[28] Eurélien n°7 mar/avr/mai 2008
[28] Eurélien n°7 mar/avr/mai 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°7 de mar/avr/mai 2008

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 3,3 Mo

  • Dans ce numéro : Plan Santé 28... faciliter l'accès pour tous aux professionnels de santé.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 16 - 17  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
16 17
16 Eurélien n°7 - Printemps 2008 - Plan Santé 28 Cet objectif introduit l’une des mesures sinon « phares », du moins des plus concrètes et sensibles énoncées par le Plan Santé 28 : l’accès à des bourses d’étude pour les étudiants en médecine. Chaque année universitaire, cinq étudiants percevront de 300 à 1000 euros par mois. En contrepartie, ils s’engageront à exercer durant cinq années dans un secteur déficitaire d’Eure-et-Loir et à participer à la permanence des soins. Parallèlement, des indemnités de déplacement et de logement pourront être allouées à des stagiaires auprès de médecins exerçant en zones défidossier Qu’il s’agisse des territoires à dominante rurale du département ou de certains secteurs urbains, la désertification médicale est devenue un problème crucial pour notre territoire. Pourtant, l’Eure-et- Loir n’est pas un département isolé du centre de la France. La proximité de l’Ile-de-France, notre positionnement aux portes du Grand-Ouest et la qualité de vie propre aux territoires du département sont autant d’atouts qui devraient permettre à l’Eure-et-Loir d’attirer plus facilement des médecins cherchant à s’installer. C’est pourquoi le Plan Santé adopté par le Conseil général comporte deux grandes séries de mesures. Les unes visant à favoriser « matériellement » l’accueil de médecins, les autres à mieux faire connaître les atouts du département, par un travail en réseau, en direction des étudiants des facultés proches de l’Eure-et-Loir. Le manque de médecin est déjà une réalité Avec moins de 82 médecins généralistes et 54 spécialistes pour 100 000 habitants, la pénurie de professionnels de santé est une réalité en Eure-et-Loir. La moyenne nationale est, respectivement, de 102 et 89 médecins avec une répartition, il est vrai, très hétérogène. La capitale et l’arc méditerranéen n’ont pas encore atteint les limites de la surpopulation médicale que, déjà, la concentration là, provoque la raréfaction ici. Une semblable disparité géographique de l’offre de soins se constate au niveau départemental avec des zones rurales particulièrement touchées (cantons de Thiron-Gardais, Orgères-en- Beauce, ou encore Janville à moins de 50 médecins pour 100 000 habitants). Selon toutes probabilités, le renouvellement de générations professionnelles permet de redouter une poursuite, sinon une aggravation, de la désertification médicale dans certains secteurs départementaux et ce, pendant une dizaine d’années, au moins. La prescription d’un « réseau » A défaut de faculté de médecine et de centre hospitalier régional (facteurs de choix dans les implantations), le Conseil général a décidé de prendre l’initiative dans l’organisation d’un « réseau » de professionnels. L’ensemble des acteurs de la santé (administrations et organismes sociaux compris) est invité à amplifier la concertation afin de partager les clés d’une meilleure organisation-coordination-répartition des soins. Dans l’immédiat, ce réseau a pour mission de nouer des liens nouveaux avec les facultés de médecine de Paris, Tours, Angers ou Nantes, les plus fréquentées par les étudiants euréliens et d’y faire découvrir les attraits du département et de son Plan Santé. « L’une des pistes envisagées est d’aboutir à un meilleur partage du travail de santé et, qui sait ? à une économie du temps de travail médical », espère Xavier Nicolas, Vice-président du Conseil général, qui, avec d’autres collègues, s’est impliqué dans le Plan Santé 28. Cinq bourses d’études par an
citaires. Une façon de les initier aux réalités méconnues de l’exercice rural et de les « fixer » en Eure-et-Loir. Des aides à l’installation « organisée » La finalité de ces deux premiers dispositifs est d’inciter à l’installation de jeunes médecins en favorisant leurs conditions d’accueil et d’exercice professionnel. Cette dernière phase « boucle » une large intention de la première : assurer d’enviables conditions d’insertion et de vie professionnelle et personnelle propres, à ré-équilibrer les attraits de la capitale ou du littoral méditerranéen. Le Conseil général a également prévu des aides spécifiques à la création de maisons interdisciplinaires de santé. Elles seront accessibles aux collectivités dans le cadre des Contrats départementaux de développement intercommunaux (CDDI). Par ailleurs, une prise en charge partielle de certains frais de fonctionnement (assistant de gestion, par exemple) constituera une aide au « démarrage ». Toutes ces mesures visent à la création de centres de soins capables de répon- dre, fut-ce par des cabinets « secondaires » et des permanences régulières de spécialistes, aux attentes de la population. Secours et prévention Avec ce plan, le Conseil général s’implique fortement en faveur de la santé. Un secteur de compétences dont il est loin d’être absent. La forte contribution financière du Conseil général aux services d’incendie et de secours l’invite à une grande proximité avec l’organisation des transports de malades et services d’urgences. Au point d’avoir contribué à la mise en place d’une « permanence médicale de garde » pour les services de week-ends. Par ailleurs, le Conseil général mène plusieurs actions de santé, en liaison étroite avec ses missions en matière de protection maternelle et infantile (PMI). Vaccinations (7600 en 2006), centres de planification et d’éducation familiale (infections sexuellement transmissibles mais aussi accueil de victimes – abus sexuels – ou sevrages tabagiques), bilans de santé des jeunes en-fants... le Conseil général est déjà un acteur important de la santé des Euréliens. À cela s’ajoute plusieurs partenariats, en particulier celui concernant les campagnes de sensibilisation au dépistage des cancers que le Conseil général finance chaque année. Un effort pour le cœur Une autre initiative est à l’étude afin de contribuer à la lutte contre les accidents cardiaques et leurs conséquences. Elle pourrait prendre la forme d’une aide financière départementale afin que les principales installations sportives soient rapidement dotées de défibrillateurs et de personnes formées à leur utilisation. Face aux accidents cardiaques, la rapidité de l’intervention conditionne largement la sortie de crise et les séquelles encourues. D’un usage simple, les défibrillateurs « de proximité » doivent constituer une réponse à l’urgence. Eurélien n°7 - Printemps 2008 - Plan Santé 28 dossier 17



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :