Gérald Bernhard et le jeune Gabriel Flocco. Rémy Nappey, vice-président en charge de la Citoyenneté, de la Politique éducative et culturelle. « Nous n’avons pas attendu la loi du 11 février 2005 pour agir. Dès 2004, nous avons commencé 26_vu du doubs_mai 2009 I zoom I Des collégiens handicapés qui se déplacent comme les autres à mettre en place une organisation pour que tout élève en difficulté puisse se rendre dans son établissement scolaire. De 60 enfants en 2004, ils sont désormais un peu plus de 300 à utiliser nos transports adaptés. » Le Conseil général veille tout particulièrement à l’organisation des déplacements des enfants handicapés vers leur établissement scolaire. Plus de 300 jeunes sont transportés actuellement, contre une centaine voici quelques années en arrière. C’est un engagement de Doubs 2010 qui va au-delà des objectifs de la loi du 11 février 2005. La loi du 11 février fait la promotion d’un regard neuf sur le handicap, pour permettre à chaque personne handicapée de trouver pleinement sa place à l’école comme en société et de lui assurer l’égalité des droits et des chances. Le Conseil général joue son rôle via la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Celle-ci reçoit et traite toutes les demandes issues de la Commission des droits et de l’autonomie (CDA), notamment en ce qui concerne l’accessibilité généralisée non seulement des lieux d’éducation, mais également du transport jusqu’à l’école primaire, en Clis (Classe d’intégration scolaire) en collège, en UPI (Unité pédagogique d’intégration) ou au lycée. La MDPH reconnaît officiellement les droits de l’enfant handicapé, évalue ses besoins (aide humaine, technique, animalière, pédagogique) et suit les décisions prises. Désormais, chaque établissement scolaire a donc l’obligation d’accueillir les enfants de son secteur de recrutement, en l’occurrence le plus près du domicile de l’enfant ou du jeune ayant un handicap. Pour le Conseil général, l’obligation est double. Tout d’abord, concernant les collèges, il assure la conformité des établissements et leur accessibilité par des opérations spéciales ou au moment des opérations de restructurations (projet Collèges 2010). Lors de la décision, prise par l’inspecteur d’Académie, de créer une UPI, l’adaptation complète des locaux, des moyens (mobilier, informatique), de la logistique (un bureau pour l’animateur, installation d’un ascenseur), leur entretien et le forfait spécial (1 500 €) affecté à la pédagogie sont pris en charge par le Département. L’éducation nationale veille, quant à elle, à l’attribution des moyens en personnel. 322 enfants empruntent les transports spécifiques La seconde obligation du Conseil général en matière d’accessibilité des élèves handicapés concerne le transport scolaire. Ce travail se fait bien évidemment en lien avec les transporteurs dont la responsabilité est engagée (équipement adéquat, respect |