Le bloc-notes du Président Albéric de MONTGOLFIER Président du Conseil général d’Eure-et-Loir Eurélien n°12 - Printemps 2010 - Bloc-notes Haïti : une aide versée pour reconstruire Le 12 janvier dernier, Haïti était gravement touché par un séisme de très forte magnitude. La catastrophe a provoqué des dégâts considérables dans ce pays qui est par ailleurs le plus pauvre d’Amérique. L’Organisation des Nations unies a indiqué que 300 000 victimes seraient à dénombrer, qu’autant de personnes seraient aujourd’hui sans abri, et que plus de deux millions d’Haïtiens seraient démunis, sans toit ni eau et nourriture. Par solidarité envers cette population, les élus du Conseil général ont décidé, lors de la session en Assemblée le 25 janvier dernier, d’accorder une aide financière de 10 000 euros à une ONG intervenant sur place. Cette aide sera mobilisée pour soutenir des projets liés à l’enfance, l’éducation et l’accès à l’eau potable. RN 154 : pour la sécurité et la gratuité au quotidien Le Conseil général a apporté une contribution claire et pragmatique au débat public portant sur l’avenir de la RN 154. Oui, la RN 154 doit être aménagée dans sa globalité en Eure-et-Loir. Oui, ces aménagements sont urgents et doivent être réalisés dans les plus brefs délais. Oui, les trajets en Eure-et-Loir, entre Nonancourt et Allaines doivent rester gratuits. Oui, un maximum de points d’échanges entre cet axe structurant et le réseau routier local doit être envisagé. Oui, nous avons l’exigence que cette opération soit exemplaire en matière de préservation de l’environnement et de la maîtrise du foncier agricole. La balle est désormais dans le camp de l’État, maître d’ouvrage de cette opération, afin d’arrêter une position attendue pour juin prochain. « Un département solidaire et volontaire » Non à l’épandage des boues franciliennes en Eure-et-Loir ! Lors de la réunion de l’Assemblée départementale le 15 décembre dernier, les Conseillers généraux ont adopté une motion afin de s’opposer à l’épandage en Eure-et-Loir des boues issues de la station d’épuration d’Achères (Yvelines). Cette station assure le traitement des eaux usées des deux tiers de l’agglomération parisienne. Notre position a été arrêtée en considérant que l’épandage de ces boues risquait de compromettre les efforts réalisés par ailleurs afin d’assurer une bonne qualité de la ressource en eau. En effet, ces résidus d’origine urbaine présentent un risque élevé. Ils peuvent contenir des éléments non recherchés à ce jour comme les produits médicamenteux. De plus, tout en respectant la réglementation, ils sont plus chargés en éléments indésirables (métalliques ou organiques) que les boues des communes rurales. 3