[28] Eurélien n°14 sep/oct/nov 2010
[28] Eurélien n°14 sep/oct/nov 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°14 de sep/oct/nov 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 4,3 Mo

  • Dans ce numéro : collèges... les nouveautés de la rentrée.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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2 Sommaire 3 Hommage à Yani Pichard 4 Actualité 8 L’Eure-et-Loir en action 11 Comment ça marche ? 12 Service La Direction des déplacements et des transports 14 Ils ont osé ! Des étudiants chartrains en mission santé au Niger Made in Eure-et-Loir Les extincteurs du groupe Eurofeu 19 Image La cueillette des mûres Eurélien - n°14 - Automne 2010 Directeur de publication : Wilfried Verna, Directeur de Cabinet du Président. Rédacteur en chef : Aurélien Beaujard, Directeur de la communication. Rédaction : Grégory Bezançon Photographe : Arnaud Lombard (DR) Mise en pages : Scoop Communication. Impression : Léonce Deprez. Distribution : toutes boîtes aux lettres (sauf « stop pub ») – La Poste/Médiapost – Adrexo (agglos Chartres, Dreux et Châteaudun) Ont également participé à la rédaction de ce numéro : Carolyn Cosnier-Romet, Élodie Roulleau, Brigitte Féret. Conception maquette : Landscape. Autres crédits photos : Patrick Forget (DR), CG28, SXC, CC… Dépôt légal : à parution. N°ISSN : 1953-1044 – Tirage : 190 000 ex. Téléphone rédaction : 02 37 20 12 07. Couverture : Rentrée au collège Marcel-Proust d’Illiers-Combray Eurélien n°14 - Automne 2010 - Sommaire 20 Découverte La randonnée 22 Les gens d’ici Jérôme Anger 23 Un métier au Conseil général Claudie Averton, assistante à la Direction des finances 24 Hier pour demain Le canton de Chartres Sud-Est 26 Du champ aux papilles Le lièvre 27 À l’affiche 30 La tribune 31 Spécial Passage à la TNT Dossier Collèges : toutes les nouveautés de la rentrée ! Pour préserver l’environnement, ce document est imprimé sur papier certifié PEFC par un prestataire « Imprim’vert » et conditionné sous film plastique biodégradable. SI VOUS NE RECEVEZ PAS LE MAGAZINE EURÉLIEN à votre domicile, contactez-nous : 02 37 20 12 07 ou par courriel : communication@cg28.fr
Eurélien n°14 - Automne 2010 Hommage à Yani Pichard Le 4 juillet dernier, Yani Pichard, Conseiller général et Maire d’Authon-du-Perche, nous quittait brutalement à l’âge de 63 ans. Albéric de Montgolfier, au nom des Conseillers généraux et des agents du Conseil général, a prononcé un éloge lors des obsèques célébrées en l’église d’Authon-du-Perche. « En ce jour d’été, le Perche et l’Eure-et-Loir tout entier marquent une pause en faisant corps, un temps de silence cerclé de murailles, pour saluer à la fois la mémoire d’un fils et d’un fidèle serviteur. Pour mes collègues Conseillers généraux, les agents du Conseil général et moi-même, il n’y a pas d’honneur plus cruel que celui qui nous porte aujourd’hui à célébrer la mémoire de Yani. Le courage est, dit-on, la première des qualités humaines car elle garantit toutes les autres. Courageux, Yani l’a été durant ses dernières semaines pour affronter avec sérénité et lucidité cette maladie sournoise. L’annonce du décès de Yani a soulevé une vague d’émotion et de louanges. Ce flot d’éloges est la marque des hommes libres, ceux dont le rayonnement transcende le prestige des fonctions et des cloisonnements partisans. C’est le destin de ceux qui ont moins recherché les titres que l’épanouissement intellectuel et moral. Partout où Yani passa, il laissa la même empreinte. Celle d’un homme courtois, un homme réfléchi et cultivé, un homme respecté car respectueux, un homme de paix. Apprécié de tous, il savait que l’écoute était la plus belle arme lorsque, comme lui, on décide de se placer au service de l’action publique. Si le sectarisme lui était étranger, l’humanisme lui était familier. Yani savait que les portes les mieux fermées sont celles que l’on peut laisser ouverte. Il faisait partie de ceux qui se battent pour des convictions et des idéaux, mais certainement pas contre des adversaires. Modéré, il n’en était pas moins déterminé. Que ce soit au service des entrepreneurs de notre département ou des concitoyens de son canton et de sa commune, Yani était un perfectionniste. Travailleur infatigable, il n’a jamais économisé ses efforts dès lors qu’il s’agissait de servir l’intérêt général. Jusqu’aux derniers instants de sa vie, puisant dans ses dernières ressources, il a voulu œuvrer pour la collectivité. Avec Yani, nous partagions ce refus du fatalisme qui est l’antichambre du déclin. Il avait cette conception du progrès humain qui ne se perd pas dans la course au profit. En homme d’équilibre, il savait faire la synthèse entre l’efficacité économique et la justice sociale. Tous ces principes, chers à Yani, fondent en ce jour son héritage. C’est en passionné qu’il nous parlait de son village natal d’Authon, qu’il chérissait tant. C’est en visionnaire qu’il pilotait le destin du Pays Perche. C’est en ami que nous travaillions ensemble pour l’Eure-et- Loir. Yani avait en lui cette capacité à replacer chaque élément dans son contexte afin de prendre la hauteur des plus hauts sommets, qu’il affectionnait tant, nécessaire à toute bonne décision. Des décisions qu’il voulait justes. Oui, Yani avait cette philosophie exemplaire qui, comme tous les grands hommes, permet de voir loin pour faire en sorte que tous nous vivions mieux. C’est en fédérateur qu’il s’investissait dans ses mandats. C’est avec le même engouement qu’il œuvrait pour renforcer l’amitié et la coopération franco-chinoise. Passionné par le développement des territoires et plus particulièrement du Perche, il avait à cœur de bâtir des projets pour répondre au mieux aux attentes de nos concitoyens. Partout où il fut en responsabilité, il entreprit et transforma. Pour lui, il n’y avait pas de grands ou de petits projets, il y avait simplement la volonté d’agir pour permettre de transmettre un territoire préservé et valorisé aux générations futures. Cette transmission arrive hélas bien trop tôt. En ces heures si tristes, je ne me souviens que d’un sourire, d’une silhouette élégante, d’une flamme scintillante dans le regard dès lors qu’il évoquait celles et ceux qu’il aimait. On dit que plus un arbre a de racines profondes, plus les branches sont belles. Oui, Yani avait un enracinement profond et l’héritage qu’il nous transmet est immense et riche de sens. À vous, Marie-Anne, je vous adresse un témoignage d’affection et je dis à vos enfants, Annabelle et Florent, et à vos petits-enfants, Aurélien, Baptiste et Laurenne, qu’ils peuvent être fiers de leur père et de leur grand-père. Yani connaissait la valeur du silence. Ce dernier risque cependant de nous paraître bien long. Comme il nous l’enseignait : « Point n’est besoin d’élever la voix quand on a raison ». Yani, tu continueras éternellement à nous inspirer. Tu nous as quittés, mais ton souvenir ne nous quittera pas ». 3



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