[25] Vu du Doubs n°172 octobre 2009
[25] Vu du Doubs n°172 octobre 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°172 de octobre 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 5,6 Mo

  • Dans ce numéro : dans le Doubs, vive le sport pour tous.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Précurseur de la construction bois et notamment du lamellé-collé, l’entreprise avait été créée en 1967 par quatre frères Simonin, à Montlebon, juste au-dessus de Morteau. Alors, inévitablement, ils allaient devoir prendre leur retraite. Mais quand l’entreprise va bien et que les clients ne veulent surtout pas que les équipes changent, l'idéal n'est-il pas de trouver une solution en interne ? « On a commencé à travailler sur le dossier un an et demi avant la reprise », explique Christian Balanche, désormais directeur général de cette société réputée de charpentes et de panneaux de bois. « Avant cela, depuis plusieurs années, on avait fait des démarches pour trouver un repreneur externe ; on avait exploré plusieurs pistes, mais, au fil du temps, on s’était rendu compte que les clients souhaitaient une continuité. » Douze actionnaires impliqués dans l’entreprise Le passage de relais a eu lieu officiellement le 30 avril, mais aucune turbulence n’a été décelée. Dominique Simonin 20_vu du doubs_octobre 2009 Christian Balanche, directeur général (à gauche) et Jean-Paul Faivre, responsable d'atelier, devant une charpente lamellée collée en partance pour Kourou (Guyanne). I économie I Changement en douceur chez Simonin, à Montlebon Chez Simonin (90 personnes), le changement de dirigeants s’est fait dans la continuité, et tout le monde s’y retrouve : les clients, qui ont gardé les mêmes interlocuteurs, et les salariés, désormais impliqués dans le capital. prend le temps de terminer les affaires en cours, et deux de ses frères sont toujours disponibles lorsqu’on les appelle. Un vrai confort pour les trois nouveaux dirigeants : Christian Balanche à la direction générale, Didier Droz-Vincent aux achats et Christophe Segard à la production, tous trois cadres depuis plus de dix ans chez Simonin. Ils peuvent également compter sur leurs équipes : « Des gens formés à la culture de l’entreprise, et très impliqués », poursuit le nouveau DG. Tellement impliqués d’ailleurs, pour certains, qu’ils sont entrés au capital. Les douze actionnaires sont tous dans l’entreprise, et jusque dans l’atelier… Cette reprise en interne a été accompagnée par Développement 25, l’agence de développement économique du Doubs ; elle a notamment instruit le dossier de prêt d’honneur accordé par le Département. Ainsi, dans le val de Morteau, Simonin n’a jamais cessé de peaufiner ses projets ni de produire composants bois et structures en lamellé-collé pour bâtiments collectifs, maisons de standing et autres projets fous, en France et à l’étranger. Panneaux Sapisol, une des spécialités de Simonin. Simonin va jusque dans l’Antarctique Ses marques déposées (Sapisol, Sapisin, Funlade ou encore Resix, une résine époxy associée à une tige filetée, pour des assemblages invisibles) valent à Simonin de belles réalisations, dans le Doubs comme le pont d’Avoudray et la piscine des Fins, et beaucoup plus loin comme la géode jouxtant l’Arche de la Défense, à Paris. « Nous travaillons déjà en Europe et dans les Dom-Tom, maintenant nous visons le Moyen-Orient », indique Christian Balanche. L’avance technologique de l’entreprise lui vaut des marchés exceptionnels comme celui de la base Concordia, en Antarctique qui accueillera des équipes de recherche francoitaliennes. « Il s’agira d’un chantier à assurer dans des conditions extrêmes, avec toiture et façade en Sapisol », confie avec enthousiasme le directeur général.
I enfance I Médecin de PMI : la santé mais pas seulement Catherine Monnet : « Nous veillons à la santé de l’enfant au sens de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Nous privilégions le bien-être global de l’enfant, tout ce qui contribue à son développement harmonieux. Les relations parents-enfant, permettant un bon enracinement familial, font l’objet de notre attention, particulièrement à la petite enfance. Nous sommes à la croisée du sanitaire et du social, de la prévention et du soin. Ces missions de PMI sont assurées par l’ensemble du personnel du service : 18 médecins, dont deux médecins départementaux, six sages-femmes, cinq psychologues de PMI et cinq psychologues d’unité périnatale, trois orthoptistes, ainsi que les 75 infirmiers-puériculteurs affiliés aux Espaces d’action médico-sociale. La complémentarité de tous ces acteurs est indispensable. Les compétences s’ajoutent, et nos interventions dès la grossesse nous permettent d’évaluer le besoin d’accompagnement. Bien sûr, nous travaillons en partenariat avec les secteurs libéral, hospitalier et associatif. VDD : Comment cela se passe-t-il ? CM : Nous proposons aux femmes enceintes présentant des signes de vulnérabilité un entretien et un suivi, mais il n’y a aucune obligation. Et aux enfants, des suivis par le biais des permanences et des consultations infantiles. Nous sommes là pour apporter un soutien à la parentalité si les parents ont des questions, voire des angoisses. Notre approche médicale et paramédicale rassure les gens, ce qui est propice aux échanges. Nous ne sommes pas dans la contrainte. Nous intervenons à la demande, selon les besoins. À côté de cela et en complément, nous voyons La Protection maternelle et infantile (PMI) est l’une des missions des Départements. Pour la mener à bien, différents professionnels aux rôles complémentaires interviennent, comme nous l’explique le docteur Catherine Monnet, médecin départemental de PMI au Conseil général. pratiquement tous les enfants de chaque classe d’âge lors des bilans réalisés en écoles maternelles. Nos temps forts de prévention sont axés sur la petite enfance et des moments clés tels ces bilans. VDD : Comment évoluent ces besoins justement ? CM : Il nous faut rester très proches des familles qui, avec la recrudescence du chômage, se trouvent fragilisées. L’évolution de la société amène davantage de questionnements éducatifs. Les problèmes peuvent donc se cumuler. Les parents sont en perte de repères. On note globalement davantage de souffrances psychologiques. Plus que jamais, nous misons sur la prévention. Le Département a une politique très active, notamment pour les modes de garde d’enfants (microcrèches, agrément des assistants familiaux et maternels, rénovations et extensions des structures…) qui relèvent aussi de la PMI, en lien avec de nombreux partenaires (autres collectivités, CAF...). La politique enfance-famille est forte et porte ses fruits. Nous constatons que nous avons moins d’actions de protection à mener que d’autres départements où la politique de prévention est moins active. » Catherine Monnet, médecin de PMI au Conseil général : « Nous privilégions tout ce qui contribue au bien-être global de l'enfant. » octobre 2009_vu du doubs_21



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