[25] Vu du Doubs n°203 novembre 2012
[25] Vu du Doubs n°203 novembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°203 de novembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 8,2 Mo

  • Dans ce numéro : forum du Handicap, à la rencontre des aidants

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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zoom La nouvelle caserne Besançon Centre. Le 14 septembre pour Besançon Est, le 5 octobre pour Besançon Centre. Deux dates symboliques : les sapeurs-pompiers ont abandonné la caserne Canot pour deux sites spécialement conçus pour eux. Et ça change beaucoup de choses… Besançon : les pompiers du Doubs prennent d’assaut DEUX CASERNES FLAMBANT NEUVES Les chiffres-clés Besançon Centre : 176 sapeur-pompiers (85 professionnels, 91 volontaires), 7 200 interventions par an (65% de l’activité opérationnelle de l’agglomération), 40 engins, 5 équipes spécialisées, 15,7 M € de travaux. Besançon Est : 143 sapeurs-pompiers (58 professionnels, 85 volontaires dont 30 des centres de première intervention de Roche-lez-Beaupré, Thise et Chalezeule), 3 800 à 4 000 interventions par an (35% de l’activité opérationnelle de l’agglomération), 25 engins, 4 équipes spécialisées, 7,9 M € de travaux. La caserne Canot (au centre de Besançon) vers 1970. La caserne Canot n’est plus. Ce site accueillait les sapeurs-pompiers bisontins depuis... 1959 ! C’est avec une pointe de nostalgie que les soldats du feu ont quitté ce lieu chargé de souvenirs. Mais il avait fait bien plus que son temps. Le commandant Sébastien Freidig, qui a veillé au suivi de la construction des deux casernes bisontines : « Canot n’avait jamais été prévue pour des pompiers. Au fil du temps et des nécessités, il y a eu des réfections, des ajouts de hangars, mais ce n’était pas fonctionnel. Pour partir en intervention, les pompiers devaient parcourir entre 200 et 300m, avec des allers-retours. Désormais, c’est 80 m sans retour en arrière ni croisement. Tout a été conçu et réfléchi pour nous et nos missions. On gagne ainsi 1’30 à 2 minutes lors des départs en intervention, ce qui peut faire la différence entre un feu de chambre et un feu d’appartement, en cas d’hémorragie ou d’accident cardiaque. Idem pour les remises des véhicules. On a désormais l’espace qu’il faut, sans poteau. » « On est chez nous » Sébastien Freidig poursuit : « Pour les deux casernes, nous avons pu participer à l’élaboration du cahier des charges. Les personnels, tous grades et fonctions confondus, ont pu apporter leur pierre à l’édifice. Les échanges ont été riches et constructifs avec les deux équipes de maîtrise d’œuvre. Il y a eu une vraie écoute et une vraie prise en compte de nos remarques. Tout le monde a pu vite prendre possession des nouveaux lieux. Nous sommes tous passionnés par notre métier et, désormais, fiers de l’exercer dans de telles casernes. Nous avons même recommencé à réorganiser des journées Portes ouvertes. Comme le disent les hommes : on est chez nous maintenant ! » Un projet ambitieux, une volonté partagée Léon Bessot, président du Conseil d’administration du SDIS et conseiller général du canton de Vercel : « C’est une grande joie de voir l’aboutissement de ces projets. Ils s’inscrivent dans l’important plan pluriannuel de modernisation et de restructuration des centres du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours, voir encadré). Un projet ambitieux voulu par le président Claude Jeannerot. Sa concrétisation est le résultat d’une volonté partagée par le SDIS, le Conseil général et les communes. Pour les deux casernes bisontines, c’est un 24 vu du doubs novembre 2012
Des équipements renouvelés. Le centre d’appels Besançon Centre. budget de 23,6 M € supporté à 28% par la Communauté d’agglomération du Grand Besançon (qui a fourni les terrains pour 1 € symbolique) et 72% par le SDIS via le Conseil général. Il y a eu un travail colossal des services et des entreprises. Malgré les aléas, entre les difficultés de certaines entreprises et la défaillance d’autres, le budget n’a pas été dépassé, c’est une satisfaction. Il y avait eu tellement de déceptions par le passé. Ces casernes étaient indispensables à la sécurité des Bisontins, elles étaient attendues par tous : population, pompiers, élus. » Inauguration de la caserne Besançon Est en présence du préfet Christian Decharrière, du président du Conseil général, sénateur du Doubs, Claude Jeannerot, du maire et président du Grand Besançon, Jean-Louis Fousseret, du président du SDIS, conseiller général, Léon Bessot, et du colonel René Cellier, directeur départemental par intérim du SDIS du Doubs. RÉNOVATION DES CASERNES, un plan global du Département Mené depuis 2005 par le Conseil général, le plan pluriannuel de modernisation et de restructuration du SDIS va permettre de maintenir l’équité d’accès aux services de secours et d’urgence sur l’ensemble du territoire du Doubs. Il porte sur la construction ou la restructuration de 40 centres d’ici à 2017. D’un montant global de 84 M €, ce programme veut donner aux sapeurs-pompiers des moyens modernes et adaptés, garants d’une efficacité opérationnelle face aux nouveaux enjeux et aux contraintes techniques. Il a vu les inaugurations des centres de secours d’Avoudrey-Flangebouche, le 22 juin, des Fourgs, le lundi 25 juin, d’Étupes-Feschesle-Châtel le 19 septembre, et la pose de la première pierre du centre de secours renforcés d’Audincourt-Valentigney, le 12 septembre. Pourquoi deux casernes ? Le Schéma départemental d'analyse et de couverture des risques (SDACR) fixe les orientations fondamentales, les priorités et objectifs de couverture du territoire, notamment pour les secours d’urgence. En définissant l'organisation opérationnelle et territoriale du SDIS, il conduit à la réalisation des plans d'équipement, de recrutement, de formation et d'implantation des centres de secours. Pour le Doubs, le SDACR prévoit des délais d’intervention rapides en milieu urbain et rural. Afin de pouvoir les tenir face à l’extension et la densification du tissu urbain bisontin de ces trente dernières années et dimensionner les locaux aux exigences de l’activité professionnelle, la nécessité d’implanter deux centres de secours a vite été entérinée par le Conseil d’administration du SDIS et le Conseil général. Toujours suivant les recommandations du SDACR, le centre de secours principal de Besançon-Est rassemble désormais les centres de Thise, Chalezeule et Roche-lez-Beaupré en plus d’une partie des effectifs de Canot. Les centres de Bouclans et Nancray, tout comme ceux de Saône et Mamirolle, ont été rassemblés quand le centre de première intervention de Marchaux a été intégré au réseau départemental et a vu son secteur d’intervention s'agrandir.. novembre 2012 vu du doubs 25



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