[28] Eurélien n°16 mar/avr/mai 2011
[28] Eurélien n°16 mar/avr/mai 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°16 de mar/avr/mai 2011

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 4,5 Mo

  • Dans ce numéro : les plaisir des jardins va bientôt refleurir...

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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22 Les gens d’ici Eurélien n°16 - Printemps 2011 - Les gens d’ici Florence Chehet : « Lorsqu’une princesse commande une robe, je me rends chez elle pour l’ajuster » Givenchy, Yves Saint-Laurent, Jean-Paul Gautier, Dior. Florence Chehet connaît les plus grandes maisons de la haute couture française. Aujourd’hui responsable de l’atelier flou (robes) de la maison Dior depuis 2003, cette Eurélienne native de Janville reste discrète sur un parcours professionnel exceptionnel. Et pourtant cela fait 30 ans qu’elle partage son quotidien entre Paris-Avenue Montaigne et le charmant bourg du Puiset... Gros plan Quelle est votre métier au sein de la maison Dior ? Je suis première d’atelier, c’est-àdire responsable de l’atelier flou haute couture. Un terme qui signifie que nous créons toutes les robes Dior. Il m’arrive parfois de diriger plus d’une quarantaine de personnes. Nous travaillons à partir des dessins de John Galliano. Je dois alors m’assurer de la coupe, des tissus, des teintes et des motifs choisis pour toutes les robes, dans le respect des choix du styliste. Comment avez-vous intégré une maison si réputée ? Depuis mon enfance, j’ai toujours voulu être couturière, confectionner des corsets... Les belles robes de princesses me faisaient rêver ! Je suis issue d’une famille beauceronne de couturiers et de couturières. À l’âge de 15 ans, j’ai pris des cours dans une école parisienne. Une rencontre déterminante m’a ensuite permis de faire mon apprentissage. Cette femme, qui s’appelait Paulette, m’a Yuko, Waza-ari, Ippon… Vive le judo ! prise sous son aile. C’est elle qui m’a permis d’entrer chez Givenchy ! Un cadeau pour récompenser ma réussite au brevet professionnel. J’ai ensuite bénéficié de promotions professionnelles en rejoignant d’autres grandes maisons. Votre rêve est devenu réalité... Je rencontre des princesses toute l’année et le rêve existe encore… Lorsqu’une princesse commande une robe, je me rends chez elle pour l’ajuster. Je suis récemment allée en Inde pour célébrer les noces d’une femme qui portait un très beau sari rouge brodé sur-mesure, signé Dior. Je côtoie aussi les égéries de la marque telles que Marion Cotillard, Charlize Theron, Sharon Stone... Vous auriez pu vous installer à Paris. Pourquoi avoir choisi de rester en Eure-et-Loir ? Ma vie est ici ! J’aime être là, j’y tiens ! J’apprécie la nature et Le Puiset me permet de me ressourcer, loin des tumultes de la vie parisienne. Écouter le silence, regarder la plaine, voilà ce dont j’ai besoin. Une grande partie de ma famille vit aux alentours, dont ma mère qui habite Le Puiset. Je préfère la campagne à la ville. J’apprécie me balader, discuter avec les voisins, car ici je suis un peu l’enfant du pays. Art martial fondé par le Japonais Jigoro Kano, le judo est un sport de combat qui nécessite un kimono et un tatami. Régi par un code d’honneur, il peut se pratiquer dès l’âge de 7 ans, voire moins, puisque des séances de découverte peuvent être organisées en clubs. Au-delà, des ceintures de couleur indiquent la progression des judokas. « L’Eure-et-Loir compte 42 clubs et 4 126 licenciés, dont 28% de femmes, souligne André Gélineau, Président du comité départemental. Nous avons une politique de formation pour les futurs professeurs et nos clubs diversifient leurs cours : compétition, loisir, taïso ». Il existe deux sections sports-études dans le département, à Nogent-le-Rotrou et à Dreux. Chaque année, environ 40 Euréliens obtiennent leur ceinture noire. http://judo28.free.fr/
Eurélien n°16 - Printemps 2011 - 24 heures avec... 24 HEURES AVEC… Vincent Lecomte, sapeur-pompier Au service des autres, appelé pour venir en aide aux victimes ou éteindre des feux, Vincent Lecomte exerce le métier de sapeurpompier depuis 1992. D’abord volontaire, puis professionnel, il est aujourd’hui sergent-chef au centre de secours principal de Châteaudun. Il apprécie le travail en équipe et les missions qui lui sont confiées. 7 h 30 Prise de garde ! Rassemblement dans le hall de la caserne. Vincent Lecomte dicte les piquets, c’est-à-dire les affectations de la journée pour les sapeurs-pompiers de garde. Il présente également le déroulé de la manœuvre qui suivra. 11 h 45 La caserne vient de recevoir un appel d’urgence. La victime, un homme, a fait une chute à vélo sur la voie publique. Rapidement sur place, Vincent Lecomte et son équipe effectuent un bilan pour évaluer l’état de gravité des blessures de la personne. 16 h Nouvelle alerte ! Ça décale ! Départ du véhicule de secours et d’assistance aux victimes pour un accident de la route sur la RN 10. Muni d’une fiche d’intervention, Vincent Lecomte se rend sur les lieux avec les autres membres de son équipe. 10 h Après la séance de sport, début de la manœuvre dans la cour. L’exercice porte sur le thème de l’incendie et plus particulièrement les règles d’établissement d’une lance. Il s’agit pour les participants de créer des automatismes qui leur serviront lors d’une intervention. 14 h Lorsqu’il n’est pas appelé sur le terrain pour une intervention, Vincent Lecomte s’occupe de la maintenance et de l’encodage des appareils radio. « Je programme les bips de tous les sapeurs-pompiers de la caserne pour qu’ils puissent recevoir les alertes », explique-t-il. 23



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