Le chantier de la RD75 à mi-parcours Le prolongement de la RD 75, entre Serreles-Sapins et la RD 67 à Franois, est un chantier important à la seule charge du Conseil général pour un montant de 17 M €. Cette opération permettra de supprimer les nuisances du trafic de transit dans la traversées des communes du secteur ouest bisontin. Elle améliorera également la desserte locale, notamment celle des entreprises, puisque près de 8 000 véhicules par jour sont dénombrés. L’aspect environnemental est soigné : l’intégration paysagère du pont de la voie ferrée Dole-Belfort, et de la passerelle piétons, cyclistes et cavaliers, est réussie. Une technique innovante pour ce type de chantier, a été utilisée : le traitement sur place des matériaux de déblais. Après diverses opérations, les calcaires ont pu servir de couche de forme support, de la future chaussée. « En plus de 20_vu du doubs_septembre 2009 I routes I Route des microtechniques mais gigachantier l’économie financière, ce sont pas moins de 165 000 tonnes de matériaux qui n’ont pas été transportés ni stockés. », signale Annick Rotrou, directrice adjointe aux Routes et infrastructures au Conseil général. La mise en service globale de ce prolongement est prévue pour la fin de l’été 2010. L’un des principaux chantiers du Conseil général, la mise à deux fois deux voies de la route des microtechniques (RD 461), entre Loray et Orchamps-Vennes, s’achève avec l’été. Planning et enveloppe budgétaire respectés et circulation maintenue pendant les travaux couronnent sa réalisation. Débuté en 2007 et d’un coût global de 7,9 M €, ce chantier se compose des deux fois deux voies, du passage à grande faune, d’un bassin de traitement des eaux pluviales (avec un bassin de surverse pour bloquer ces eaux en cas de pollution), de l’aménagement de l’entrée d’Orchamps-Vennes, des abords des voies et des chemins de desserte agricole et forestière. Circulation assurée pendant le chantier Eric Dotal-Pons, chef de la filière aménagement, et Christian Bossert, contrôleur des travaux, tous deux du STA* de Pontarlier au Conseil général expliquent : « Techniquement, l’ouvrage d’art et le terrassement n’étaient pas complexes mais le maintien de la circulation, les ont rendus délicats. À chaque phase du chantier, il a fallu gérer le basculement de circulation, la limitation des gabarits lors de la construction du passage à faune, l’entrée et la sortie d’Orchamps-Vennes. » Ce vaste chantier a aussi permis de consacrer 2 000 heures à l’insertion pour aider des personnes en difficulté à reprendre une activité. Enfin, les aménagements paysagers, qui se termineront cet automne, tout comme la végétalisation du passage à faune, n’utiliseront que des essences et espèces locales pour se fondre dans le décor. *service territorial d’aménagement |