[28] Eurélien n°2 déc 06/jan-fév 2007
[28] Eurélien n°2 déc 06/jan-fév 2007
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°2 de déc 06/jan-fév 2007

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 4,8 Mo

  • Dans ce numéro : collèges... des outils pour la réussite.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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16 Eurélien n°2 - Hiver 2006 - Dossier collèges « Des outils pour favoriser la réussite » Dossier Le développement, sinon la réussite économique et sociale, d’un territoire s’écrit, presque toujours, à partir de l’énergie et des compétences de sa jeunesse. Avec une population dont plus du quart a moins de 20 ans (2% de plus que la moyenne nationale !), l’Eure-et-Loir a fait le pari d’une meilleure formation des jeunes Euréliens. Pour ce faire, le Conseil général en a déduit qu’il lui fallait dépasser le champ de ses obligations légales (jusqu’à la plus récente phase de décentralisation elles étaient limitées aux locaux et au fonctionnement des collèges). Son engagement se traduit sous deux formes très volontaristes : avec l’aide à la réussite scolaire, d’une part, et l’implantation de formations supérieures, d’autre part. Les lauriers sont des déclencheurs de confiance individuelle dans les capacités d’apprentissage. À l’inverse, la spirale de l’échec aux examens amplifiait (ou expliquait) la fâcheuse tendance des Euréliens à écourter leur temps de formation. Le « meilleur résultat » (2006) salue incontestablement les efforts collectifs de tous ceux qui contribuent aux actes éducatifs. Et les invite à poursuivre dans la voie d’une réussite qui appelle inlassablement la confirmation. « …Pourrait mieux faire… ! » La décentralisation des années 1982-1985 avait mis le Conseil général en responsabilité des bâtiments collégiens. Constat immédiat : le piètre état des locaux ne contribuait pas au bon fonctionnement et à l’enseignement des jeunes d’Eure-et-Loir. Traduction sur le(s) terrain(s) : aux 40 collèges publics, le Conseil général en a ajouté un et en a reconstruit 23 tandis que tous les autres bénéficiaient d’une remise à niveau (avec, le plus souvent, des extensions) ou d’une modernisation (particulièrement en matière de sécurité). L’informatique au service de la pédagogie L’objectif est clair : fournir à tous les collèges publics d’Eure-et-Loir un matériel informatique efficace tant dans l’utilisation interne (pédagogie et administration de chaque établissement) qu’en matière d’échanges externes (y compris entre collèges). Actuellement, il est estimé que l’informatique est utilisée à 90% pour la pédagogie et 10% pour l’administration. Tout ne se fera pas en un « clic », on s’en doute. Mais les douze années du contrat Conseil général/ADN n’en sont pas, non plus, le délai. Schématiquement, dès les prochaines semaines, l’équipement en ordinateur ou son renouvellement va être engagé. 2 000 matériels environ sont concernés avec, en parallèle ou dans la foulée, « remise à niveau » en « dernière génération ». Paramétrage, maintenance, sécurité et haut-débit d’Internet figurent aux obligations quotidiennes de la prestation de service. Enfin, l’ensemble du parc informatique sera éventuellement renouvelable trois fois en douze ans. Cette véritable mise en place avec entretien d’un espace numérique de travail constitue, au plan national, la première procédure finalisée d’un « Contrat de partenariat public-privé » en matière de services. Ce constat « immobilier » en cachait un autre, plus douloureux encore, qui s’est publiquement révélé lors de la vaste concertation entreprise avec la rédaction du Livre Blanc pour l’Eure-et-Loir (500 experts socioprofessionnels en débats et 17 500 réponses à la consultation des Euréliens de l’automne 2002 et du printemps 2003) : le département n’atteint pas (et il s’en faut !) la moyenne nationale en matière de réussite scolaire. Deux indicateurs éloquents : 91 e rang (sur 96) pour les résultats au brevet des collèges et 86 e pour la part de jeunes accédant au bac. Après avoir consacré, en moyenne, quinze millions d’euros annuels aux locaux des collégiens, le Conseil général s’est engagé dans une politique très volontariste destinée à lutter contre ce handicap scolaire dont la traduction (ou le prolongement) est économique et social. « …Il s’agit d’un programme global ayant pour seule ambition d’apporter sa pierre à la résolution d’un vaste problème qui nécessite la participation de chacun… », a exposé Albéric de Montgolfier. Une formule-guide : « fournir aux pédagogues les moyens matériels de la réussite ». C’est un champ d’intervention (ou champ de compétence, selon l’expression plus juridicoadministrative) que la décentralisation n’énonçait pas mais que le constat rendait nécessaire. Au risque (consenti) de voir la démarche être accueillie avec prudence sinon méfiance par certains des milieux concernés. Dans les faits, la vigilante concertation avec toutes les composantes de l’Education nationale et le scrupuleux respect des compétences, savoir-faire et responsabilités de chacun permettent de constater qu’à l’épreuve du temps, l’ensemble des mesures départementales reçoit un écho positif. Un plan au soutien de la réussite Dans un premier élan, 7 mesures ont été énoncées dans un « plan au soutien de la réussite ». S’il avait
Dossier existé un guide infaillible de la réussite scolaire, cela se serait su depuis longtemps. C’est donc en innovant mais avec pragmatisme qu’il a rédigé son programme scolaire d’aide à la mission des pédagogues. Premier symbole d’un soutien à la réussite de tous : l’attribution (depuis l’automne 2004) d’une encyclopédie personnelle à chaque élève entrant en 6e. Cette distribution ne soulève plus d’hésitations. Par ailleurs, laissant la plus grande marge d’appréciation aux équipes pédagogiques, la désignation des deux élèves « méritants » au sein de chaque classe de 4 e s’est généralisée. Ils sont bénéficiaires d’un chèque-livre ou chèque-culture de 100 euros. De même, la mise en place d’ateliers de soutien scolaire, engagée à la rentrée 2005 (dans 23 établissements et au profit de 1 750 élèves) a été intégrée à la plupart des « emplois du temps » de la rentrée 2006. Dans le cadre de sa politique culturelle visant à ouvrir l’accès aux domaines artistiques, la prise en charge de l’intervention des artistes dans les collèges en a accru la demande. Quant aux « quinzaines » artistiques et culturelles qui ont été initiées en décembre 2004, elles sont saluées par tous ceux qui en ont vécu l’expérience (Toury, Auneau, Brezolles et Chartres - Victor Hugo). De nouvelles quinzaines sont en projet avec les services de l’Education nationale. Autres expériences (plus administratives) pour lesquelles le Conseil général s’est laissé le temps de convaincre par l’exemple : les calculs des « dotations de fonctionnement » (financement du quotidien des établissements) et la « départementalisation » de certaines prestations de service (petite maintenance, nettoyage, espaces verts, etc). Eurélien n°2 - Hiver 2006 - Dossier collèges « Des outils pour favoriser la réussite » Aux 12 collèges volontaires (en 2004) pour de nouvelles clefs de répartition, 14 autres se sont ajoutés cette année. Quant à la mise en appels d’offres communs de certaines prestations, ce n’est plus tant une proposition du Conseil général qu’une demande des établissements. Une illustration-type : est-il plus efficace/coûteux qu’un service départemental organise un appel d’offre pour 41 établissements ou que 41 principaux de collèges recherchent, individuellement, « leur » société de nettoyage des vitres, (avec éventuellement appel à des spécialistes en interventions à grande hauteur) ? 17



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