zoom La nouvelle caserne Besançon Centre. Le 14 septembre pour Besançon Est, le 5 octobre pour Besançon Centre. Deux dates symboliques : les sapeurs-pompiers ont abandonné la caserne Canot pour deux sites spécialement conçus pour eux. Et ça change beaucoup de choses… Besançon : les pompiers du Doubs prennent d’assaut DEUX CASERNES FLAMBANT NEUVES Les chiffres-clés Besançon Centre : 176 sapeur-pompiers (85 professionnels, 91 volontaires), 7 200 interventions par an (65% de l’activité opérationnelle de l’agglomération), 40 engins, 5 équipes spécialisées, 15,7 M € de travaux. Besançon Est : 143 sapeurs-pompiers (58 professionnels, 85 volontaires dont 30 des centres de première intervention de Roche-lez-Beaupré, Thise et Chalezeule), 3 800 à 4 000 interventions par an (35% de l’activité opérationnelle de l’agglomération), 25 engins, 4 équipes spécialisées, 7,9 M € de travaux. La caserne Canot (au centre de Besançon) vers 1970. La caserne Canot n’est plus. Ce site accueillait les sapeurs-pompiers bisontins depuis... 1959 ! C’est avec une pointe de nostalgie que les soldats du feu ont quitté ce lieu chargé de souvenirs. Mais il avait fait bien plus que son temps. Le commandant Sébastien Freidig, qui a veillé au suivi de la construction des deux casernes bisontines : « Canot n’avait jamais été prévue pour des pompiers. Au fil du temps et des nécessités, il y a eu des réfections, des ajouts de hangars, mais ce n’était pas fonctionnel. Pour partir en intervention, les pompiers devaient parcourir entre 200 et 300m, avec des allers-retours. Désormais, c’est 80 m sans retour en arrière ni croisement. Tout a été conçu et réfléchi pour nous et nos missions. On gagne ainsi 1’30 à 2 minutes lors des départs en intervention, ce qui peut faire la différence entre un feu de chambre et un feu d’appartement, en cas d’hémorragie ou d’accident cardiaque. Idem pour les remises des véhicules. On a désormais l’espace qu’il faut, sans poteau. » « On est chez nous » Sébastien Freidig poursuit : « Pour les deux casernes, nous avons pu participer à l’élaboration du cahier des charges. Les personnels, tous grades et fonctions confondus, ont pu apporter leur pierre à l’édifice. Les échanges ont été riches et constructifs avec les deux équipes de maîtrise d’œuvre. Il y a eu une vraie écoute et une vraie prise en compte de nos remarques. Tout le monde a pu vite prendre possession des nouveaux lieux. Nous sommes tous passionnés par notre métier et, désormais, fiers de l’exercer dans de telles casernes. Nous avons même recommencé à réorganiser des journées Portes ouvertes. Comme le disent les hommes : on est chez nous maintenant ! » Un projet ambitieux, une volonté partagée Léon Bessot, président du Conseil d’administration du SDIS et conseiller général du canton de Vercel : « C’est une grande joie de voir l’aboutissement de ces projets. Ils s’inscrivent dans l’important plan pluriannuel de modernisation et de restructuration des centres du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours, voir encadré). Un projet ambitieux voulu par le président Claude Jeannerot. Sa concrétisation est le résultat d’une volonté partagée par le SDIS, le Conseil général et les communes. Pour les deux casernes bisontines, c’est un 24 vu du doubs novembre 2012 |