22 Les gens d’ici Eurélien n°4 - Été 2007 - Les Gens d’Ici Le menuisier luisantais Jean Lorillard a ouvert la fenêtre « capitale » « Bien chez lui », Jean Lorillard insiste : « L’année mouvementée 1941 m’a fait naître à Paris mais toute mon enfance est luisantaise ». « L’Eure-et-Loir est un département calme, agréable, où on vit bien à proximité de Paris », poursuit l’ancien chef d’entreprise qui a développé la menuiserie artisanale jusqu’au niveau (antinomique) d’activité industrielle. Un fleuron économique. Comme marqué de naissance, Jean Lorillard a fait de sa fenêtre ouverte sur la capitale, un objectif professionnel. C’est là qu’il a développé la commercialisation et la pose de ses spécialités (fenêtres bois et PVC en première monte ou rénovation) sur les chantiers prestigieux (le Louvre) et à grands Gros plan Benjamin Herbet, aile battante de Chartres-Mainvilliers Handball « Le collectif avait été trop déçu ! Il ne pouvait plus rien lâcher ! », explique Benjamin Herbet, l’ailier formé au CSM. Devenu Chartres-Mainvilliers Handball, le club a acquis sa promotion en Nationale 1. Avant de partir au Canada, Benjamin Herbet ne pouvait rêver plus belle conclusion d’un parcours sportif fait d’espoirs et de déceptions, jamais d’abandons. Ses débuts au sommet ? Le pire : deux « descentes » consécutives ! volumes (La Défense). Mais c’est à Luisant-Lucé qu’il a toujours maintenu sa production jusqu’au récent regroupement d’ateliers sur le Jardin d’entreprises de Chartres : « On est exportateur régional. On prend les marchés sur Paris et on ramène le chiffre d’affaires sur notre secteur géographique ». Plus de 480 salariés lui en savent gré et il a su partager les fruits de ce développement en préférant transmettre à ses collaborateurs les clefs de Lorenov-Lorebat-Lorillard Entreprise. Sans s’éloigner de ses copeaux, Jean Lorillard a trouvé son « chez lui ». « Tout le monde est attiré par la mer… On peut parler d’océan des blés mais la Beauce n’est pas bleue ! J’aime les collines du Perche mais pas nécessairement pour y résider », ainsi explique-t-il son choix de résidence : à deux pas du cœur chartrain (et un de Luisant !), mais en bord de plateau, pour la vue sur la vallée. « Rapprocher toutes les villes d’Eure-et-Loir est un beau projet mais s’il y a une force d’attraction autour de Chartres et de Dreux, c’est vers la capitale. Et c’est un atout pour elles. L’Eure-et-Loir est paisible, à fort potentiel de développement par sa proximité avec le bassin de Paris. On s’y sent en province sans être dans la France profonde », analyse celui qui a su développer son attachement eurélien en tremplin vers les premiers rangs de son secteur économique. Il s’accroche et continue. Son club manque par deux fois la promotion ? Herbet fait front et relance l’équipe. Enfin, en 2006-2007, « les hommes » du président Besson n’ont « rien lâché » et accrochent la montée en nationale 1 tant convoitée. Une belle opiniâtreté. |