[25] Vu du Doubs n°203 novembre 2012
[25] Vu du Doubs n°203 novembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°203 de novembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 8,2 Mo

  • Dans ce numéro : forum du Handicap, à la rencontre des aidants

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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mémo du mois Offre emplois 683 600 C’est le nombre de repas distribués par les Restos du cœur sur l’ensemble du département au cours de l’année 2011- 2012. Plus de 7 500 personnes, dont 415 bébés, en ont bénéficié. 585 bénévoles assurent le fonctionnement des onze Restos du Doubs. Mais plus que des restos, ce sont des centres d’activités avec des ateliers coiffure, cuisine, soutien pour le retour à l’emploi, microcrédit... Les bénéficiaires trouvent là une aide et une écoute indispensables. Pour continuer de répondre à leurs attentes – en dehors des dons –, l’association des Restos recherche des bénévoles : magasiniers, chauffeurs (permis B), distributeurs de repas, écoutants, conseillers, coiffeurs... Faites-vous connaître au 03 81 41 92 11 ou par mail : ad25.siege@restosducoeur.org Pâturages Confrontées à des difficultés de recrutement de conducteurs de transports scolaires, des entreprises se sont associées à leurs organisations professionnelles et à Pôle Emploi afin de mettre en place une formation adaptée. D’une durée de 400 heures, celle-ci s’adresse aux femmes et aux hommes âgés de plus de 21 ans, titulaires du permis B, qui ont le sens des responsabilités et de la sécurité. À terme, ils obtiendront le titre professionnel de conducteur de voyageurs. Des postes à temps partiel, en contrat à durée indéterminée (CDI), sont à pourvoir dans les secteurs de Besançon, Pontarlier, Baume-les-Dames, Thise, Quingey, Saint-Vit... Adressez candidature et CV à Pôle Emploi : 10 rue des Aubépines 25000 Besançon (à l’attention de Gaëlle Bonnot), ou 6 rue Claude-Chappe - BP 285 – 25304 Pontarlier cedex (à l’attention d’Aurélia Marichy). 23 et 24 novembre Ce sont les deux jours où la Banque alimentaire mène sa grande collecte nationale auprès du public, dans les magasins de grandes, moyennes et petites surfaces. Ses bénévoles sont reconnaissables à leur gilet orange. En 2011, la Banque du Doubs qui couvre aussi la Haute-Saône et le Territoire de Belfort a réuni 179 000 tonnes de produits, soit l’équivalent de 90 000 repas redistribués par les associations. Plus de 7 300 habitants des trois départements sont ainsi secourus chaque mois. 03 81 80 96 06 Courriel : ba250.secretariat@banquealimentaire.org La sécheresse qui a marqué la France durant le premier semestre 2011 a démontré l'attrait des pâturages doubiens en période de pénurie d’herbage. En effet, des demandes d’éleveurs ont afflué de tous horizons. Restait à mettre en relation l’offre et la demande. C’est ainsi que la Chambre régionale d’agriculture a conçu et mis en ligne sur son site Internet une Bourse des pâturages de Franche-Comté. Les propriétaires de surfaces non exploitées peuvent déposer des offres à l’intention des exploitants potentiels. Il est possible aussi de rechercher ou de proposer les services d’un berger... Même si les étés se suivent et ne se ressemblent pas, mieux vaux prévenir que guérir en se rendant sur www.franche-comte. chambagri.fr/espace-professionnel/elevage/bourse-paturages.html 7 200m² Si la superficie du Centre de secours principal de Besançon-centre des pompiers impressionne de l’extérieur, c’est qu’elle recèle de nombreux services. Cette caserne est en effet une véritable poupée russe... En plus du centre de secours même, on trouve dans ses murs : l’état major du groupement territorial ouest (qui supervise 35 casernes), l’atelier mécanique et le centre logistique de ce même groupement, ainsi que le centre de traitement d’alerte et de repli pour l’ensemble du département. 4 vu du doubs novembre 2012
vie du doubs ALBOURY NDIAYE VEUT RÉCONCILIER l’entreprise et l’humain Premier franc-comtois lauréat national du concours Talent des cités, en 2010, ce sociologue de formation s’est installé au cœur du quartier de Planoise, à Besançon, pour expérimenter son cabinet associatif de recrutement, de formation et de conseil en diversité. J « ’ai une conviction, c’est que l’entreprise a une responsabilité sociale », explique Alboury Ndiaye, le fondateur et directeur de Mosaïque Emploi. « Dans les quartiers, il y a des talents. » Arrivé à Besançon en 2000 après avoir reçu une bourse d’excellence, ce Sénégalais de 32 ans s’est inscrit à l’université. Parallèlement, il a été surveillant de cantine, travailleur agricole, agent de sécurité… Il a aussi travaillé quatre ans comme médiateur de nuit à Planoise. « Auparavant, j’enseignais à la faculté. Mais j’ai voulu venir sur le terrain, là où se vivent les inégalités. » Handicap, couleur de peau, religion, âge… Pour lui, la diversité doit être vue comme une opportunité. D’un côté, il aide les personnes dont l’employabilité est mise à rude épreuve à s’insérer dans le monde du travail. Et de l’autre, il se propose de fournir aux employeurs potentiels – une vingtaine d’entreprises locales sont partenaires – un vivier de compétences issues des quartiers. « À Planoise, ça marche, on a envie d’étendre l’expérimentation » Un cabinet associatif de recrutement spécialisé dans la formation et les conseils en diversité : telle est l’expérimentation que mène Mosaïque Emploi au 5, avenue du Parc, au cœur de Planoise, depuis un an. Entre-temps, le projet de ce doctorant en sociologie a été plébiscité par le concours national Talent des cités, en 2010, Alboury Ndiaye, prix Talents de cité 2010, fondateur de Mosaïque Emploi. et soutenu par le Sénat, l’État et l’Europe. En un an, Mosaïque Emploi a reçu 55 personnes, dont un tiers a connu « une issue positive » : CDI, CDD, créations d’entreprise, intérim ou stages. « Ces 55 personnes, nous les avons reçues une fois par semaine, avec le coach salarié que j’ai recruté. Il peut s’agir d’une aide pour une lettre de motivation ou un CV, de travail sur l’image, ou de cibler des entreprises. Nous remplissons un rôle social, ce sont des publics qui échappent aux structures classiques de l’accompagnement. » Le prix Talent des cités a donné une visibilité aux travaux d’Alboury Ndiaye. Il a participé à un débat, sur France 5, et son action a été relayée par les médias. Mais le projet arrive à son terme et le sociologue cherche des financements pour prolonger l’aventure. Il aimerait embaucher un deuxième salarié, organiser des rencontres thématiques, valoriser la réussite... « Je sais que la tâche est immense. Mais à Planoise, ça marche, on a envie d’étendre l’expérimentation. D’un point de vue philosophique, je suis persuadé que l’emploi est la réponse à beaucoup de choses. Je suis un entrepreneur social, et je crois que l’on peut concilier l’entreprise et l’humain. » Mosaïque Emploi, 09 53 67 70 93 mosaiqueemploi@live.fr novembre 2012 vu du doubs 5



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