés à Chartres. De plus, ma grand-mère maternelle a vécu à Meslay-le-Grenet. Que représente pour vous ce département ? Je connais pratiquement chaque village de ce département pour y être passé au moins une fois. J’ai tant de souvenirs en Eure-et-Loir que j’ai parfois l’impression d’avoir vécu plusieurs vies ! Que faites-vous lorsque vous êtes à Chartres ? Chartres est mon lieu de vie où je prends du recul sur le quotidien. Tout ce que j’ai construit ou écrit est parti de Chartres. Pour l’anecdote, j’ai publié des manuscrits retrouvés et inédits de Jules Verne dont son éditeur, Hetzel, était né à Chartres. Simple coïncidence, bien sûr ! En quoi consiste votre travail au sein des éditions Le Cherche midi ? Mon travail consiste à convaincre des auteurs de rejoindre notre maison d’édition et à manager une équipe de quarante personnes. Une maison d’édition est une entreprise qu’il faut gérer avec un regard à la fois littéraire et financier. Je vis au rythme des auteurs qui, par essence, ne sont pas liés à des horaires. Le véritable enrichissement vient des rencontres avec eux. Et chaque année, nous publions de nouveaux talents. Vous êtes également écrivain, l’Eure-et-Loir est-il une source d’inspiration ? C’est en vivant à Chartres que je trouve l’inspiration... y compris pour mes écrits (1). (1) Dernier livre publié : Épitaphes les plus drôles, des fins pour défunts, Coll. Sens de l’humour - Le Cherche midi éditeur, 5 €. À 23 ans, Sébastien Bodet est un nageur en pleine progression. Pour preuve, sa participation aux Jeux olympiques de Pékin en 2008, au relais 4 x 200 m nage libre. Une distance dont ce jeune nageur, né à Dreux et licencié au club de Vernouillet à ses débuts, a fait sa spécialité. « Cela me fait plaisir de revenir à Vernouillet et de voir que le club s’intéresse à mes performances », commente ce vice-champion de France 2008 qui s’entraîne 5 heures par jour et se consacre à ses études d’ostéopathie. Fin avril, les championnats de France permettront d’obtenir une qualification pour les championnats du monde à Rome cet été. « Je m’entraîne pour monter sur le podium et obtenir une qualification. »
Eurélien n°8 - Printemps 2009 - Une journée, un métier Une journée, un métier Dalila Allouani, conductrice sur le réseau Transbeauce ▼ ▼ ▼ ▼ Depuis 16 ans, Dalila Allouani conduit au sein de la société Transports d’Eure-et-Loir un des 220 cars du réseau Transbeauce, géré par le Conseil général. Affectée à la ligne 1, reliant chaque jour Chartres à Dreux, elle effectue trois ou quatre allers-retours quotidiennement. Indépendante et ayant le plaisir de conduire, suivons cette conductrice le temps d’une journée… 6h40 Après avoir fait chauffer son car et fait les vérifications d’usage, nous prenons la route en direction de la gare routière de Chartres. Le thermomètre affiche – 7 °C au départ du dépôt de Mainvilliers. 6h47 Sept minutes plus tard, les premiers clients montent à l’intérieur. Direction : Dreux. En route, nous empruntons la RN 154, « un parcours plus sécurisé depuis la mise en 2x2 voies », apprécie Dalila. 11h53 Dépôt de Mainvilliers, après une coupure de trois heures, c’est l’heure de partir pour le 2 e aller-retour de la journée. « J’aime conduire et l’indépendance qu’offre ce métier me plaît. De plus, il permet de tisser des liens conviviaux avec les passagers, ce qui est agréable. » 14h Retour au dépôt de Mainvilliers pour une seconde coupure d’une heure. Il est alors temps de faire le plein du car, le réservoir contient 300 litres. 14h30 Après un point sur les conditions de circulation (la pluie devient drue), autour d’un café entre collègues Dalila rejoint Gaétan, mécanicien, pour écouter ses observations. 15h Nous reprenons la route pour le 3 e et dernier aller-retour de la journée. « À mes débuts, souligne Dalila, nous étions quatre femmes. Aujourd’hui, nous représentons un tiers de l’effectif ! » 16h30 C’est la fin du service. Le car garé, Dalila vérifie le planning du lendemain. Une nouvelle journée commencera... ▼ ▼ ▼ Pour renforcer ses équipes, la société TEL, qui exploite le réseau Transbeauce pour le compte du Conseil général, recrute des conducteurs et conductrices (périodes scolaires). Pour postuler (permis D et formation FIMO voyageurs souhaitée), il suffit de téléphoner au 02 37 84 01 37. 23



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