[28] Eurélien n°4 jun/jui/aoû 2007
[28] Eurélien n°4 jun/jui/aoû 2007
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°4 de jun/jui/aoû 2007

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 1,8 Mo

  • Dans ce numéro : développement durable... l'Eure-et-Loir engage son énergie.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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12 Service Eurélien n°4 - Été 2007 - Service Services routiers : le Conseil général aux responsabilités Direction départementale de l’Équipement – service départemental de l’Équipement : longtemps la confusion était « de mise » lorsque les Euréliens évoquaient les services chargés des routes. Depuis 2006 (et l’acte II de la décentralisation), plus d’équivoque : les services routiers de l’État ne sont plus départementaux mais assignés, depuis Rouen, à des axes routiers interrégionaux (dont la RN154, la RN12 et une partie de la RN10 en Eure-et-Loir). Le Conseil général, désormais seul acteur départemental de la construction et de l’entretien des routes, a redéfini son organisation. Ainsi, la Direction générale des équipements et du cadre de vie comportera-t-elle dès la rentrée scolaire une Direction générale adjointe chargée des routes, chapeautant la Direction des infrastructures routières et la Direction des services routiers. Sur les routes d’Eure-et-Loir, aux camions et personnels signalés de la couleur orange, se sont substitués progressivement des véhicules blancs arborant le logo du Conseil général et les tenues vertes de son personnel.
Dominique Leblond : « Entretenir aujourd’hui… et prévoir à vingt ans ! » Eurélien n°4 - Été 2007 - Service « L’Eure- et-Loir avait devancé la décentralisation, en 1994, avec la prise en charge directe d’une partie des centres d’exploitation. Les agents de la DDE effectuaient ainsi un certain nombre de travaux pour le compte du Conseil général. Maintenant, les mêmes hommes - et femmes - accomplissent les mêmes tâches, mais sous l’autorité hiérarchique directe du Conseil général. C’est tout de même plus simple et les personnels savent à qui s’adresser, à proximité d’eux. (…) Tous les ans, nous entretenons 450 kilomètres de voirie. La réfection complète d’une voirie, c’est tous les 15/17 ans. L’entretien des routes est une lourde charge mais la prévision en infrastructures demande une vision à 20 ans ! Qui peut être assuré de ce que sera la circulation dans 20 ans ? La seule certitude que l’on peut avoir, c’est que le ferroutage va s’imposer parce que la route n’y suffira pas ! … », assure Dominique Leblond, conseiller général, président de la commission des routes au Conseil général. Chronologie de la construction d’une route : « patience et longueur de temps… » « Indispensable et immédiat » : qu’il s’agisse de travaux ou de création de voirie (déviations), les exigences sont les mêmes et… le temps paraît long à ceux qui attendent. Quant apparaît l’opportunité d’une voie nouvelle, entre les esquisses et les ordres de chantiers, le respect de tous les délais peut conduire à une perspective de 8 à 9 ans. Sans rencontrer d’obstacle réel et conduite avec une volonté unanime, la déviation d’Auneau est parvenue à la déclaration d’utilité publique en trois ans et demi. En règle générale, la moyenne d’un « dossier » se situe autour de cinq années. Entre les relevés divers (qualité des sols), études multiples (nuisances, archéologie, loi sur l’eau, incidences socio-économiques, etc), consultations détaillées des élus, services et organismes concernés, délais de recours et délais de passation des marchés, le chronomètre ne s’arrête pas. Sans doute faut-il ici rappeler que les « délais » sont, aussi, des éléments de garantie tant pour la démocratie que pour la technicité. Ensuite, et ensuite seulement, peuvent commencer les procédures de l’exécution et appels d’offres qui précèdent l’ouverture de chantier. Le parc Le service d’entretien des routes nécessite 35 tracteurs de fauchage, 25 tracteurs de chargement, 35 camions (dont 25 de salage !), 45 fourgons d’intervention. Ce service gère, en outre, 250 véhicules de liaison et fourgonnettes pour l’ensemble des services départementaux. Au service d’aujourd’hui et de demain Outre une direction particulière pour l’agriculture, l’environnement et l’espace rural, la direction générale des Equipements et du cadre de vie dispose de deux directions aux vocations complémentaires. La Direction des services routiers dispose de 330 personnes, essentiellement affectées dans les « subdis » (6) et centres d’exploitation (22 sites), qui assurent l’entretien et la vigilance sur l’état des voiries. C’est « la route au quotidien », y compris les quotidiens exceptionnels tels les périodes de gel et neige ! La Direction des infrastructures routières (40 personnes) a une mission prospective. À elle d’analyser l’évolution des trafics, l’opportunité des aménagements nouveaux puis leur conception, les perspectives à moyen ou long terme en fonction des infrastructures qui peuvent apparaître (zones d’activités, ouverture d’autoroute comme l’A19 près d’Artenay, mais aussi plate-forme de ferroutage, par exemple). 13



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