[25] Vu du Doubs n°173 novembre 2009
[25] Vu du Doubs n°173 novembre 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°173 de novembre 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 5,4 Mo

  • Dans ce numéro : Doubs 2017... 55 ambitions pour bien vivre ensemble.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Claude Jeannerot, président du Conseil général Accompagner une mutation profonde « Le Département apporte son soutien à la recherche appliquée car ce sont les emplois de demain qu’elle prépare, notamment dans les pôles de compétitivité. Le 17 juillet 2009, un contrat de performance a été signé par l’ensemble des partenaires afin d’établir des indicateurs qui mesureront l’impact des pôles sur l’emploi. Chaque année, nous disposerons de données sur le nombre de postes créés et/ou maintenus, par exemple. Ce qui constitue un outil d’aide à la décision pour les collectivités afin d’accompagner une mutation profonde de notre tissu économique. » 26_vu du doubs_novembre 2009 F-City, le véhicule électrique créé et fabriqué par FAM Automobiles, à Étupes. I I Nouvelles technologies : zoom Les rendez-vous technologiques de Mobilis quelles perspectives pour l’emploi ? Mobilité, biomédical, microtechniques, billettique sans contact, logiciels de pointe… De nouvelles compétences émergent dans le Doubs. Elles sont le creuset des emplois de demain. Les 17 et 18 novembre, les Rendez-vous technologiques européens s’invitent aux 7 e Rencontres Mobilis, à Montbéliard, pour stimuler les échanges, susciter les innovations, mobiliser les entreprises, mettre en contact chercheurs et industriels, bref, mettre la recherche et le développement au cœur des débats. Proposés par l’Arist, avec le soutien du réseau Enterprise Europe Network, ces rencontres constituent l’une des deux nouveautés de Mobilis, avec les Open space (tables rondes ouvertes à tous). Ces deux opérations s’ajoutent à des rencontres déjà fort riches en débats autour de la mobilité urbaine, des véhicules propres, des services innovants de mobilité, de l’opportunité d’utiliser l’hydrogène, des solutions de mobilité péri-urbaine, des nouveaux projets d’urbanisme, ou encore des nouveaux designs de véhicules urbains. Des experts du monde entier sont attendus. Des designs audacieux pour des véhicules propres. L’érosion de l’emploi industriel traditionnel est aujourd’hui une évidence. Dans le Doubs, comme ailleurs, la crise est venue exacerber la tendance au resserrement des équipes engagées avec l’automatisation puis la course à la productivité. Les nouvelles technologies qui émergent localement compenserontelles ces pertes d’emplois ? En partie, estiment les observateurs. Pour Développement 25, Sylvain Compagnon a mené une étude prospective sur les secteurs qui créeront de l’emploi en 2050. Il en ressort que les véhicules électriques, les dispositifs pour limiter les coûts, l’énergie et la santé seront les plus générateurs de main-d’œuvre. Aujourd’hui, déjà, le Doubs compte des entreprises pointues et créatrices d’emploi dans l’automatisation, le développement logiciel ou encore la conception rapide. Mais pour se développer, les savoir-faire traditionnels ont eux aussi la possibilité de prendre le train des nouvelles technologies en marche. C’est le cas de l’automobile, avec des entreprises positionnées sur les véhicules de niche (FAM Automobiles, 110 emplois), secteur qui
ERG Transit System, à Besançon, spécialiste des outils de paiement pour le transport public. pourrait générer un nombre d’emplois non négligeable si le virage est bien pris, ce à quoi veillent le pôle Véhicule du Futur et Numérica. De jeunes pousses en incubateur C’est aussi le cas des microtechniques, avec de jeunes pousses qui s’éveillent à l’incubateur de Franche-Comté. « Nous avons quatre projets microtechniques en ce moment », se félicite Blandine Tatin, sa directrice. « J’espère que c’est une tendance profonde. Ici, les emplois créés sont de bon niveau et contribuent à maintenir des Franc-Comtois sur place, avec leurs familles, tout en renforçant l’attractivité locale. Dans le Doubs, les deux antennes de l’incubateur sont pleines. Au 31 décembre, le bilan de notre structure depuis sa réactivation, en 2005, était de 130 emplois créés. Et je crois fortement à l’effet démultiplicateur, avec des sociétés qui se positionnent dans le sillage des pionnières. » De l’antenne bisontine sont ainsi sortis quelques fleurons de l’innovation : Smartesting, 30 salariés, Photline, 14 salariés, RD-Biotech et Covalia, 10 salariés chacune, ou encore Erdil, 8 salariés… Des emplois tout frais et très pointus, qui Leur petite entreprise n’a été créée que cet été mais elle devrait compter six emplois dès la fin de l’année, 12 courant 2010 et une vingtaine d’ici quatre ans. Anciens salariés d’une entreprise francilienne de systèmes d’information géographiques, Mathias s’ajoutent à ceux que la diversification biomédicale ou billettique a déjà permis de créer. Car là encore, Besançon compte quelques success stories : fondée par d’anciens ingénieurs de Lip, Statice Santé emploie 50 personnes, quant à Parkeon et ERG, ils font travailler respectivement 550 et 100 Doubiens. Un environnement favorable L’antenne montbéliardaise de l’incubateur, elle, est installée à Numérica, pôle dédié aux nouvelles technologies de l’information. Dotée d’une coloration « mobilité », elle alimente la pépinière, et il y a là aussi quelques pépites, comme Virtuel City ou Web Géo Services (voir notre encadré). « Les systèmes d’information géographique représentent un vrai pôle d’excellence en émergence à Montbéliard. Le secteur pourrait employer 50 à 100 personnes d’ici trois ou quatre ans, estime Emmanuel Bertrand, directeur général. Mais il ne faut pas oublier tout ce qui concerne l’ingénierie numérique pour la conception de produits pour l’industrie. Même si nous n’avons pas encore de locomotive en la matière, il se passe déjà beaucoup de choses dans les laboratoires et bureaux d’étude. »...I zoom I Web Géo Services : 20 emplois d’ici quatre ans Fliti et Jean-Thomas Rouzin ont fait le grand saut de la création d’entreprise fin juillet en s’installant sur Numérica, à Montbéliard, dans l’un des espaces réservés à l’incubateur d’entreprises innovantes. Ainsi est née Web Géo Services, start-up spécialisée dans les logiciels de cartographie numérique. « Le positionnement de notre société fait que nous avons peu de concurrents, explique Mathias Fliti. Nous avons deux activités : la fabrication de logiciels avec cartographie accessible sur une plate-forme Internet, via un abonnement, et la distribution du logiciel de cartographie pour la gestion des réseaux de notre partenaire industriel allemand, pour lequel nous assurons traduction française et expertise. » Le choix de Montbéliard n’est pas un hasard. Paris étant une jungle pour trouver de bonnes compétences et les garder, les deux créateurs avaient fait le choix de lancer leur société en province, et c’est sur un salon consacré à la 3D, à Monaco, qu’ils ont eu connaissance de l’environnement technologique, universitaire et économique montbéliardais. « Un environnement favorable où nous détectons nos futurs collaborateurs, poursuit Mathias Fliti. Nous naviguons dans les systèmes d’informations géographiques depuis 15 ans et observons ce marché en croissance. De nouveaux métiers et de nouvelles spécialisations apparaissent. » novembre 2009_vu du doubs_27



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