[28] Eurélien n°21 déc 12/jan-fév 2013
[28] Eurélien n°21 déc 12/jan-fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°21 de déc 12/jan-fév 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 9,9 Mo

  • Dans ce numéro : innover pour mieux servir les publics.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 22 - 23  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
22 23
Du champ aux papilles Gens d’ici Mémoires vives À l’affiche Les Macarons euréliens Le macaron est devenu en quelques années la star des douceurs. Il se décline en multiples couleurs et parfums. Et les Euréliens ne sont pas pour rien dans son invention. L’histoire du macaron eurélien a certainement débuté à la table de Diane de Poitiers, en son château d’Anet. C’est en effet sa rivale, Catherine de Médicis, qui fait découvrir le maccherone italien à la France. Il sera servi à l’occasion de son mariage, en 1533, avec le futur roi Henri II, dont Diane est déjà l’amie et confidente. Composé d’amandes, de sucre et de blancs d’œufs, le macaron est alors simple, non parfumé et sans fourrage. Sa texture est dense et sa croûte craquelée. C’est en 1830 que Claude Gerbet invente la recette moderne du macaron. Pâtissier d’origine chartraine monté à Paris, il a l’idée d’unir deux biscuits en les garnissant d’une ganache. Le « Macaron Gerbet » voit ainsi le jour. Le succès est immédiat et la recette vite copiée. Le macaron ne connaîtra ensuite que deux évolutions, en se parant de couleurs acidulées et en rapetissant jusqu’à se présenter en une seule bouchée. Si la tradition du macaron eurélien s’est perpétuée, il connaît un nouvel essor ces dernières années, en particulier dans les pâtisseries chartraines. « Les Macarondises » d’Antony et Stéphanie Froger Depuis 2010, Antony et Stéphanie Froger sont « créateurs » de macarons artisanaux, labellisés Terres d’Eure-et- Loir, à Aunay-sous-Auneau. « Chaque étape est manuelle : macaronnage, dressage et fourrage. Je suis dans la recherche permanente de la meilleure alliance des goûts. Mes matières premières viennent de producteurs euréliens et de fournisseurs locaux. C’est un gage de fraîcheur et de qualité », explique Antony. Saveurs sucrées côtoient créations salées : bananecaramel, pomme façon tatin, foie gras et chocolat, chèvre et miel, abricot et spéculoos… La carte évolue en fonction des saisons et affiche plus de quarante variétés. « En ce moment, ce sont les macarons spéculoos et cranberry qui sont à la mode », précise Stéphanie. Leurs macarons sont commercialisés dans les boulangeries, pâtisseries, sur les marchés mais aussi auprès de restaurateurs et traiteurs. Les particuliers peuvent également passer commande directement. Antony Froger Les Macarondises à Aunay-sous-Auneau – 02 37 90 60 45 Pierre Fournier L’Ilot délices à Chartres – 06 82 74 25 61 Yanick Poirier La Macaronnerie à Fontaine-la-Guyon - 02 37 23 28 49 Miroir aux deux chocolats et son croquant de macarons de Stéphane Fréon Pour six personnes Ingrédients > 28 macarons > un biscuit de macaron pour le fond > 200 g de chocolat noir > 200 g de chocolat blanc > 500 g de crème liquide entière > 3 feuilles de gélatine Préparation Faire fondre le chocolat noir et incorporer 200 g de crème fouettée. Placer le biscuit de macaron au fond du cercle à pâtisserie. Mettre le mélange dans le cercle puis laisser prendre au réfrigérateur 20 mn. Faire fondre le chocolat blanc dans 100 g de crème liquide, y incorporer 2 feuilles de gélatine préalablement ramollies puis y ajouter 200 g de crème fouettée. Recouvrir le chocolat noir de ce mélange et laisser prendre 3 heures au réfrigérateur. Pour la finition, mettre dans une casserole 17 g d’eau, 28 g de sucre, 15 g de crème et une feuille de gélatine ramollie. Porter à ébullition puis incorporez 13 g de cacao. Décercler le gâteau, puis couler ce glaçage, qui doit être à température ambiante. Remettre au frais et coller les macarons sur le miroir au moment de servir. RESTAURANT LA SELLERIE À THIVARS. TÉL. : 02 37 26 41 59 22 Eurélien Magazine n°21• HIVER 2012-2013
Gens d’ici Chantal Maudhuit, Présidente de l’Union départementale et régionale des métiers et des industries de l’hôtellerie « Nous représentons 800 professionnels » Eurélienne depuis toujours, Chantal Maudhuit est une restauratrice passionnée par son métier. Son investissement aux côtés des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration n’est plus à démontrer. Rencontre. Bio-Express 1951 - naissance à Chartres 1976 - ouvre son premier restaurant à Maintenon 1990 - s’installe à Chartres et ouvre une crêperie 2002 - création de La Picoterie 2006 - devient Présidente de l’UMIH 28 Comment avezvous débuté dans la restauration ? En tant que fille de commerçant, j’ai commencé ma carrière dans un restaurant gastronomique à Maintenon. C’était en 1976. Petit à petit, je me suis intéressée puis passionnée pour ce métier grâce à un chef cuisinier. À sa disparition, j’ai décidé de continuer dans ce domaine. Je suis arrivée à Chartres dans les années 90 en achetant la crêperie des Trois Lys, à proximité de la porte Guillaume. Je suis ensuite partie à Trouville, puis revenue naturellement à Chartres en acquérant ce qui allait devenir La Picoterie. D’où vient le nom de votre établissement ? La Picoterie, c’est le nom que portait un champ de mon père, et comme je suis très famille… Il y a d’ailleurs, dans mon restaurant, des photos qui retracent notre histoire familiale. À quand remonte votre engagement au sein de l’Union ? Très tôt, en fait. Dès les premières années. J’ai toujours considéré l’action syndicale comme une aventure constructive. J’ai ensuite gravi les échelons au sein de l’Union départementale et régionale des métiers et des industries de l’hôtellerie, pour en devenir aujourd’hui Présidente. En Eure-et-Loir, nous représentons 800 cafetiers, restaurateurs, cuisiniers étoilés, hôteliers, hôteliers-restaurateurs et acteurs du monde de la nuit. Avec toutes vos activités, vous reste-t-il encore du temps pour votre restaurant ? Il le faut bien ! Même si j’en consacre beaucoup à représenter notre profession. Signalons par ailleurs que notre réseau est très dynamique. Chaque année, depuis cinq ans, nous participons à la « Semaine gourmande en Eure-et-Loir ». Cet événement met à l’honneur la cuisine traditionnelle de notre département. Et nous co-organisons un autre concours : celui des meilleurs apprentis salle et cuisine. Les producteurs locaux et restaurateurs travaillent-ils ensemble ? Il y a une vraie tendance qui se dessine. Les professionnels sont attentifs aux produits locaux pour des questions de coût, de qualité et de développement durable. Pour ma part, je fais appel aux producteurs locaux. L’association Terres d’Eure-et- Loir a d’ailleurs récemment invité les professionnels de la restauration pour leur faire découvrir leurs produits. Je pense que cela devrait se développer… HIVER 2012-2013• Eurélien Magazine n°21 23



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :