[28] Eurélien n°4 jun/jui/aoû 2007
[28] Eurélien n°4 jun/jui/aoû 2007
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°4 de jun/jui/aoû 2007

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 1,8 Mo

  • Dans ce numéro : développement durable... l'Eure-et-Loir engage son énergie.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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22 Les gens d’ici Eurélien n°4 - Été 2007 - Les Gens d’Ici Le menuisier luisantais Jean Lorillard a ouvert la fenêtre « capitale » « Bien chez lui », Jean Lorillard insiste : « L’année mouvementée 1941 m’a fait naître à Paris mais toute mon enfance est luisantaise ». « L’Eure-et-Loir est un département calme, agréable, où on vit bien à proximité de Paris », poursuit l’ancien chef d’entreprise qui a développé la menuiserie artisanale jusqu’au niveau (antinomique) d’activité industrielle. Un fleuron économique. Comme marqué de naissance, Jean Lorillard a fait de sa fenêtre ouverte sur la capitale, un objectif professionnel. C’est là qu’il a développé la commercialisation et la pose de ses spécialités (fenêtres bois et PVC en première monte ou rénovation) sur les chantiers prestigieux (le Louvre) et à grands Gros plan Benjamin Herbet, aile battante de Chartres-Mainvilliers Handball « Le collectif avait été trop déçu ! Il ne pouvait plus rien lâcher ! », explique Benjamin Herbet, l’ailier formé au CSM. Devenu Chartres-Mainvilliers Handball, le club a acquis sa promotion en Nationale 1. Avant de partir au Canada, Benjamin Herbet ne pouvait rêver plus belle conclusion d’un parcours sportif fait d’espoirs et de déceptions, jamais d’abandons. Ses débuts au sommet ? Le pire : deux « descentes » consécutives ! volumes (La Défense). Mais c’est à Luisant-Lucé qu’il a toujours maintenu sa production jusqu’au récent regroupement d’ateliers sur le Jardin d’entreprises de Chartres : « On est exportateur régional. On prend les marchés sur Paris et on ramène le chiffre d’affaires sur notre secteur géographique ». Plus de 480 salariés lui en savent gré et il a su partager les fruits de ce développement en préférant transmettre à ses collaborateurs les clefs de Lorenov-Lorebat-Lorillard Entreprise. Sans s’éloigner de ses copeaux, Jean Lorillard a trouvé son « chez lui ». « Tout le monde est attiré par la mer… On peut parler d’océan des blés mais la Beauce n’est pas bleue ! J’aime les collines du Perche mais pas nécessairement pour y résider », ainsi explique-t-il son choix de résidence : à deux pas du cœur chartrain (et un de Luisant !), mais en bord de plateau, pour la vue sur la vallée. « Rapprocher toutes les villes d’Eure-et-Loir est un beau projet mais s’il y a une force d’attraction autour de Chartres et de Dreux, c’est vers la capitale. Et c’est un atout pour elles. L’Eure-et-Loir est paisible, à fort potentiel de développement par sa proximité avec le bassin de Paris. On s’y sent en province sans être dans la France profonde », analyse celui qui a su développer son attachement eurélien en tremplin vers les premiers rangs de son secteur économique. Il s’accroche et continue. Son club manque par deux fois la promotion ? Herbet fait front et relance l’équipe. Enfin, en 2006-2007, « les hommes » du président Besson n’ont « rien lâché » et accrochent la montée en nationale 1 tant convoitée. Une belle opiniâtreté.
Un métier au Conseil général Responsable d’établissement : l’art de la polyvalence Loin d’être la « routine » que l’on préjuge à tort, l’administration d’un service requiert, souvent, une compétence certaine dans l’art de la polyvalence et de la prévision. Illustration par l’activité de la responsable administrative de l’antenne chartraine de la faculté des Sciences de l’université d’Orléans. Eurélien n°4 - Été 2007 - Un métier au Conseil général « Mes étapes professionnelles ont été marquées par l’affectation sur des dispositifs nouveaux », sourit Martine Carnis en repensant à ses années auprès de l’ANPE, à l’ouverture de Missions locales, ou à la mise en place du RMI. Diplômée d’études approfondies (DEA) en sciences sociales, Martine Carnis fut agent contractuel au Conseil général comme chef du service insertion, avant de réussir le concours d’attaché de la fonction publique territoriale. La responsable administrative de l’antenne de la faculté des Sciences à Chartres (ASUC) a, aussi, connu une « mise en jambe » avec la création du service « éducation » au Conseil général avant de prendre le chemin de l’ancienne caserne Marceau que fréquentent (cette année) 136 étudiants en sciences. « Ma mission est d’être l’interface entre le Conseil général et l’Université. La directrice d’antenne est enseignante-chercheuse, responsable pédagogique. Je l’assiste pour l’administration et la maintenance. L’objectif est simple : faire que les enseignements Réponses de proximité se déroulent dans les règles et selon les calendriers universitaires », résume Martine Carnis. L’énoncé est simple, le quotidien plus complexe. Suivi de scolarité, animation de l’équipe, comptabilité, documentation, aide à la promotion de l’antenne et gestion de personnel sont l’ordinaire du chef de service. « Avec des matériels sophistiqués (chimie ou biologie), il faut un bon carnet d’adresses pour savoir où prendre conseils, un esprit d’analyse et de synthèse pour aider à la décision et de la réactivité face aux impondérables ou aux défaillances imprévisibles, tout en assurant la continuité des enseignements. J’avoue mon respect pour ceux qui ne peuvent s’appuyer sur des structures complémentaires », explique Martine Carnis, perplexe devant la complexité croissante tant de la maintenance que de la sécurité d’un lieu recevant le public. Reste à l’ancienne passionnée d’insertion et de sciences sociales le plaisir d’avoir participé à l’enquête d’insertion des diplômés du DEUG. Insertions réussies ! ■ Orléans et Chartres partageaient des cours en visioconférence. Survint la panne. Avec les conseils et l’intervention d’un technicien, du centre informatique de l’Université et de deux entreprises, la réparation a demandé neuf mois. Pourtant, les cours n’ont jamais cessé grâce à l’emprunt de matériel à l’IUT de Chartres. La clef ? Une bonne connaissance des ressources proches. ■ Panne de chauffage à la Toussaint 2002. À la rentrée, les salles étaient chauffées. Pluies, terrain et qualité des sols avaient provoqué l’inondation des gaines de ventilation. Le soutien du spécialiste patrimoine du Conseil général et l’intervention d’une entreprise fournirent la solution curative puis des pistes de prévention : l’ordinaire des « coups de chaud » ■ Malentendante, une étudiante venait d’échouer dans une autre université. À Chartres, elle a bénéficié d’un tutorat. Grâce au réseau de proximité (Maison départementale des personnes handicapées - Médecine scolaire), elle a mené ses études à terme. 23



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