[28] Eurélien n°5 sep/oct/nov 2007
[28] Eurélien n°5 sep/oct/nov 2007
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°5 de sep/oct/nov 2007

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 279) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 1,7 Mo

  • Dans ce numéro : talents, sensations et détente... le trio gagnant du sport eurélien.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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20 Découverte D’un naturel éphémère, les aubépines ont choisi l’encre pour prolonger leurs arômes. Par tous les temps, livres en main et regards audelà des lignes, voit-on les lecteurs de Marcel Proust parcourir rues et chemins entre la remarquable église (XV et XVI e siècles) et les « côtés » de chez Swannou de Guermantes. Eurélien n°5 - Automne 2007 - Découverte Illiers-Combray : à lire dans le texte et C’est qu’à Illiers-Combray, iris et aubépines ont des senteurs puissantes pour porter leurs attraits jusqu’aux Empires du Milieu ou de l’Extrême- Orient et ce n’est pas la moindre des surprises, sur ces chemins-lisières de Beauce et Perche, que de croiser Japonais et Chinois confrontant mots et paysages, imaginaires et réalités du Pays de Proust. Illiers, la « littéraire » « Si mes parents m’avaient permis, quand je lisais un livre, d’aller visiter la région qu’il décrivait, j’aurai cru faire un pas inestimable dans la conquête de la vérité », écrit Marcel Proust (À la Recherche du Temps Perdu). Ses lecteurs empruntent cette piste incertaine. Comment l’éviter dans la seule commune de France qui, à son nom historique, ait ajouté celui d’un baptême littéraire ? C’est ce qu’a fait Illiers pour marquer le centenaire (1971) de la naissance d’un enfant qui, bien que né à Auteuil (Yvelines), est le plus célèbre Islérien. Ainsi, depuis 36 ans, le combattant baron d’Illiers (XV es.) a cédé la plume au Combray proustien du XXe. Le promeneur, il est vrai, retrouvera plus aisément (et, même, sans le savoir) les traces du jeune Marcel et des promenades vacancières chez la tante Amiot (Léonie, dont la maison est visitable). Du château des sires d’Illiers, il ne demeure qu’une poterne, des murailles effondrées et des douves. C’est peu pour rappeler l’insigne honneur qui accordait au baron le privilège de porter le nouvel évêque dans son épiscopat chartrain. Peu, aussi, pour valoriser l’aide que Florent d’Illiers apporta à Jeanne d’Arc dans sa reconquête du royaume. Quant à l’église Saint-Hilaire, dédiée au patron local, il ne reste que le portail devenu celui d’une propriété privée.
Eurélien n°5 - Automne 2007 - Découverte admirer dans la nature La voûte lambrissée de l’église d’Illiers Le Pré Catelan au gré des pas Haut-lieu de toute promenade à Illiers- Combray, le Pré Catelan n’est pas uniquement lié au grand-père Amiot qui le créa. Avoir lu Proust fait de la promenade une marche culturelle (gratuite en ce lieu entretenu par le Conseil général). N’en rien connaître des atours littéraires n’offre pas moins d’attraits au Pré Catelan. C’est un jardin remarquable par son harmonie, par la subtilité de ses plantations, par l’effet de surprise qu’y créent grottes, pavillons et kiosques. Sa seule présence illustre une particularité islérienne souvent enviée : la pénétration du bourg par la nature. Les promenades vertes commencent presque au pied de l’église à la si belle charpente et s’engagent résolument entre étroits cours d’eau (Loir/Vivonne, douves, canaux), prairies naturelles et espaces boisés. Côté vallée, Illiers n’est que verdure ponctuée de quelques murets. Rive gauche du Loir où le bourg se protégeait, la plaine de Beauce ouvre ses horizons. Rive droite (côté « anglonormand »), le Perche les ponctue de bosquets annonciateurs des forêts profondes. Sans autoriser à longer les cours d’eau des environs (Ozanne, Foussarde), des accès permettent de plonger dans leurs cadres superbes. La présence de discrètes propriétés (Villebon, bien sûr, mais aussi le manoir de Mirougrain, le château de Méréglise, ceux de Roussainville, Tansonville, Eguilly, etc.) attestent d’un terroir reposant et intime, donc prisé dans une nature préservée. Un terroir que le promeneur peut (et doit) « conquérir », maintenant que Florent d’Illiers y a baissé les armes ! Découverte 386 ans… provisoirement La tour carrée de l’église Saint-Jacques n’est surmontée que d’un clocheton posé en 1621. Les bâtisseurs avaient imaginé que le clocher de pierre pourrait se faire attendre… Actuellement, plus personne n’ose envisager remplacer la structure qui n’était que « provisoire ». Du côté de Guermantes Les descriptions des promenades familières de Marcel Proust méritent d’être lues de tous, sans appréhension. Elles conduisent « du côté de chez Swann » à Méréglise (belle église) devenu Méséglise dans le roman, et, « du côté de Guermantes » au château de Villebon, seul visitable (02 37 37 35 63). Officiellement constitué à Saint-Éman, le Loir puiserait ses eaux à proximité de ce château. L’église de Saint-Éman Le château de Villebon 21



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