[28] Eurélien n°7 mar/avr/mai 2008
[28] Eurélien n°7 mar/avr/mai 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°7 de mar/avr/mai 2008

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 3,3 Mo

  • Dans ce numéro : Plan Santé 28... faciliter l'accès pour tous aux professionnels de santé.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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20 Découverte Baignée dans ses eaux calmes, Bonneval est, partout, ponctuée par son passé médiéval. Entre vestiges d’enceintes et abbaye recueillie, un bourg à l’identité forte et aux voies ouvertes aux promeneurs. Eurélien n°7 - Printemps 2008 - Découverte Entre « Venise » et Florentin, Bonneval charme les promeneurs Heureux ceux qui se laissent dériver au gré du Loir jusqu’aux portes de la « Petite Venise Beauceronne », Bonneval ! Ils ne croisent ni gondoliers ni vaporetto, mais empruntent la plus souriante des allées d’une Bonne Vallée où la cité médiévale a puisé son nom. Un grand choix d’approches Avant de l’atteindre, les promeneurs, y compris ceux de la Godillose – randonnée de juin plus amicale que compétitive – sont promis à enchainer courbes et virages dans des paysages harmonieusement équilibrés entre ouvertures sur la plaine et chapelets de bosquets, coteaux et vallées. Une des plus belles approches de Bonneval se promène depuis Flacey- RN 10 par Saint-Christophe, Moléans et Conie-Molitard. Via Rouvres, ceux qui savent résister aux accélérations d’une ligne droite, seront récompensés par les vues plongeantes dans la verdure. Les autres voies vers Bonneval appellent à une fine lecture de la plaine et de ses creux. C’est l’occasion de redécouvrir des moulins (Bois de Feugères-Bouville et Sancheville) ou de mesurer, en approche plus sud-est, l’extrême diversité des cultures agricoles.
La convergence médiévale Si la région a attiré depuis des milliers d’années – voir les polissoirs, menhirs et mégalithes dispersés à Trizay-lès- Bonneval, Alluyes, Saumeray –, le cheflieu est une création médiévale, développée à partir de la puissante abbaye Saint-Florentin. Se promener dans Bonneval, donc, c’est aller à la rencontre de trois éléments liés par le Moyen Âge : l’abbaye que le marquis d’Aligre troqua (1828) contre celle de Josaphat à Lèves ; l’architecture dont témoignent des maisons des XIII e et XIV e siècles et l’art des fortifications, partout présentes avec compléments de douves, fossés et rivières qui valent à Bonneval son surnom de « Petite Venise beauceronne ». Sans nier l’emphase, le pseudo n’a rien d’une galéjade tant la présence aquatique est forte dans la cité. Elle baigne un chapelet de lavoirs à égrener de jour et, surtout, quand les éclairages donnent l’illusion d’une présence lavandière. À défaut, des barques électriques suggèrent d’approcher les battoirs sans en rompre le rythme. Des cloîtres aux sculptures modernes De retour sur la Grève de Bonneval, le splendide logis abbatial est une irrésistible invitation à découvrir les cloîtres et arcades que suppose l’immensité du domaine des moines. Longtemps, les promeneurs se sont tenus à l’écart d’une abbaye dont le Conseil général avait fait un centre pour enfants abandonnés avant qu’elle n’accueille le Centre hospitalier Henri-Ey. Tout l’été, l’abbaye accueille une exposition des sculptures d’Yves de la Tour d’Auvergne, invité d’Arts Itinérance et du Conseil général qui inspire sa démarche artistique à travers le département. Du 15 juin au 20 septembre, Saint- Florentin laissera découvrir l’art contemporain dans un cadre médiéval. Une confrontation entre des inspirations qui dialoguent dans l’intemporel. À ne pas manquer ! Découverte Les rouches de la Conie Avant d’atteindre Bonneval, la « mise en jambes » peut se faire lors d’une escale sur les bords de la Conie, particulièrement à Conie-Molitard où subsistent les « toits de rouches ». Comme pour les toits de chaume d’autres zones rurales, les résidents fauchaient joncs et roseaux pour assurer l’abri de leurs logis, avec des risques de propagation d’incendies que le passé a souvent et dramatiquement vérifié. L’animation du « jour du Seigneur » Les moines sont partis. La vie civile qui s’était installée aux portes de leur enceinte est restée. Chef-lieu économiquement dynamique sous des apparences de centre-ville calme, Bonneval a conservé la tradition d’un « Jour du Seigneur » (dimanche) très actif même si les horaires d’offices ont cessé de lui donner son rythme. Chaque matinée dominicale, les vitrines de la quasi totalité des magasins s’animent, offrant aux « promeneurs du dimanche » toutes les ressources nécessaires. L’eau et le pain Deux événements feront écho à la Fête du Pain à proximité de Bonneval. Le Moulin Pelard de Bois-de-Feugères/Bouville fournira son cadre le 29 juin prochain au concours de pain et à Saint-Maur-sur-le-Loir, le moulin à eau privé ouvrira exceptionnellement ses portes. 21



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