16 Eurélien n°5 - Automne 2007 - Le trio gagnant du sport eurélien dossier À l’image de ses terroirs, le sport eurélien se déploie dans la diversité des disciplines. Souvent modestes ou mal reconnus faute d’attirer les caméras sur leurs activités, ses sportifs d’élite pratiquent aux plus hauts niveaux, alignant même des titres de champions du monde (Maunoury, Quintais, Bouhraoua) ou espérant à juste titre les conquérir. En Eure-et-Loir, sport-compétition et sport-loisir progressent sensiblement. En conséquence, la demande est forte en équipements de proximité pour le plus grand nombre, mais aussi, en structures de haute, voire très haute qualité. Des installations auxquelles le Conseil général apporte sa contribution financière. Abdoulaye Diarra Abdoulaye Diarra (athlétisme), Romain Feuillu (cyclisme), Jean- Claude Roullet (canoë-kayak), Marlène Guillon (handball), Daniel Fernandès et Youssef Malouki (judo), Terry Bouhraoua (rugby), Loïc Duval (pilotage automobile), Sébastien Cormier (tir), Ambre Cordelet (bowling), Anthoine Hubert (karting), et tant d’autres, comme Quintais (pétanque), Catherine Maunoury (acrobatie aérienne) ou Thirouin (équitation) : la liste des Euréliens ceints de tricolore ou de lauriers internationaux témoigne d’une activité sportive ouverte avec bonheur et réussite dans un grand nombre de disciplines. Daniel Fernandès « Avec 2 844 équipements sportifs pour sa population de 417 000 habitants, l’Eure-et-Loir se situe dans la moyenne nationale des équipements à disposition d’activités sportives », estime Jean Almazan, directeur départemental de la jeunesse, des sports et de la vie associative qui relève néanmoins un retard dans les surfaces en matériaux synthétiques, plus coûteuses d’investissement mais plus durables, et une forte demande en équipements aquatiques. Une pratique « choisie » La plupart des jeunes Euréliens goûtent à plusieurs disciplines avant de choisir leur spécialité ou d’y être invités par les « pôles », « écoles » et autres centres d’entraînement au sport de haut niveau. Ces cadres d’excellence étant généralement situés à proximité des lieux de formation universitaire, la tentation de l’éloignement est une réalité souvent contrebalancée par l’attachement aux clubs locaux. À côté d’une aide aux clubs proportionnée au nombre de licenciés, le Conseil général apporte un soutien financier adapté au niveau de compétition pratiqué. En 2006, plus de 80 sportifs et près de cinquante clubs ont bénéficié de ces encouragements à se hisser aux plus hauts niveaux. Au top Parcourir la liste, c’est relever les espoirs portés dans les clubs d’agglomération mais aussi ceux d’Épernon ou Saint-Georges-sur-Eure, par exemple en tennis, arts martiaux, gymnastique ou badminton, de Hanches en tennis de table ou taekwondo, Bailleau-Armenonville en vol à voile, Auneau en tir, basket et canoë-kayak à Bonneval, handball à Châteauneuf-en-Thymerais, tennis de table à Courville ou encore tir à l’arc à Voves (liste non exhaustive, mais témoignant d’une large répartition géographique). Dans son ensemble, le niveau de compétition des Euréliens est en progrès. Pour ne citer que deux illustrations de la saison dernière : la montée au sommet (ProB) du tennis de table de Chartres ASTT et celle du handball masculin Mainvilliers- Chartres en nationale 1. Ces montées au seuil des professionnels tout Chartres-Mainvilliers Handball comme l’aspiration d’un nombre croissant d’Euréliens à exercer leurs loisirs sportifs trouvent leurs échos dans les demandes en équipements. Toboggan en famille à Aquaval (Nogent-le-Rotrou) |