[28] Eurélien n°11 déc 09/jan-fév 2010
[28] Eurélien n°11 déc 09/jan-fév 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°11 de déc 09/jan-fév 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 5,7 Mo

  • Dans ce numéro : seniors en Eure-et-Loir... les jours heureux !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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20 découverte Ce nouveau carnet de voyage nous emmène dans la vallée de l’Eure, du côté de Courville-sur-Eure, sur le chemin d’une ville de caractère. Étangs, paysages et sites historiques peignent cette ville aux nombreuses facettes. Un voyage à la découverte d’un univers bucolique et romantique. Eurélien n°11 - Hiver 2009/2010 - Découverte Balade romantique sur les berges du pays Courvillois La roue à aube à Courville Les bords de l’Eure Moins courues que la vallée de l’Eure entre Chartres et Dreux, les terres courvilloises, en amont, n’ont pourtant rien à lui envier. Entre Beauce et Perche, les vallons chevelus alternent paisiblement avec petits bois, terres arables et prairies. Partout, l’eau est omniprésente, riche d’étangs pleins de victuailles. Et au gré de routes joliment ondulantes, on découvre mille et un secrets cachés au cœur de charmants villages et hameaux. Étangs, moulin... C’est le moment de faire une halte à Courville-sur-Eure : au bord de l’Eure ou à la terrasse d’un des cafés du centre-ville. De prendre le temps de visiter ce lieu qui tire son nom de deux mots latins : curba et villa, signifiant ville courbe. Dû peut-être à la forme ancienne des rues ou des premières habitations qui suivaient les lignes généreuses de l’Eure… Au bord des étangs de Courville, le temps suspend sa course… Le doux métissage des couleurs automnales des arbres se reflète sur l’eau entourée de prairies. L’eau des étangs et des rivières fait le bonheur de tous les passionnés de pêche. Près des petits ponts, son ruissellement compose une musique tendre et apaisante. Les clapotis s’intensifient dans le centre-ville, rue Thiers, où une roue à aube capte inopinément le regard du promeneur. Elle est un repère discret contribuant à l’ambiance pittoresque des lieux. La topographie de la vallée de l’Eure évolue à partir de Courville.
L’éolienne Bollée Se confondant avec le paysage, elle s’élargit, s’encaisse, et des végétaux apparaissent de chaque côté des coteaux. Église, tour, chapelle et… éolienne En centre-ville, l’ancienne chapelle Saint-Gilles accueille aujourd’hui les locaux du syndicat d’initiative. Un peu plus loin, la tour de l’ancien château aujourd’hui disparu se dresse en bordure de la route. Tout comme la fière église Saint- Pierre, visible elle aussi depuis l’ancienne nationale. Ses proportions et la richesse de son ornementation (son retable et son arc triomphal) Le château de Fontaine-la-Guyon Eurélien n°11 - Hiver 2009/2010 - Découverte sont remarquables. À Courville, l’éolienne n’est pas l’une de ces modernes vigies qui défient l’horizon des plaines de Beauce. Elle n’en marque pas moins fièrement l’entrée de la ville. L’éolienne Auguste Bollée, à orientation géométrique, a été construite en 1902, et restaurée en 1992. Elle est située dans l’enceinte de la maison de retraite départementale. Les villages du pays Courvillois Non loin de Courville, le visiteur aurait bien tort de ne pas s’aventurer dans les nombreux villages, bourgs et hameaux alentours. Fontaine-la- Guyon, avec son château et le parc qui l’entoure, mérite bien plus qu’un détour. Saint-Luperce riche de ses moulins et de son château Louis xiii, le presbytère de Chuisnes, richement restauré ou encore Fruncé, où c’est le Loir qui prend sa source... presque chaque commune invite à la curiosité. La plus singulière est sans nulle doute la Rivière Neuve, autrement dit l’inachevé canal Louis xiv. De Pontgouin (écluses de Boizard, voir ci-contre) en passant par Landelles, Chuisnes, Courville et Fontaine-la-Guyon, il égraine arches et multiples vestiges qui devaient mener l’eau jusqu’à Versailles via le célèbre aqueduc de Maintenon. Un patrimoine unique où le romantisme des ruines rejoint celui de la nature qui les a embrassées. L’ancien presbytère de Chuisnes. Découverte Les splendeurs du château de Villebon Érigé durant la guerre de Cent Ans (1337- 1453) par Jeannet d’Estouteville, c’est un château de forme carrée, flanqué de nombreuses tours, de douves en eaux et d’un pont-levis qui lui confèrent l’allure d’une forteresse médiévale. Si Villebon ne fut pas une demeure royale, il reçut en revanche de nombreuses personnalités : Charles vi, Louis xi, François i er, Henri iv et bien entendu le plus illustre maître des lieux : Maximilien de Béthune, duc de Sully. C’est d’ailleurs en son château de Villebon que le ministre d’Henri iv mourut en 1641. Le parc, conçu à la française, alterne étangs et perspectives où s’ébattent des daims aux ramures emblématiques. Cette demeure historique remarquablement conservée, privée et habitée, est à découvrir entre mi-mars et mi-octobre. Le canal Louis xiv part d’ici À Pontgouin, le barrage de retenue de Boizard est le premier ouvrage d’une vaste construction qui devait permettre de ravitailler Versailles en eau, où Louis xiv s’était installé en 1682. Le Hire, ingénieur et géomètre du roi, fut en charge du projet. Vauban s’occupa des plans, tandis que Louvois géra sa réalisation. Le projet fut abandonné avant son terme. Vestiges de ces temps : deux écluses et une digue de 201 mètres sur une dizaine de mètres de hauteur, constituée de pierres. 21



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