I opinions I opinions Le groupe socialiste, Verts et divers gauche à votre écoute Les élus des groupes d’opposition départementale à I I vos côtés 32_vu du doubs_mai 2009 Les départements dans la tempête Le Conseil général a un rôle fondamental dans ses missions de proximité, de solidarité et d’aménagement du territoire. Il maintient un service public au plus près des citoyens, répond aux besoins des populations les plus fragiles, au moment où les enjeux de solidarité sont de plus en plus importants, renforcés par les effets de la crise. Les difficultés d’un nombre croissant de nos concitoyens entraînent une hausse des dépenses liées à la solidarité, et cela se conjugue avec une baisse des recettes, en particulier des droits de mutation issus des transactions immobilières. Dans le même temps, le désengagement de l’État s’accélère, avec des transferts de charges qui ne sont pas intégralement compensés, ou encore la suppression de la taxe professionnelle dont les modalités restent incertaines. De plus, à travers la réforme des collectivités territoriales en cours, se profile la suppression de ce qui fonde la liberté et le droit d’initiative de nos institutions : la clause générale de compétence, qui permet aux communes, aux départements, et aux régions, au-delà des compétences obligatoires imposées par la loi, d’intervenir de manière volontariste dans tous les domaines tels que l’aménagement du territoire, l’environnement, la culture, le sport ou le tourisme, qui contribuent au développement économique. Cette évolution interdirait au Conseil général d’accompagner le développement du Doubs dans le soutien qu’il apporte aux initiatives des communes, de leurs intercommunalités et des associations. Tout le monde doit se sentir concerné par cette réforme qui se prépare. Danièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Éric Alauzet, Jean-Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot, Christian Bouday, Jacques Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui, Vincent Fuster, Gérard Galliot, Noël Gauthier, Claude Girard, Jacques Hélias, Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey, Michel Rondot. Deux solidarités pour un Département… Notre département de tradition rurale repose, à égale importance, sur deux solidarités, l’une sociale, obligatoire, l’autre territoriale et historique. En décalage avec cette réalité, le Département opte pour le recul. Les cigales sont devenues fourmis ! Malheureusement, une bonne gestion ne se décrète pas, elle se pratique dans le temps et non dans l’urgence. Il aurait été heureux de « ne pas manger la cagnotte » car aucune collectivité n’est jamais à l’abri de difficultés financières. Notre gestion de "bon père de famille" ambitionnait une prudence raisonnable. Aujourd’hui, le temps et la réduction de la voilure ne sauront suffire pour assurer les nouveaux besoins de solidarité ! Il y a donc obligation d’innover, pour préparer et anticiper les besoins de demain. La décentralisation doit continuer à faire mieux ! Gardons à l’esprit que le Conseil général doit être un échelon de solidarité entre les hommes et plus encore entre territoires. Nous devons, plus que d’autres, réduire les écarts. Groupe Démocratie et Proximité Christine Bouquin, Frédéric Cartier, Yannick Dessent, Jean-Pierre Gurtner, Daniel Leroux André Péquignot, Marc Pétrement, Patrick Ronot, Jean-Marie Saillard. L’exécutif continue de se désengager À partir de la rentrée 2009, les transports scolaires du temps de midi ne seront progressivement plus financés par le Département pour les enfants qui rentrent chez eux dès lors qu’une cantine a été installée. Cette décision va impacter lourdement le budget des communes qui devront, elles, assumer cette nouvelle charge. Qu’adviendra-t-il des enfants qui ne pourront être accueillis faute de places ? « Nous n’avons pas à payer le choix des familles », explique l’exécutif. Même si ce n’était pas une prestation obligatoire, elle était pertinente : bel exemple de solidarité territoriale… Groupe Doubs Avenir (UMP et apparentés) Annick Jacquemet, Louis Cuenin, Jean-François Longeot, Alain Marguet, Jean-Marie Pobelle, Albert Rognon. |