Une ambulance pour le Mali Les pompiers du Doubs soutiennent Calao, association humanitaire. Trop ancien pour être utilisé encore en France, mais en bon état néanmoins, un véhicule réformé du Service départemental d’incendie et de secours, présidé par Léon Bessot, a pris le chemin de Siby, une petite agglomération au sud du Mali. Cette collaboration constitue une première aussi bien pour le SDIS que pour Calao, organisation non-gouvernementale présidée par Jean-Pierre Girardier (ancien directeur de la Saline royale d’Arc-et-Senans). Médecin du Samu et membre de l’association, Marie-Céline Maillot a assuré sur place des formations au secourisme dans le cadre du dispensaire créé avec le soutien de Calao. « Une convention avec la commune prévoit l’embauche d’un ambulancier qualifié », précise-t-elle. Tout était donc prêt pour accueillir cette première ambulance dans le cadre de festivités, comme il se doit. Calao, 100 rue de la Résistance, 39100 Dole. www.calaoasso.org Marie-Céline Maillot, médecin du Samu, Jean-Pierre Girardier, président de Calao, et le commandant Michel Crépiat, responsable logistique du SDIS. 6_vu du doubs_juin 2009 I rencontres I Formation et insertion sont liées. Insertion et bonnes affaires : Frip’vie s’installe à Maîche Avec son atelier à Exincourt et ses boutiques à Valentigney, Montbéliard et Maîche, Frip’vie gère le plus gros chantier d’insertion du Doubs. Depuis dix ans, Frip’vie donne une nouvelle jeunesse aux vêtements et offre une opportunité d’insertion professionnelle à des personnes en situation de précarité. Elle vient d’ouvrir une boutique à Maîche, la troisième dans le Doubs. Dans les rayons, des vêtements d’occasion à des prix imbattables. 76 personnes s’affairent dans l’atelier d’Exincourt pour trier, peser, étiqueter et contrôler la qualité des vêtements issus de la collecte (400 tonnes l’année dernière pour le Doubs et une partie de la Haute- Saône). « Nous proposons aux personnes employées des contrats d’un an dans un objectif d’insertion professionnelle », souligne Sabah Mahiddine, directrice de Frip’vie. Deux conseillères les guident dans un parcours de formation sur le temps de travail. Beaucoup ont des projets dans la vente ou dans l’aide à domicile. Une demande forte À Maîche, l’offre en matière d’insertion professionnelle était inexistante. « Comme nous réalisons 30% de notre collecte dans le Haut- Doubs, nous avons souhaité ouvrir une antenne. Cela correspondait aussi à une forte demande des élus. » Avec le soutien du Conseil général et de la Direction départementale du travail, l’atelier qui a ouvert ses portes cet automne emploie 12 personnes en contrat pour deux ans. Frip'vie, antenne de Maîche, 1 rue du gymnase |