[25] Vu du Doubs n°203 novembre 2012
[25] Vu du Doubs n°203 novembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°203 de novembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 8,2 Mo

  • Dans ce numéro : forum du Handicap, à la rencontre des aidants

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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vie sociale LA CAISSE SOLIDAIRE DE FRANCHE-COMTÉ, plus précieuse que jamais L’association assure l’accès à des prêts bancaires aux plus vulnérables. Prescrits par des partenaires sociaux, destinés à soutenir les bénéficiaires dans leurs projets, ces microcrédits s’inscrivent dans un parcours qui fait sens. Issue d’une réflexion sur l’exclusion sociale menée par l’État avec 12 villes de France, dont Besançon, au début des années 2000, la Caisse solidaire de Franche-Comté est la seule à avoir vu le jour et, à ce titre, est unique en son genre. « Elle été créée sur la thématique du microcrédit et ne s’occupe, depuis 2005, plus que de microcrédit personnel », explique Christine Musard, présidente de l’association franc-comtoise de financement solidaire. « Mais, en 2010, elle s’est élargie au surendettement pour répondre aux besoins recensés » De 2005 à 2011, l’association a ainsi étudié 1 060 dossiers qui ont donné lieu à 294 microcrédits pour un montant total de 556 000 euros, remboursés en totalité dans 9 cas sur 10. Pas mal pour des emprunteurs particulièrement vulnérables... Pour la seule année 2011, 71 prêts ont été accordés pour 133 000 euros au total. Interface entre banques et services sociaux Unique salariée de l’association, Florence Guastalla est épaulée par une équipe de huit bénévoles qui assurent un accompagnement individuel des bénéficiaires. Au deuxième étage du 7 place Victor-Hugo, à Besançon, la chargée de mission reçoit le public, répond aux questions et, surtout, joue l’interface entre les services sociaux et le Crédit municipal ou la Caisse d’épargne, les deux banques partenaires pour ces microcrédits personnels garantis par la Région ou l’État (selon le dispositif dans lequel ils s’inscrivent). « Il ne s’agit pas de prêts pour acheter un écran plat ! », annonce-t-elle très vite. « Ils sont destinés à l’achat d’une voiture, au paiement de soins médicaux, au remboursement de dettes, enfin à ce qui permet de maintenir des gens dans le circuit, d’éviter qu’ils plongent. » La première mission de la Caisse solidaire a consisté à se faire connaître des partenaires sociaux. Mission accomplie : aujourd’hui, les trois quarts des dossiers qu’elle traite lui sont adressés par l’un d’eux. « Ils s’inscrivent dans un parcours qui a un sens. (…) Quelquefois le choix est clair : c’est soit nous, soit un crédit à la consommation à 21%. Le prêt n’est pas une fin en soi et l’objectif n’est pas d’endetter les gens. Le dispositif social doit avoir été actionné. Si notre public peut bénéficier d’une aide de la Caisse d’allocations familiales plutôt que d’un prêt, c’est toujours mieux. » Caisse solidaire de Franche-Comté, 7 place Victor-Hugo à Besançon. Tél. 09 71 53 58 28 Courriel : caisse.solidaire.fc@orange.fr Florence Guastalla, chargée de mission épaulée par une équipe de bénévoles. Le surendettement, une seconde mission En traitant de microcrédit, l’association a constaté que de nombreuses personnes se trouvaient dans une situation de surendettement, qui appelle d’autres aides. Depuis 2010, la Caisse solidaire de Franche-Comté a choisi de représenter, dans la région, la fédération Crésus. À ce titre, elle assure prévention, accompagnement et conseil. Microcrédit et surendettement : « Deux missions distinctes, mais complémentaires », assure Florence Guastalla. novembre 2012 vu du doubs 21



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