[28] Eurélien n°1 jun/jui/aoû 2006
[28] Eurélien n°1 jun/jui/aoû 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°1 de jun/jui/aoû 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général d'Eure-et-Loir

  • Format : (200 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 3 Mo

  • Dans ce numéro : l'été des convivialités.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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22 Eurélien n°1 - Juin 2006 - Les Gens d’Ici Olivier Delmas, patineur d’art Regard posé sur le miroir des temps comme pour mieux y puiser l’art très antique (jusqu’à 6 000 ans avant J-C) magnifié par les mystérieux artisans chinois, Olivier Delmas a la main du calligraphe pour nuancer la teinte de la « célèbre » couleur bronze… qu’il va créer, faute d’exister. C’est l’ultime retouche de son travail d’artisan du bronze chargé de produire (« reproduire » ?) l’œuvre de l’artiste. « Il existe des lycées enseignant la fonderie industrielle mais aucun pour la fonderie d’art (NDLR : sauf liés à l’école Boulle de Paris). Cela s’apprend sur le tas, en commençant par faire les gravats de plâtre pour finir patineur. Il y faut la sensibilité de chaque artiste pour ressentir les courbes, les positions, respecter l’œuvre du sculpteur et être conscient de travailler sur un original… », explique modestement Olivier Delmas. L’œil de l’artiste et la main de l’artisan. Ou l’inverse, peut-être. « J’ai choisi mon métier et je viens à l’atelier avec bonheur. Antony n’est pas si loin de Fontaine-la-Guyon et la desserte est bonne », assume le « finisseur » de l’une des rares (une dizaine ?) fonderies d’art françaises. Son père l’avait créée au début des années 80, « à proximité des artistes parisiens qui peuvent venir veiller sur leur travail et près des galeries d’art (…) et tous nos collaborateurs, formés ici, demeurent aux environs. Déplacer l’atelier n’est pas imaginable. » Antony, Hauts-de-Seine : Olivier Delmas y est né, y était attaché, mais, famille oblige, « l’immobilier n’y était pas accessible à un jeune couple avec enfants… ». Gros plan Les gens Gens d’ici d’Ici Quinze années et un long parcours séparent les deux titres nationaux cueillis par Ali El Kharrat : du titre du Maroc sur 3 000 mètres steeple (1990) à celui de France 2005 (en fait, de la mi-mars 2006), le coureur est passé par La Réunion où l’appelait la mission de son épouse, par le changement de statut (de senior à vétéran - il a 40 ans), par l’état de bi-national (Franco-marocain) et… par les innombrables « Nous étions ouverts au déménagement dans tout le sud-ouest parisien. Entre une pièce ici et une maison près de Chartres, il n’y eut pas d’hésitation ». Le couple ne cherchait pas un environnement boisé. Il l’a trouvé et l’apprécie. « Dix ans après, nous avons revendu pour construire. Toujours à Fontaine-la-Guyon. Nous bénéficions de la bordure de forêt, les enfants peuvent pêcher dans la pièce d’eau du village. À Antony, ils feraient quoi ? » Chaque matin, Olivier Delmas rejoint le train des migrants vers ses ateliers aux parfums de plâtre, de cire chaude et de soudure où la passion mûrit des œuvres d’exception auxquelles son nom ne sera jamais associé qu’avec la discrétion d’un cachet. Quotidiennement, la « transmutation » s’opère faisant de l’artisan fondeur en son village, l’artiste bronzier de la communauté des sculpteurs. Bernard Macé Ali El Kharrat, champion de France (cross vétérans) kilomètres d’entraînement quotidien sur les pistes et hors-pistes qui l’ont conduit à Chartres, toujours dans la foulée de son conjoint. Le titre consacre sa façon d’aller au bout de ses idées, de ses passions, de sa volonté et de sa ténacité avec modestie et ambition.
Un métier au Conseil général Eurélien n°1 - Juin 2006 - Un métier au Conseil général Corinne Gayraud, gardienne de la qualité de l’eau Le Conseil général mène depuis plusieurs années une politique active en matière de gestion et de protection de la ressource en eau. Un des volets essentiels de cette politique consiste à restaurer et entretenir durablement les rivières non domaniales de notre département. C’est avec la création de la cellule CATER (Cellule d’assistance technique à l’entretien des rivières), et grâce aux aides financières accordées aux maîtres d’ouvrage publics et associatifs, que le département a lancé un vaste programme de restauration et d’entretien des rivières La journée de Corinne démarre avec des premiers prélèvements dans l’Eure à Loché (Ver-les-Chartres). La jeune femme remplit un flacon de 2 litres qui sera transporté en glacière jusqu’au Laboratoire départemental d’analyse pour évaluer la qualité générale biologique de la rivière. Elle précise : « Je retourne aussi les cailloux immergés pour observer en dessous les macroinvertébrés et les insectes pour vérifier si ces organismes ne sont pas perturbés. J’effectue ces contrôles 6 fois par an ». Autre lieu, autre technique ! À Saussay, toujours dans l’Eure, les prélèvements sont plus spectaculaires : cette fois c’est le « lancé du seau » qui remplace la descente en bottes en caoutchouc. C’est ainsi que les prélèvements sont réalisés lorsque le lieu n’est pas accessible. Le seau subit ensuite une « mesure technique » qui permet de vérifier le taux d’oxygène, le PH et la L’eau en Eure-et-Loir Le Département d'Eure-et-Loir compte 1 180 km de cours d'eau, dont 850 km permanents répartis entre le bassin de la Seine au Nord (l'Eure et ses affluents) et celui de la Loire au Sud (l'Huisne, le Loir et leurs affluents). Dans l'ensemble, il s'agit de rivières de plaine de type méandriforme, caractériséespar une pente relativement faible et par la présence de nombreux anciens moulins. Etant donné qu'elles constituent en majorité l'amont des bassins versants de l'Eure et du Loir, elles sont d'assez faible gabarit et ont des débits peu importants. Cette caractéristique les rend particulièrement sensibles à toute forme de pollution et de dégradation. Elles sont principalement alimentées par les nappes souterraines (nappes de la craie, des sables du Perche, et des calcaires de Beauce). température de l’eau. Les flacons sont livrés dans la journée au Laboratoire départemental d’analyse. Après un passage par le bureau pour saisir les données, Corinne effectue une visite de chantier avec observations des travaux de tressages financés par le Conseil général (technique alternative à l’enrochement pour protéger l’érosion des berges). Des moyens pour assurer la qualité La qualité des eaux superficielles est déterminée à partir de données physico-chimiques (demandes biologique et chimique en oxygène, matières en suspension, teneursen oxygène dissous, ammonium, nitrites, nitrates, orthophosphates...) et biologiques (inventaire de macro-invertébrés, algues microscopiques...) En Eure-et-Loir, trois réseaux de mesures permettent de suivre l’évolution de la qualité des eaux de rivières : le réseau Agences de l’Eau Seine- Normandie et Loire-Bretagne (16 stations), le réseau Région Centre (3 stations), le réseau Conseil général (21 stations). Au total, 40 stations sont échantillonnées six fois par an (voire douze pour quelques unes d’entre elles). De telles fréquences permettent d'estimer l’impact des différentes pollutions tant à l’étiage (capacité d’auto épuration plus faible), qu’en périodes de hautes eaux (apports importants par ruissellement). 23



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