[25] Vu du Doubs n°168 mai 2009
[25] Vu du Doubs n°168 mai 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°168 de mai 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 4,6 Mo

  • Dans ce numéro : Doubs 2017, un projet qui prend forme avec vous.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 6 - 7  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
6 7
Les Cudey, pêcheurs de grenouilles de père en fils Pêcheur professionnel, Nicolas Cudey a succédé à son père Rémy qui avait créé son entreprise en 1973, jumelée au restaurant de la Berge, à Roset-Fluans, aujourd'hui cédé. Les repreneurs continuent néanmoins à servir le sandre authentique et les fameux batraciens de chez Cudey. En 2006, Nicolas a donc pris la relève, aidé de son père et de sa mère chargée du travail de préparation en laboratoire. Les grenouilles sont pêchées entre mars et Pâques dans les huit étangs autour de Torpes et en pleine forêt de Levier. Soit 200 000 grenouilles rousses livrées aux meilleurs poissonniers et aux restaurateurs… tout au moins à ceux qui ne jouent pas sur les mots en affichant grenouilles « fraîches », « de pays », sans préciser qu'elles sont « vertes », de provenance étrangère, sans ce goût de noisette de leurs cousines comtoises ! Membre du syndicat des ranaculteurs (70 adhérents régionaux), Nicolas Cudey entend signer une charte de qualité avec les restaurateurs et protéger ainsi les consommateurs. Sachez que hors saison, vos grenouilles proviennent surgelées d’Indonésie ou de Turquie. Au restaurant, exigez la grenouille rousse. Simple question de « papilles » et... de tarifs, les moins chères étant les moins bonnes ! 6_vu du doubs_mai 2009 I I rencontres Concerts et rencontres du 28 au 31 mai. Musiques anciennes La partition du temps Onze concerts, dont plusieurs gratuits, à Besançon, Montfaucon et Pirey, deux conférences, une expo, des rencontres avec des musiciens venus de toute l’Europe : le Festival de musiques anciennes de Montfaucon- Besançon panache les époques et les genres. Pour cette quatrième édition, l’association Musiques en Perspectives convie virtuoses et ensembles renommés, du 28 au 31 mai, sur le thème du temps. En ouverture, Souffles gothiques, le 28 à 19h15, sur le parvis du Kursaal, puis une soirée Haydn avec l’ensemble Cristofori. Concert de prestige le 30, à 17h, au Conseil régional, autour d’œuvres des XVII e et XVIII e siècles. Un entracte gourmand, le dimanche midi, entrecoupera une journée passée avec des compositeurs de la Renaissance mais aussi Debussy et Vivaldi. Et ce festival s’achèvera avec le traditionnel bal, le 31 à 19h – plus décontracté cette année, nous assure-t-on. Former le jeune public En amont du festival, l’association mène une action pédagogique auprès des scolaires, notamment auprès d’élèves présentant un handicap. « Depuis la première édition, nous avons à cœur d’initier les enfants à travers des ateliers découverte. Nous avons travaillé avec des établissements de Montfaucon, Saône, Montfort, Novillars. En 2007, à la Saline royale d’Arc-et-Senans, des jeunes ont assisté aux répétitions de l’ensemble Cristofori. Cette année, c’est avec les enfants d’écoles spécialisées, en partenariat avec l’Association de défense du site de Montfaucon, que nous passerons la journée du 26 mai. L’historien d’art et médiéviste René Locatelli commentera la visite du château », signale la flûtiste Clémence Comte, l’une des organisatrices. Arthur Schoonderwoerd, pianiste, et lui-aussi organisateur, dirigera une répétition pour les scolaires. Le public de demain se forme aujourd’hui ! Information et contact : www.festivaldemontfaucon.com Festival.de.montfaucon@wanadoo.fr Office de Tourisme : 03 81 80 92 55 Vente en ligne de billets : www.besancon-tourisme.com Et billetterie sur place (une heure avant le début du concert)
Lantenne-Vertière, dessin de l'abbé Garneret, paru dans L'Heureux pays, en 1938. L’abbé Jean Garneret, prophète en son pays Les actes du colloque de 2006, organisé par le ministère de la Culture et le CNRS, consacré à l’abbé Jean Garneret (1907- 2002) viennent d’être édités. L’occasion de revenir avec l’historien Joseph Pinard, qui fut l’un de ses disciples, sur le parcours du fondateur du musée des Maisons comtoises de Nancray. Autoportrait de jeunesse. Joseph Pinard : La première chose que l’on peut dire sur Jean Garneret, c’est que ce fut un savant précoce. Ce fils de commerçant, né à Clerval, s’est fait remarquer dès 1924 avec une communication devant la société d’émulation du Doubs. Il fut l’élève de l’abbé Fleury – le prêtre qui fit porter pour Noël, en 1942, des étoiles jaunes aux personnages de la crèche – aumônier du lycée Victor-Hugo, à Besançon, pédagogue remarquable et découvreur de talents. Jean Garneret, c’était aussi un écrivain, un poète et un dessinateur, un œil remarquable : il est l’auteur de plus de 7 000 dessins et 70 000 photographies, un fonds unique en France. Vu du Doubs : Il a été le pionnier de la promotion des arts et traditions populaires ? J.P : Bien avant que cela ne devienne à la mode en France ! Son crédo, c’était « Rendre au peuple son butin ». Il a parcouru plus de 200 000 km à vélo pour rencontrer les paysans, les faire parler de leur vécu, de leurs traditions. C’était un homme au grand cœur. Il fut également le défenseur de l’art sacré contemporain, soutenant le projet de la chapelle de Ronchamp ou l’installation des vitraux de Fernand Léger à Audincourt. VDD : Aujourd’hui, que reste-t-il de Jean Garneret ? J.P : L’almanach Barbizier, édité tous les ans, l’association Folklore Comtois, qui poursuit son action de recherche, et surtout le musée des Maisons comtoises de Nancray, visité par près de 36 000 personnes l’année dernière. Jean Garneret et l’ethnologie régionale. Folklore comtois. En librairie, 20 € L’art et la manière d’exprimer un engagement...I rencontres I L’engagement, tel est le fil conducteur qui a conduit les élèves de 3 e du collège Entre deux velles, à Saône, chez Roland Chopard, poète et responsable des éditions Æncrages, à Baume-les-Dames. « Nous avons découvert la poésie engagée de l’époque de la Résistance, avec Aragon, Éluard, Desnos, pour aboutir à la création d’une affiche », commentent quelques élèves. « Nous leur avons proposé d’écrire chacun une phrase poétique débutant avec le verbe J’aimerais, et de composer une illustration », expliquent leurs enseignants, Charlotte Bel (arts plastiques) et François Guillaume (lettres). Roland Chopard les a « entraînés » au cours de deux ateliers d’écriture. Pour les jeunes, l’engagement s’exprime dans la défense de l’environnement et pour la paix dans le monde. Un nouveau combat qui leur inspire deux affiches hautes en couleurs et en slogans. « J’aimerais que la Terre tourne autour de la paix », a écrit Tiffany. « J’aimerais que l’école nous donne la clé de notre prison intérieure », a noté, de son côté, Yohan. mai 2009_vu du doubs_7



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :