[25] Vu du Doubs n°204 décembre 2012
[25] Vu du Doubs n°204 décembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°204 de décembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 12 Mo

  • Dans ce numéro : action sociale, des réponses individualisées à des demandes variées.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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rencontres COMME UN LION sort de sa cage en salles Après L’Apprenti, le nouveau long métrage du réalisateur doubien Samuel Collardey sort en avant-première en Franche-Comté le 26 décembre. Les Amis des arts, association centenaire à Pontarlier Véritable institution pontissalienne tournée vers la peinture et la sculpture, les Amis des arts soufflent ce mois-ci les 100 bougies de leur association. Son nom est attaché à des expositions permanentes et périodiques, ainsi qu’à l’accueil d’artistes du Haut-Doubs. En outre, elle propose des cours de dessin et de peinture, des ateliers en extérieur. Des valeurs à la fois artistiques, d’amitiés et de partage réunissent ces Amis des arts. Pour ce centenaire, l’exposition 100 ans de peinture et de sculpture à Pontarlier retracera cette riche histoire, du 8 au 30 décembre, à la chapelle et à la salle annexe des Annonciades. Le réalisateur Samuel Collardey et le jeune héros du film, Mitri. Sa sensibilité le pousse vers des histoires vécues. Samuel Collardey poursuit son exploration de la jeunesse populaire. Après le monde ouvrier dans L’Apprenti, il se saisit de l’odyssée d’un jeune footballeur sénégalais dans Comme un Lion. Il a trouvé « son » histoire auprès d’un jeune Sénégalais du centre de formation du FCSM (Football club Sochaux-Montbéliard) : « Mais j’en ai rencontré plusieurs pour bâtir l’histoire de mon personnage, Mitri. Je tourne beaucoup avec des acteurs non professionnels. Dans le film, la grand-mère de Mitri joue son propre rôle, idem pour ses amis, pour Jean-Luc Ruty, le directeur du centre de formation du FCSM, et Éric Hély, l’actuel entraîneur de l’équipe pro. Le FCSM a beaucoup collaboré au film. » Ce film est aussi l’histoire du bassin industriel de Montbéliard. Une dimension que revendique le réalisateur : « J’ai fait 40 kmentre les deux films, comme beaucoup de paysans dans les années 1960 qui ont quitté leur ferme du Haut-Doubs pour aller se faire embaucher chez Peugeot, dans la vallée. Dans mon film, l’entraîneur du petit club qui prend Mitri sous son aile y travaille. Des séquences ont été tournées dans les usines. » Résultat : une fiction avec des airs de documentaire, très riche, très humaine. Avant-premières au Mégarama d’Audincourt le 17 décembre, en présence des joueurs du FCSM, et à l’Espace Planoise de Besançon le 20 décembre. Sortie exclusive en Franche-Comté le 26 décembre. Sortie nationale le 9 janvier. Livre, concert et récompenses Un ouvrage d’art, édité pour l’occasion, fait la part belle aux artistes qui ont marqué la vie artistique pontissalienne depuis 1912. Un concert classique, jazz et rock, à 20h30 au théâtre Bernard-Blier (entrée libre), marquera lui aussi la soirée d’inauguration du centenaire, le 8 décembre. Enfin, le 30 décembre, jour de clôture de l’exposition, les gagnants du quizz proposé sur des peintres du Haut-Doubs (clôture le 15 décembre), seront récompensés par des tableaux d’artistes contemporains. On n’a pas tous les jours 100 ans… Les Amis des arts, 2 rue des Sapins 25300 Granges Narboz. 03 81 46 68 04 Un montage d’œuvres qui ont jalonné l’histoire des Amis des arts. 6 vu du doubs décembre 2012
APPRENDRE À VIVRE ENSEMBLE avec le RollerFootBall Dès la rentrée de janvier 2013, les jeunes du collège Camus, à Besançon, participeront au Jeu du respect, de la citoyenneté et de la mixité, à travers un concept ludique, le RollerFootBall. Si plusieurs stages de RollerFootBall ont déjà eu lieu dans le Doubs, grâce à l’association bisontine Action jeunesse et découverte, c’est la première fois que ce concept citoyen fait son entrée dans un établissement scolaire à Besançon, avec le soutien du Conseil général. « C’est un jeu qui se pratique par équipes de cinq, dans le respect », explique Bruno Andurand, président de l’association et formateur de RollerFootBall. Ce projet socio-éducatif né en 2000, devenu une marque déposée, permet de faire jouer les enfants et de leur apprendre à vivre ensemble. « On retire des points si, par exemple, un joueur ne relève pas un adversaire tombé par terre », poursuit le président. Au programme dans cet apprentissage : la lecture à haute voix d’un serment de bonne conduite, l’obligation de créer une équipe Un jeu collectif et citoyen. mixte, l’interdiction de dire des grossièretés, de donner des coups… Chaque entorse au réglement est sanctionnée : « Ils comprennent vite ! » observe Bruno Andurand. D’autant que les équipes s’auto-arbitrent et que les adultes n’interviennent pas dans la partie. « En région parisienne où j’ai suivi une classe Segpa (Section d’enseignement général et professionnel adapté), le regard sur les filles a changé, et l’absentéisme a disparu. » Au collège Camus, les jeunes en Segpa joueront au RollerFootBall durant un trimestre, une fois par semaine : le RollerFootBallau service de l’éducation de demain ? Association Action jeunesse et découverte, tél. 06 23 83 81 71. www.rollerfootball.fr De la cancoillotte à la camoillotte LehmannRetour aux sources avec la recette de Thierry Lehmann. Symbole de la tradition gastronomique comtoise, la fameuse cancoillotte élaborée à base de metton, popularisée par les fromageries industrielles, renoue avec son passé sous le nom de camoillotte. Son inventeur, Thierry Lehmann, descend d’une dynastie de fromagers émigrés de Suisse en 1907, fixés dans les Vosges, puis à Sancey-le-Long, et enfin à Hérimoncourt. Spécialisés dans le comté, ils se sont convertis à la cancoillotte en 2003, année de sécheresse et de moindre production laitière. La recette de Thierry Lehmannrenoue avec la tradition. La production ne dépassait pas 30 pots par semaine au début. Mais le bouche-à-oreille a fait exploser les ventes. Son entreprise familiale se situe maintenant en pleine zone industrielle, à Étupes. Aidé de son épouse Christine, de son fils Aymeric, diplômé de l’école de Mamirolle, et de six salariés, Thierry produit 500 000 pots de cancoillotte à la texture onctueuse (12% de beurre), de 11 saveurs différentes : nature, ail, cumin, absinthe, champignons, basilic… Ses efforts sont récompensés par une pluie de médailles d’or, d’argent et de bronze décernées à la Foire comtoise et aux concours de Trépot. La maison Lehmannproduit également 30 meules de comté par semaine. La Camoillotte est vendue dans les crémeries, et dans certaines grandes surfaces. La goûter, c’est l’adopter ! décembre 2012 vu du doubs 7



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