[28] Eurélien n°22 mar/avr/mai 2013
[28] Eurélien n°22 mar/avr/mai 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°22 de mar/avr/mai 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 27,6 Mo

  • Dans ce numéro : mobilisation pour l'emploi.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 22 - 23  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
22 23
Du champ aux papilles Gens d’ici Mémoires vives À l’affiche Le bœuf d’Eure-et-Loir : on sait d’où il vient ! Si le bœuf est devenu une viande presque banale sur nos tables, alors qu’elle était encore rare il y a cinquante ans, elle n’en reste pas moins un mets de choix, pour qui sait la choisir… Le premier élément à vérifier est la race de l’animal. Pour une viande goûteuse, oubliez les races « laitières » et privilégiez les races « à viande ». Si ces dernières sont en général plus chères à l’achat, leur viande sera d’excellente tenue à la cuisson. L’autre élément primordial consiste à se renseigner sur la race et l’origine. L’une des races les plus réputées est le charolais, originaire de Bourgogne, dont l’élevage s’est développé dans tout le pays ces vingt dernières années. D’un beau rouge vif, le charolais est tendre et légèrement persillé, avec juste ce qu’il faut de gras pour lui donner un goût équilibré. Comme toutes les viandes de bœuf elle se décline en une multitude de recettes. Mais plus qu’un autre, le charolais exhale son caractère dans les recettes simples. Poêlé, braisé, rôti… et pour les plus carnivores, cru, où sa chair savoureuse et tendre se prête particulièrement à la préparation d’un carpaccio ou d’un tartare au couteau. Paul Debacker et André Schoup, éleveurs Paul Debacker et André Schoup sont tous deux éleveurs de viande bovine. Situés dans le Drouais, à proximité d’Escorpain, ils produisent une viande de qualité. Ils offrent à leurs vaches de race charolaise une alimentation issue à plus de 95% de leur terre agricole (enrubannage d’herbe, céréales). Aux beaux jours, le troupeau rejoint de belles « prairies temporaires » situées à une dizaine de kilomètres de la ferme. Ce dernier comprend une centaine de bêtes, constituées de vaches-mères et de génisses, dont la viande est commercialisée dans les supermarchés de Dreux et de Saint-Lubin-des-Joncherets. Pour les éleveurs, les vêlages qui ont lieu au début de l’automne constituent l’un des événements les plus importants de l’année : ils comptent ainsi 35 naissances par an. Les veaux femelles sont gardés pour le renouvellement du troupeau. Les jeunes mâles ainsi que les vaches dont l’insémination a échoué, sont alors engraissés et vendus. Environ 15 vaches quittent le troupeau tous les ans. « Travailler à deux, voire à trois puisque nous avons mutualisé certains services avec Michel Geoffroy, un autre éleveur de viande bovine eurélien, nous facilite la vie », souligne ces producteurs, tous deux passionnés par leur travail. Paul Debacker Ferme de Champillon à Escorpain 02 37 38 15 04 André Schoup SCEA de la Poterie 02 32 58 15 03 Michel Geoffroy Ferme de la Ferrette 02 32 58 05 03 Tournedos à la Rossini sauce Périgueux, avec sa cristalline de pommes de terre et sa purée De Nicolas Mendès Ingrédients > 1 filet de bœuf de 180 g > 250 g de pommes de terre > Foie gras > 300 g d’échalotes > 4 gousses d’ail > Madère, porto, cognac > Fond de veau Préparation Parer le filet de bœuf et le tailler (ou demander à votre boucher) pour obtenir des tournedos. Les faire revenir dans une poêle, cuisson à 55 °C au cœur. Poêler un foie gras en escalope. Préparer des croûtons de pain de mie en dés, sautés au beurre clarifié et à l’huile. Éplucher, laver, tailler les pommes de terre à l’aide d’un rouet afin d’obtenir de longs fils fins. Les cuire à 120 °C au four, entre deux feuilles de papier cuisson, 35 mn environ. Saler et réserver. Cuire des pommes de terre à l’eau, les égoutter et les écraser en ajoutant du beurre. Pour la sauce Périgueux : faire revenir les échalotes, ajouter l’ail, mouiller avec les alcools en proportion identique selon la quantité souhaitée et faire réduire aux trois quarts. Mouiller avec le fond de veau (le double du volume total d’alcools) et laisser réduire. Assaisonner en ajoutant du poivre du moulin avant de servir. RESTAURANT LE GEORGES À CHARTRES TÉL. : 02 37 18 15 15 22 Eurélien Magazine n°22• PRINTEMPS 2013
Gens d’ici Bernard Guernet, administrateur et cofondateur de la Maison de la Beauce « Les gens qui s’intéressent à la Beauce sont surpris » Bernard Guernet est l’un des cofondateurs de la Maison de la Beauce. Il a été de toutes les évolutions et conserve une mémoire intacte des années passées à faire découvrir ce territoire aux visiteurs. Bio-Express 1930 - naissance à Pithiviers 1968 - arrive à Guillonville 1995 - inaugure la Maison de la Beauce 2013 - fête les 20 ans de l’association « Maison de la Beauce » La Beauce est le territoire de toute votre vie, n’est-ce pas ? Je suis né beauceron et j’ai grandi avec ces grands espaces comme horizon. C’est véritablement à l’âge de la retraite que j’ai découvert d’autres richesses de ce territoire que je méconnaissais, comme ses ressources naturelles ou l’histoire de son patrimoine architectural. Comment la Maison de la Beauce a-t-elle vu le jour ? Nous étions un groupe d’amis et nous souhaitions ouvrir un centre d’accueil et de découverte en lien avec l’agriculture. Nous avons donc commencé par créer une association : « Terre de Beauce ». C’était en 1993. Il faut dire que nous avions dans notre équipe un homme de caractère, en la personne de Maurice Dousset, ancien Président du Conseil régional. Deux ans après, la Maison de la Beauce ouvrait ses portes à Orgères-en-Beauce. Je suis heureux et fier de voir ce qu’elle est devenue. Qu’appréciez-vous au sein de cette « Maison » ? L’année dernière, nous avons accueilli 3 900 enfants, dont de nombreux scolaires. C’est très important pour nous car c’est par ce jeune public que nous pouvons sensibiliser les parents. En parallèle, nous organisons des expositions, des conférences, des visites de villages, la remise d’un prix littéraire… Participer à des événements comme « la Route du Blé » ou « la Fête du pain » contribue à dynamiser la vie locale. Les gens qui s’intéressent à ce territoire sont agréablement surpris. Leur regard change. Vous devez avoir des quantités de souvenirs… Et je le dois beaucoup au tourisme. Il m’est arrivé d’effectuer une vingtaine de visites de villages en deux mois ! Une fois, près de Péronville, j’ai vu une résurgence de la rivière la Conie en août. J’ai pris le temps d’étudier ce qu’était la Beauce avant de pouvoir en parler. Je dois être l’un des premiers à avoir effectué une visite touristique de la Beauce en car. Quel regard portez-vous sur ces habitants ? Les Beaucerons, et en particulier les agriculteurs, sont des hommes de terre. Ce que j’admire chez eux, c’est qu’ils ont su s’adapter rapidement aux techniques modernes. La mécanisation, les premières moissonneuses-batteuses, l’irrigation… Ils étaient en avance par rapport aux autres territoires. S’ils ne sont pas très expansifs, ce sont en revanche des gens prévoyants. PRINTEMPS 2013• Eurélien Magazine n°22 23



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :