[28] Eurélien n°18 mar/avr/mai 2012
[28] Eurélien n°18 mar/avr/mai 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°18 de mar/avr/mai 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 6,9 Mo

  • Dans ce numéro : Boostemploi... gagner la bataille de l'emploi !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Du champ aux papilles Gens d’ici Mémoires vives À l’affiche Les lapins euréliens ont du ressort ! Viande blanche et savoureuse, le lapin connaît un regain d’intérêt des gastronomes qui y trouvent un produit de terroir original et facile à cuisiner. Le lapin tient une place de choix dans notre patrimoine gastronomique, pour qui le cuisine en cocotte et en sauce, comme la classique gibelotte et ses oignons grelots. Misant sur l’authenticité, la finesse et les valeurs diététiques de cette viande, les producteurs euréliens n’ont pas hésité à la proposer sous des formes innovantes et faciles à cuisiner. C’est dans le Thymerais que des producteurs labellisés Terres d’Eure-et-Loir élèvent leurs lapins. À Favières, trois producteurs se sont associés sous la marque « Lapin du Bois Rouvray ». À Vérigny, Gérard Surzur produit, sous le nom « Domaine de Chevillon », des lapins prêts à cuire ainsi que des bocaux et des terrines. Le lapin se cuisine sur tous les tons. En grillades, escalope, fricassées, râbles mijotés à la moutarde, brochettes, en poêlées de rognons, le lapin du Thymerais peut ravir toutes les papilles… Il se prête aussi aux recettes plus élaborées (terrines, rillettes…) et se marie délicieusement aux légumes printaniers. Le lapin vous fera aussi voyager en se glissant dans un tajine aux légumes anciens, ou comme ingrédient d’un potjevleesch, terrine traditionnelle du nord de la France, parfumée à la bière eurélienne… SARL des Calottiers Le Bois Rouvray à Favières – 02 37 51 81 75 « Renouveler l’image du lapin… » 22 Eurélien Magazine n°18• PRINTEMPS 2012 Trois producteurs associés à Favières Frédéric André, Thibault Pelletier et Jérôme Bernard sont trois producteurs de lapins associés. Réunis sous la marque « Lapin du Bois Rouvray », ils produisent des lapins entiers ou découpés. Situés à Favières, dans le canton de Châteauneuf-en-Thymerais, c’est en 2006 que leur activité a commencé. De l’élevage à la livraison en passant par la découpe, ils préparent 1 500 lapins par semaine sur deux sites, l’un à Favières, le second à Bû. Le lapin eurélien se trouve facilement en grandes surfaces, chez les volaillers sur les marchés parisiens et dans quelques restaurants. Les producteurs ont aussi osé l’originalité en proposant cette viande sous une forme nouvelle, en mettant une pincée d’été dans leurs préparations. « Nous voulions renouveler l’image du lapin », soulignentils. D’où le lancement d’une gamme appelée les « élaborés ». Cuisses marinées aux herbes pour le barbecue, brochettes au thym et au romarin, aiguillettes provençales, saucisses, viande hachée, épaules tex-mex… conditionnées en barquettes, ces recettes prêtes à cuire sont idéales pour la belle saison et rencontrent un vif succès auprès des Euréliens. Le lapin conquiert ainsi une clientèle plus jeune et urbaine qui peut le déguster tout au long de l’année. Gérard Surzur Domaine de Chevillon 02 37 23 90 91 Terrine de lapin aux asperges Recette de François Dufresne, restaurateur et traiteur à Toury Ingrédients > 1 lapin de 2,8 kg ou 800 g de viande désossée > 800 g de maigre de poitrine de porc > 1 botte d’asperges > 500 g de champignons de Paris > 2 échalotes et du persil > 200 g de crème fraîche liquide > 10 cl armagnac > 20 cl de vin blanc Préparation Faire revenir les champignons coupés et nettoyés avec les échalotes hachées. Ajoutez du beurre, ainsi que les rognons du lapin. Remuez, puis incorporez l’armagnac et faites flamber. Incorporez ensuite la crème fraîche. Coupez le feu et mettez du persil haché. Versez le tout sur les viandes de lapin et de porc. Hachez avec une grille de 10 mm, remuez à la main ou au batteur. Pochez les asperges dans de l’eau salée ; attention, elles doivent rester fermes. Pour la préparation d’une terrine de 2 kg : bardez et commencez par une couche de viande, puis une couche d’asperges blanchies, et ainsi de suite en finissant par une couche de viande. La terrine comportera 3 couches d’asperges et 4 couches de viandes. Faites cuire votre terrine au bain-marie pendant 2 heures à 175 °C. RESTAURANT L’ÉTAPE BEAUCERONNE – TÉL. : 02 37 90 57 32
Gens d’ici Bio-Express 1976 – naissance au Mans. 1988 – arrive à Nogent-le-Rotrou. 2004 – premier succès, avec Le Roi-Soleil. 2012 – chante dans 1789, les amants de la Bastille. Rod Janois, auteur, compositeur et interprète, originaire de Beaumont-les-Autels « Je suis un peu l’enfant du pays » C’est l’un des compositeurs et le chanteur de Ça ira mon amour, extrait de la comédie musicale 1789, les amants de la Bastille. Originaire du Perche eurélien, Rod Janois poursuit sa carrière avec brio et revient sur son adolescence en Eure-et-Loir. Faire partie de la comédie musicale 1789, les amants de la Bastille est une belle aventure… Tout à fait ! D’autant plus que je vais jouer sur scène le rôle de Camille Desmoulins. Être à la fois co-compositeur des chansons et interprète est une très belle opportunité. C’est le résultat de plusieurs années de travail dans le monde de l’édition musicale. La rencontre avec Dove Attia et ses équipes a été déterminante. Désormais je vis pleinement ma passion musicale. Quels liens gardez-vous avec Beaumont-les-Autels, le village qui vous a vu grandir ? Vous savez, je dis souvent que je suis provincial et parisien. J’ai besoin des deux. L’Eure-et-Loir pour le calme, se ressourcer, revoir des gens que je connais et la vie parisienne pour la pratique de mon métier. Je garde toujours en mémoire les paysages verdoyants qui font le charme du Perche, le magnifique château de Beaumont, ainsi que les balades en forêt. Mon grand-père a été maire de Beaumont-les-Autels, j’ai donc beaucoup d’attaches avec les Percherons : je suis un peu l’enfant du pays. Ils me connaissent depuis mes 12 ans et ma réussite est aussi un peu la leur. Vous avez vécu toute votre adolescence en Eure-et-Loir ? Exactement, mes parents se sont d’abord installés à Nogent-le-Rotrou, avant de déménager à Beaumont. Je me souviens des concours de vélos fleuris organisés à Beaumont lors des fêtes du village auxquelles je participais. J’ai fréquenté le collège Joachim-du-Bellay d’Authondu-Perche, puis le lycée Rémy-Belleau de Nogent. Je suis d’ailleurs en contact avec mon ancien collège et le collège Pierre-Brossolette de Nogent pour échanger avec les élèves. C’est là que vous avez fait vos débuts ? J’ai joué mes premières notes à l’école de musique de Nogent et à l’Harmonie municipale ! Puis, je suis entré dans une association nogentaise, dans laquelle j’ai pu jouer avec d’autres jeunes. Chaque année, nous assurions le gala de fin d’année au lycée et quelques concerts. Aujourd’hui, le rêve continue puisque dès septembre 2012, la comédie musicale débutera à Paris et elle sera suivie d’une tournée. PRINTEMPS 2012• Eurélien Magazine n°18 23 Nathalie Robin



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