[28] Eurélien n°7 mar/avr/mai 2008
[28] Eurélien n°7 mar/avr/mai 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°7 de mar/avr/mai 2008

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 3,3 Mo

  • Dans ce numéro : Plan Santé 28... faciliter l'accès pour tous aux professionnels de santé.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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22 Les gens d’ici Eurélien n°7 - Printemps 2008 - Les Gens d’Ici Sandrine Chevereau-Lesage : au faîte de la parité « Est-ce un métier de fille ? Le doute m’a effleuré. Il ne s’est pas installé parce que mon père m’a dit naturellement : pourquoi tu n’entres pas dans l’entreprise ? C’était évident ! Mon père m’a fait confiance en tant que personne et non en tant que fille (…) Femme-chef d’entreprise dans le bâtiment, en particulier dans la couverture, reste un peu une exception mais je n’en tire ni complexe ni fierté particulière », explique sobrement Sandrine Chevereau-Lesage, 33 ans, de Coudray-au-Perche, récente lauréate du prix Fémin’Initiatives. « Je tiens aux deux noms rassemblés », dit-elle. Le second est issu de son mariage. Le premier serait-il celui de la jeune fille ? « C’est celui de l’entreprise », rétorque la maman de deux enfants pour qui le féminisme n’est plus un combat mais une application ordinaire, une parité toute naturelle. « Pour la réception du prix, en préfecture, j’avais tenu à inviter mon père. On n’a pas souvent l’occasion de remercier son papa, surtout en public », poursuit-elle. Michel Chevereau, c’était le fils de couvreur devenu artisan et fondateur d’entreprise (4 salariés) avant de passer les rênes à sa fille. « Le métier, je l’ai appris toute jeune, auprès de mon père. Puis j’ai suivi des études de lettres (DEUG). Je n’en voyais pas la finalité, alors, j’ai choisi la couverture, d’abord par l’École du bâtiment pour la gestion, puis par le CAP de couvreur. La transmission s’est faite progressivement », se souvient Sandrine Chevereau- Lesage dont le regard s’humidifie : « Mon grand-père est venu voir un chantier et m’a dit : C’est bien ! Tu fais comme moi ! ». « J’aime à travailler la tuile plate de pays, le matériau le plus agréable. Je travaille avec l’expérience de nos aînés, ce qui n’interdit pas d’innover dans l’ossature bois. (…) Gros plan Des cours de danse hardstyle et électro avec Davy Ung Tout commence à la discothèque le « Metropolis » près de Paris, en 2002 lorsque sont organisées les premières soirées « Tecktonik Killer ». Depuis, la « Tecktonik » a bien évolué et séduit de plus en plus de jeunes. Attention néanmoins : la tecktonik ne désigne pas un style de musique électronique mais la danse, les compilations dérivées de ces soirées, une marque vestimentaire, une boisson, ainsi que le phénomène de popularisation C’est comme cela que je perçois l’Eure-et-Loir. Je n’y suis pas seulement dans le Perche mais aux confins du Perche, avec un choix de vie qui est le reflet de l’entreprise à moins que ce ne soit l’inverse : dans la tradition et dans l’ouverture à l’innovation », conclut Sandrine Chevereau- Lesage. de rassemblements dans la rue de jeunes qui « s’affrontent » en dansant. Et pour ceux qui souhaitent s’y frotter Davy Ung donne des cours « …depuis 6 mois à Mainvilliers, La Madeleine et Luisant. La musique est plus mélodieuse et rythmée que l’électro. C’est très sympa et ça peut aussi se danser sur de la Techno ! » Renseignements : www.myspace.com/davyungdanse
Un métier au Conseil général Assistante familiale : un métier essentiel dans l’accueil des enfants protégés Rencontre avec Monique Bourne, qui nous présente « …un métier pas toujours rose mais aux satisfactions immenses » que l’on appelle encore souvent celui des « familles d’accueil ». Les clés d’une profession Eurélien n°7 - Printemps 2008 - Un métier au Conseil général « À l’arrivée de mon troisième enfant et pour avoir une activité professionnelle, on a pensé accueillir un enfant « placé ». Un petit chat écorché vif m’a été confié. Il y a eu des périodes très dures. Il a fallu s’accrocher… que toute la famille s’accroche. C’est sûr qu’alors, on ne pense pas d’emblée à en accueillir un second », se souvient avec calme Monique Bourne. …Pas d’emblée… 26 ans plus tard, le sourire radieux de cette assistante familiale ouvre sa maison de Pézy. Aujourd’hui, le « petit chat » a trouvé son autonomie. Dans la maison, des signes discrets marquent la présence d’un ado (accueilli depuis 12 ans) et d’une fillette (depuis 6 ans). « Nous avons eu quatre enfants et en avons accueilli trois (…) Quand tout le monde est à table les jours de fête, je me dis que c’est bien : on ne s’en est pas si mal sortis, tous ensemble ! ». L’assistance familiale est l’une des nombreuses professions qui s’exercent sous la responsabilité du Conseil général. Elle a une particularité notable : l’assistante « entraîne » dans son environnement professionnel toute la famille (compagnon de vie, enfants et bien plus). C’était l’une des qualités recherchées pour cette activité que réformes et exigences sociales ont transformé en vrai métier, aux compétences mieux reconnues et rémunérées. À l’isolement des « mamans de remplacement » s’est substituée une large part d’autonomie au sein d’un travail d’équipe ayant en commun la réussite du « projet de vie » de l’enfant. Un métier qui s’apprend. Avec ses savoir-faire techniques, même pour ce qui lui reste essentiel : le cœur. L’activité d’assistante familiale s’exerce par l’accueil à domicile d’un (ou plusieurs) enfant(s) (ou jeune adulte) protégé(s) par des mesures médicosociales ou judiciaires. Elle implique d’exercer au quotidien les soins et tâches nécessaires à son développement physique, mental et social.• Formation : par stages d’initiation (120 h) puis formation continue. Sans condition préalable de diplôme.• Cadre d’emploi : fonction publique territoriale avec agrément (environnement protecteur de santé, sécurité et épanouissement pour l’enfant) du Président du Conseil général.• Environnement professionnel : intégration dans une équipe pluridisciplinaire d’agents médicosociaux. Conseils et évaluations par les services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) du Conseil général.• Exercice : à temps d’amplitude variable (soirées et week-ends) avec possibilités de placements temporaires (vacances).• Lieu de travail : à domicile.• Évolutions : développement des dispositifs de soutien à la parentalité, professionnalisation du métier.• Compétences recherchées : toutes celles qui qualifient un éducateur, dont la capacité d’écoute et d’adaptation aux situations et évolutions de l’enfant. En savoir plus : Tous renseignements auprès des services sociaux locaux (CCAS…) ou auprès du Conseil général (02 37 20 10 10 ou sur www.eurelien.fr). 23



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