...I dossier I « De Doubs 2010 à Doubs 2017 Avantage au logement avec le Conseil général Le logement est un droit fondamental que notre société doit garantir à chaque citoyen. Il figurait déjà au rang de nos priorités dans notre projet Doubs 2010 », rappelle le président Claude Jeannerot. « Bien que ce ne soit pas une compétence obligatoire des Départements, la question de l’habitat est présente dans toutes nos politiques : action sociale, aménagement du territoire et aide aux communes, action économique et emploi… C’est pourquoi nous avons été l’un des premiers départements, en 2006, à accepter d’assurer la gestion des crédits de l’État consacrés à l’habitat, dans le cadre du Plan de cohésion sociale, dispositif connu sous le nom d’Aide à la pierre. » Un effort constant Par ce biais, le Conseil général a pu renforcer sa politique partenariale avec les communes – le Grand Besançon et le Pays de Montbéliard assumant aussi l’Aide à la pierre pour leur agglomération –, avec les bailleurs sociaux – Habitat 25, Néolia et Ideha. Même si l’État a fixé aux collectivités des objectifs plus ambitieux que lui-même n’avait jamais atteints, le Département les a dépassés dès la première année. Dès info + 14_vu du doubs_avril 2009 Que ce soit pour accélérer la rénovation de l’habitat social public et privé, pour encourager les économies d’énergies, pour faciliter le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie… Le Conseil général répond présent ! Depuis 2006, près de 2 100 logements ont bénéficié de ses soutiens sous diverses formes. 2006, ce sont 404 logements qui ont été construits et réhabilités dans l’habitat public, et 300 logements privés améliorés ou créés pour la location. Depuis, l’effort est constant… Le Conseil général accompagne simultanément l’État dans sa politique de renouvellement urbain (ANRU) dans les quartiers dits sensibles, à Besançon, Pontarlier et dans le Pays de Montbéliard, ainsi que Des chiffres et des observations 254 000 17% 50% c’est le nombre de logements recensés dans le Doubs en 2005. Soit 88% de résidences principales, 5% de résidences secondaires, et 7% de logements vacants. 56% 243 000 c’est le nombre de ménages que pourrait compter le Doubs des résidences principales sont occupées par leurs propriétaires, ce qui situe le Doubs dans la moyenne nationale. c’est la part du logement social dans le Doubs, le reste relevant donc du secteur privé. La moyenne nationale est identique. du parc locatif privé a plus de 50 ans. Les deux-tiers du parc public ont plus de 30 ans. en 2020, soit 20 000 de plus qu’en 2005. Une croissance plus forte que celle de la population, du fait du vieillissement des ménages et de l’éclatement des cellules familiales. l’ANAH (Agence nationale de l’habitat), pour le secteur privé. Un retard rattrapé Toujours dans le cadre de Doubs 2010, le Département a multiplié par trois la dotation du Fonds de solidarité pour le logement, entre 2004 et 2008, afin de renforcer le Plan départemental d’action pour le logement des personnes défavo- Ces quelques données sont extraites du premier diagnostic de l’Observatoire de l’habitat du Doubs sur la période 1999- 2005. Le Conseil général a souhaité se doter ainsi d’un outil d’analyse, avec le concours des services des deux Communautés d’agglomération du Grand Besançon et du Pays de Montbéliard, de leurs agences d’urbanisme, le tout coordonné par l’ADIL. C’est aussi un outil à la disposition des élus et des acteurs de l’habitat. La prochaine édition abordera de nouveaux thèmes comme l’évolution des loyers et des charges locatives, le foncier, les nouveaux comportements... À consulter sur le site Internet de l’ADIL voir Contacts page 15 |