Sur le terrain Heudebouville Renault Tech conçoit et fabrique des véhicules pour personnes à mobilité réduite Renault Tech conçoit et commercialise des transformations de véhicules pour répondre aux besoins des clients particuliers. Cette filiale de Renault, leader européen sur cette activité, produit dans ses 10 sites intégrés au sein des usines Renault quelque 450 transformations par jour. L’établissement d’Heudebouville, près de Louviers, emploie 110 personnes. On connaît les sites historiques de Renault en Normandie. S’il fait beaucoup moins parler de lui, l’établissement Renault Tech, basé dans la zone Ecoparc d’Heudebouville, est pourtant leader européen sur l’activité de conception des véhicules pour personnes à mobilité réduite (PMR), y compris les personnes se déplaçant en fauteuil roulant. Il s’agit en réalité de véhicules standards que Renault transforme et adapte à la demande. Le tout premier véhicule pour PMR a été produit voici 25 ans dans l’usine Somac* de Verneuil-sur-Avre. L’activité a été transférée en 2003 dans la zone Ecoparc où elle a trouvé l’espace nécessaire et surtout la proximité immédiate de l’autoroute A13. Renault Tech emploie 300 personnes dans le monde, dont 110 à Heudebouville. La société traite en réalité tout type de transformation (auto-école, administrations diverses...). Un tiers de l’effectif et du chiffre d’affaires concerne directement le transport pour personnes à mobilité réduite. « 80% de nos sous-traitants sont installés en vallée de Seine », tient à préciser Eric Lemonnier, directeur général. Chaque année, 1000 véhicules adaptés au transport des personnes à mobilité réduite sortent des 3 lignes de production de l’usine d’Heudebouville. Au total, Renault Tech produit 100 000 véhicules transformés de tout type sur ses 10 sites, soit environ 450 transformations par jour ! L’objectif est de transformer 120 000 véhicules en 2014. « Nos émissions de CO 2 sont minimisées, précise le directeur de Renault Tech, car les transformations sont réalisées sur le site de production, contrairement à celles réalisées chez des carrossiers extérieurs qui nécessitent des acheminements en camion entre l’usine de production et le transformateur. » (*) Société filiale de Renault. PORTRAIT JULIE SERPINET, DIRECTRICE ARTISTIQUE DE LA COMPAGNIE SONGES « Des spectacles qui favorisent l’intimité avec le public » La compagnie Songes, basée dans la Drôme, sera en résidence artistique au Domaine d’Harcourt de janvier 2013 à juillet 2015. Elle allie danse, théâtre de rue, conte, musique, films d’animation, lumière et mène également des actions de formation et de sensibilisation à destination de tous les publics. Julie Serpinet, sa directrice artistique, évoque son parcours et le projet de la compagnie. Cie Songes Claire Raflegeau Qu’est-ce qui vous a poussée à créer la compagnie Songes ? J’ai découvert à 13 ans la danse et le théâtre par le biais d’une compagnie de spectacle pour enfant. Ça m’a plu d’être sur les planches. J’ai donc décidé d’en faire mon métier. Après m’être formée en musique et en danse à Lyon, puis au théâtre et au jazz vocal, j’ai créé la compagnie Songes en 1998. La troupe (une trentaine d’artistes) développe des spectacles essentiellement basés sur les arts de rue. En parallèle, on intervient dans les écoles, les crèches, les maisons de retraite pour organiser des ateliers, inciter les gens à pratiquer et à créer leurs propres spectacles. Pourquoi les arts de rue ? Nous avons découvert le festival de « Chalon dans la rue » qui proposait en particulier des « entre-soi », c’est-à-dire des petits spectacles dans des caravanes ou des yourtes, des endroits tout fermés où on joue devant 8 à 10 spectateurs. La proximité et l’intimité avec le public m’ont beaucoup plu. Nous avions vraiment envie de nous frotter à l’intime. Quelles troupes vous ont inspiré pour cette démarche ? Nos inspirations, nous allons plutôt les chercher dans des films, dans les atmosphères de lumière et de couleur comme celles de Jeunet et Caro, les ambiances foraines, par exemple, « L’imaginarium du docteur Parnassus » de Terry Gilliam. Ou même auprès d’auteurs comme Prévert. Notre objectif est de créer à chaque fois un univers onirique. D’où le nom de « Songes ». Nous faisons en sorte que les gens sortent de leur quotidien ou en tout cas voient leur quotidien de manière très différente, extraordinaire. Songes crée des pièces qui partent du quotidien mais qui poussent les gens à se regarder droit dans les yeux, à se tenir la main, à danser