Salle blanche de recherche à l'institut FEMTO-ST. I débats I Besançon, étape du débat national sur les nanotechnologies En application des engagements du Grenelle de l’environnement, un débat national se tient sur le développement des nanotechnologies et la maîtrise des risques potentiels liés aux nanomatériaux. Organisée par la Commission nationale du débat public (CNDP), l’étape bisontine se tient le 24 novembre à 19h30 à l’UFR médecine-pharmacie*. L’entrée est gratuite. Les deux tables rondes bisontines traiteront des microtechniques et du lien nanotechnologie - compétitivité. Les nanotechnologies touchent des domaines aussi variés que la santé, l’énergie, l’information et la communication, la protection de l’environnement... Secteurs où elles présentent des enjeux importants en termes de compétitivité, d’économie, d’innovation, d’environnement et de santé. Une vaste réflexion est donc engagée afin de poser ces aspects, notamment éthiques, de s’informer sur ces enjeux et impacts, de poser des questions** et d’obtenir des réponses. Sur la durée du débat national, chaque étape abordera un thème différent : les modalités de soutien à la recherche et aux innovations, l’évaluation de la toxicité, l’information et la protection du consommateur, du salarié, les changements de propriétés de la matière à cette échelle, l’organisation du contrôle et du suivi. Et donc la compétitivité à Besançon. 8_vu du doubs_novembre 2009 Plus d’infos sur www.debatpublic-nano.org ou au 01 70 39 94 12 * Place Saint-Jacques, attention, lieu sous réserve. ** Les questions pourront être posées lors des réunions, mais aussi, au préalable, par téléphone, courrier ou via le site Internet dans la section appropriée. Les nanotechnologies, c'est quoi ? Le préfixe nano vient du grec "très petit", il est utilisé dans les unités de mesure pour exprimer le milliardième de l'unité de base. Un nanomètre est environ 30 000 fois plus fin que l’épaisseur d’un cheveu. Les nanotechnologies font référence à l’ensemble des techniques permettant de créer des nano-objets et de les exploiter. « Il est normal que le Doubs soit sollicité pour les nanotechnologies qui se placent dans la continuité des microtechniques pour lesquelles il est reconnu. Ce débat nous concerne donc directement. Les nanotechnologies donneront de la valeur ajoutée à de nombreux secteurs. Les spécialités franc-comtoises en la matière sont les matériaux possédant des caractéristiques mécaniques particulières (notamment les traitements de surfaces ou les matériaux composites nanostructurés), de nouveaux composants acoustiques et optiques ultra-miniatures pour les télécommunications et enfin de nouveaux types de couches fonctionnelles Michel de Labachelerie, directeur de l’institut FEMTO-ST* pour l'ingénierie biomédicale. Les scientifiques ont rapidement pris conscience des risques potentiels liés à ces nouvelles technologies. Le risque principal est la pénétration facile dans le corps humain de nanoparticules, qui sont si petites qu'elles pourraient venir se loger jusque dans nos cellules, et en altérer le fonctionnement. Même s'ils ne sont pas complètement avérés pour le moment, ces risques potentiels ont été identifiés très tôt et sont aujourd'hui activement étudiés. » * Réunion des laboratoires universitaires : Franche-Comté Électronique Mécanique Thermique et Optique - Sciences et Technologies, http://www.femto-st.fr/ |