dossier TOBOGGAN À PONTARLIER : les tout-petits prennent leur élan Le paradis des enfants a une adresse à Pontarlier : 36C rue de Besançon, à l’annexe du Centre médico-social. C’est un jardin d’enfants nommé Toboggan, ouvert chaque lundi après-midi. « Je venais déjà pour mon fils aîné, alors j’ai eu envie de revenir pour ma fille, afin qu’elle rencontre d’autres enfants de son âge », confie Zohra. « J’ai connu ce lieu par Internet, indique Marc. Nous sommes venus pour la pesée de notre fils au début, puis pour les jeux. Il y en a beaucoup, ce ne sont pas les mêmes qu’à la maison, c’est bien pour son éveil. Et puis pour moi qui m’en occupe beaucoup en ce moment, c’est l’occasion d’une pause. » « En venant régulièrement ici, mon fils de deux ans apprend à prendre de la distance par rapport à moi, ajoute de son côté Maeva. Ça le prépare à l’entrée à l’école maternelle. » Des jeux, des activités, des conseils, une attention… « Toboggan offre des moments privilégiés d’échanges et d’information, de façon informelle », estime Lydie Cornier, infirmière de la Protection maternelle et infantile. Le service PMI propose un suivi post-natal assuré par une infirmière ou une puéricultrice, et un médecin, éventuellement une psychologue. Bref toute une équipe qui accorde du temps à chacun. Dès la salle d’attente, avec sa profusion de jouets, on a envie de revenir ! UN BUDGET MIEUX GÉRÉ pour davantage d’autonomie Un deuil, une séparation… Il est des épreuves qui déstabilisent les plus solides ! « J’ai eu un premier contact avec le CMS de Planoise pour rechercher une assistante maternelle, relate Marina. Je reprenais un emploi après plusieurs années au foyer à élever mes deux garçons. Mes moyens financiers étant limités, j’ai bénéficié d’une aide pour me lancer. Rapidement j’ai accepté un accompagnement pour apprendre à mieux gérer mon budget familial. Ma nouvelle situation me mettait face à des responsabilités que je n’avais pas à assumer jusqu’alors. » Un budget prévisionnel n’a plus de secret pour Marina désormais ! Avec l’appui de Karen Protin, conseillère en économie sociale et familiale, elle a pu définir des priorités, faire des choix, suivre les échéances… Dans le cadre de cette Mesure d’accompagnement éducatif et familial, Marina estime avoir gagné davantage d’autonomie : « Je sais toujours où j’en suis financièrement, je m’en ressens mieux ! » Marina et ses deux fils. 16 vu du doubs décembre 2012 |