ensemble alors qu’ils ne le font pas habituellement. Pourquoi avez-vous accepté cette résidence dans l’Eure ? Nous avions envie d’ouvrir une autre page de notre livre, de sortir de notre petite bicoque car on était souvent dans des caravanes ou des yourtes. Nous souhaitons que les gens, même s’ils sont plus nombreux, continuent à se regarder dans les yeux ou se tenir par la main... Comment voyez-vous votre nouvelle implantation dans l’Eure ? Quand j’ai découvert le domaine d’Harcourt, j’ai vu que c’était un endroit magnifique. Ce qui nous donne d’autant plus envie de développer un projet in situ, parfaitement adapté au lieu. Quelques mots sur votre premier spectacle à Harcourt ? Il va s’appeler « Le Bal d’Harcourt ». L’idée est de faire déambuler les gens un peu à la manière des livres dont vous êtes le héros. Ils pourront choisir leur parcours. Ce sera à la fois musical, plein de lumières, sur le mode participatif aussi avec des petites choses à écrire sur les tout petits bonheurs du quotidien. Et ça se terminera par un bal pour que tout le monde puisse guincher ensemble. + D’INFOS Retrouvez l’intégralité de l’interview sur eureenligne tribuneS tribuneS tribuneS tribuneS tribuneS tri Opposition O Les élus du groupe Eure Avenir ont dénoncé une nouvelle fois lors de la dernière session la manière dont est menée la politique par la majorité départementale. En effet, le concept développé par Jean Louis DESTANS et sa majorité dans le cadre du dispositif « Construisons ensemble » nous laisse de plus en plus dubitatifs, puisqu’il n’associe pas les membres du groupe d’opposition. Pour dernier exemple et non des moindres, le projet concernant l’expérimentation de politiques publiques à l’exemple de l’urbanisme. Comme d’habitude ce dossier a été présenté à la session sans aucune concertation avec les conseillers généraux, ni même l’ensemble des maires du Département. Ce dossier est pourtant capital puisqu’il risque de dessaisir une nouvelle fois les élus de proximité d’une des dernières compétences communale. Nous demandons donc au Président Destans et à sa majorité de réunir au plus vite tous les élus afin d’envisager ensemble les conséquences de cette expérimentation. Nous le répétons, la majorité doit apprendre à respecter les élus d’opposition en passant du « Construisons Ensemble » au « Construisons tous ensemble ». Nous avons démontré, de nombreuses fois, notre opposition constructive en votant favorablement pour de nombreux projets qui avaient le sens de l’intérêt général. En ce début d’année, nous faisons le vœu que nos voix soient entendues car il est essentiel d’unir nos forces pour défendre l’avenir de notre Département de l’Eure. Bonne année à tous ! Les Elus du groupe Eure Avenir majorité Budget 2013 : répondre aux attentes des Eurois Le budget 2013 que nous avons collectivement présenté et voté, a été construit autour de 3 grandes priorités. D’abord conserver ce qui fait la qualité de notre gestion. Malgré la conjoncture, notre endettement et nos dépenses de fonctionnement sont maîtrisées. C’est d’ailleurs ce qui nous a valu la note de 18/20 par l’agence de notation Standard and Poor’s qui nous place parmi les 3 départements les mieux notés de France. Cette qualité de gestion nous permet de répondre à l’exigence de solidarité et à l’augmentation des demandes sociales, au premier rang desquelles figure une augmentation préoccupante du nombre de bénéficiaires du Rsa (+6,6% soit une augmentation de la dépense de 4,4M €). Nous avons ensuite choisi de conserver le même niveau de fiscalité départementale pour préserver le pouvoir d’achat des Eurois. Nous avons enfin voulu que ce budget traduise notre volontarisme en matière d’investissement, avec une hausse de 4% des engagements de notre collectivité. Il s’agit principalement des routes (30M €) avec des chantiers importants à Gisors, Beuzeville, Vernon, Corneville ou Claville auxquels il faut ajouter 11M € pour l’entretien courant du réseau départemental et la viabilité hivernale. 28M € seront également consacrés aux opérations de reconstruction/rénovation dans les collèges à Fleury, Verneuil, Bernay, Brionne, Bourgtheroulde ou Bourg- Achard. Nous amplifierons enfin notre soutien aux collectivités euroises dans la réalisation de leurs projets en mobilisant 45M €. Notre budget 2013 incarne le dynamisme de notre collectivité, sa capacité à innover et notre recherche permanente de l’amélioration de l’action publique au service de tous. Les conseillers généraux de la majorité départementale |