6 RN 154 : une autoroute en 2016 Si toutes les modalités n’en sont pas encore arrêtées (le Département tient notamment à une tarification basse pour les Euréliens), un accord de principe a été trouvé entre l’Etat et les élus locaux, fin janvier, sur l’avenir de la RN 154 d’Allaines à Dreux-Nonancourt. Les financements publics renvoyant la mise à deux fois deux voies à un futur trop lointain, une autoroute concédée devrait être mise en service en 2016. Musée de l’Ecole : la classe en fin d’année Temporairement logé dans les anciens locaux de l’école normale de garçons de Chartres (rue du 14 juillet), le Musée de l’école, qui fait vivre à ses visiteurs les temps pas si lointains de l’école de Jules Ferry (fin XIX e, début XX e) va s’installer dans la même rue, dans d’anciens locaux associatifs. Réouverture envisagée en fin d’année. Camp de Voves : les chiffres du Souvenir L’Association de Recherche pour la Mémoire de la Résistance en Eure-et-Loir (ARMREL) et le comité du Souvenir du Camp de Voves nous demandent de préciser que des travaux historiques leur permettent de considérer que ce sont 2 000 internés (et non 1 500, comme nous l’écrivions dans notre précédente édition) que connut le camp de Voves et que ce ne furent pas 75 mais 82 évadés qui ont été nominativement recensés. Des aides aux centres de loisirs-jeunes Dans le cadre de ses aides aux projets des communes, le Conseil général contribue à l’animation des jeunes en facilitant l’ouverture de centres de loisirs. Parmi les derniers centres pour lesquels la décision a été prise : Oulins et Brezolles. Eurélien n°3 - Printemps 2007 - Actualité actualité Radioscopie des ondes locales euréliennes 22 ans pour l’une, 24 ans pour l’autre : seules héritières de l’emballement des radios libres locales au début des années 80 (loi de 1981), Radio Intensité (FM 103.8) et Radio des Trois Vallées (FM 95.7) démontrent au quotidien combien il faut d’énergie et de créativité pour maintenir à flots les ondes associatives. Dans le Dunois (et jusqu’à Chartres ou Nogent-le-Rotrou), Radio Intensité s’est taillé une place de leader régional dans sa catégorie. Forte de ses vingt deux ans et d’une trentaine de collaborateurs (dont 6 salariés), elle se prépare à une forte évolution technique cet été : l’entrée dans un groupement d’indépendants l’ouvrira à des publicités et chroniques nationales sans bouleverser sa programmation, et de nouveaux logiciels professionnaliseront sa diffusion informatisée. Radio Trois Vallées (agglomération drouaise et vallée d’Avre) porte à bouts de bras son exceptionnelle longévité qui en fait l’une des dernières survivantes de l’associatif pur. Avec une vingtaine de bénévoles et 3 salariés, RTV produit la totalité de ses programmes. Le mystère de leur survie : l’ambition d’être les meilleures sur les ondes de la proximité avec info (générales et commerciales) locales. Pour mémoire, les autres radios reçues en Eure-et-Loir relèvent de réseaux nationaux (y compris Radio Grand Ciel sur Chartres) avec plus ou moins de tranches horaires locales. Reckitt (Chartres) se recentre sur les cosmétiques En concurrence permanente avec les soixante sites de production du groupe, l’usine Reckitt-Chartres (spécialisé Airwick, Harpic, Veet et lancements de produits technologiques) a été retenue comme fer de lance mondial de Reckitt-Benkiser dans le domaine des soins à la personne. La société britannique a racheté en 2006 Boots Healthcare afin de se renforcer en produits de beauté et santé. L’unité de Chartres – 400 salariés – se voit confier dès cet automne plusieurs lignes majeures – Lutsine, E 45 et Biactol-Clearasil – qui rejoignent Veet, leader mondial du dépilatoire. Ce redéploiement industriel stratégique d’une unité basée à Chartres depuis 1961 s’accompagne d’un investissement de 20 millions d’euros sur six ans. La montée en charge au profit de la dermo-cosmétiqueparfumerie, doit s’équilibrer avec une baisse d’activité des productions de déodorants. Parallèlement aux travaux engagés pour la mise aux dernières normes de ce secteur pointu, le développement de certaines gammes s’appuiera sur une plate-forme d’innovation en lien avec le pôle de compétitivité Cosmetic Valley.